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Interview

Ford GT - "Elle sera incroyable,” dit son pilote de développement

La nouvelle Ford GT aux spécifications GTE 2016, qui sera préparée par le Chip Ganassi Racing aux 24h du Mans 2016

La nouvelle Ford GT aux spécifications GTE 2016, qui sera préparée par le Chip Ganassi Racing aux 24h du Mans 2016

Eric Gilbert

La nouvelle Ford GT aux spécifications GTE 2016, qui sera préparée par le Chip Ganassi Racing aux 24h du Mans 2016 : logo Ford
La nouvelle Ford GT aux spécifications GTE 2016, qui sera préparée par le Chip Ganassi Racing aux 24h du Mans 2016
La nouvelle Ford GT aux spécifications GTE 2016, qui sera préparée par le Chip Ganassi Racing aux 24h du Mans 2016
La nouvelle Ford GT aux spécifications GTE 2016, qui sera préparée par le Chip Ganassi Racing aux 24h du Mans 2016

Scott Maxwell, le pilote de développement de Multimatic - la structure canadienne qui mène celui de la Ford GT appelée à courir au Mans en 2016 -, ne tarit déjà pas d'éloges sur une voiture des plus attendues.

Rarement en effet, nouvelle voiture de course ou de route aura été présentée plus en fanfare, notamment aux États-Unis, que la Ford GT de 2016. Elle a été l'une des stars du salon de Détroit, dans le cadre duquel elle a été dévoilée en janvier dernier, volant la vedette à toutes ses rivales. Son élégant design rend hommage à la célèbre Ford GT 40 née il y a 50 ans (enfin, 49!) mais dans une version grandement modernisée.

À Détroit, la question la plus posée était : sera-t-elle alignée en course? Les dirigeants de la marque à l'ovale feignaient l'ignorance, mais le développement d'une version course était déjà sur le rails. Ils réservaient l'annonce officielle pour les 24 Heures du Mans 2015.

Deuxième question la plus posée alors : que cache-t-elle sous le capot? La réponse fut quelque peu une surprise. Beaucoup attendaient un V8, comme sur la GT40, mais elle est dotée d'un Ford V6 double turbo EcoBoost de 3.5 litres, basé sur une version de série. Il s'agit, en gros, de celui dont dispose l'écurie Chip Ganassi Racing with Felix Sabates en catégorie Daytona Prototype (DP) depuis le lancement du TUDOR United SportCars Championship en 2014.

Ce moteur a aidé Ganassi à remporter depuis les 24 Heures de Daytona et les 12 Heures de Sebring, se montrant à la fois puissant et fiable. Il peut offrir 600 chevaux mais sera bridé pour répondre au règlement technique de la catégorie GTE.

Un demi-siècle d'histoire

Cette voiture a une grande importance pour Ford d'un point de vue historique. La légende affirme que Ferrari négocia un possible rachat avec le constructeur américain au début des années 60, mais que Ferrari se ravisa. Ford décida alors de construire une voiture qui battrait Ferrari sur son principal terrain de prédilection : Le Mans. Et c'est ce qui arriva en 1966, Ford s'accaparant même les trois premières places.

C'était il y a 50 ans et Ford veut fêter ça dignement, d'où la nouvelle GT de course. Elle fera ses débuts en compétition lors des 24 Heures de Daytona en janvier 2016, puis deux seront alignées durant toute la saison d'USCC et deux en Championnat du Monde d'Endurance (WEC). Les quatre voitures courront sous la bannière Ganassi.

“Nous avons gagné des courses et des championnats, mais n'avons jamais couru au Mans,” a déclaré Ganassi. “L'opportunité nous a été offerte de disputer, avec la toute nouvelle Ford GT, la plus grande course d'endurance du monde, et pour le 50e anniversaire d'une des victoires les plus célèbres dans l'histoire de la compétition ; comment une équipe pourrait-elle refuser d'en être?”

Des tests, encore des tests

Pour l'instant, la Ford GT poursuit son programme de tests, principalement au Canada sur le Calabogie Motorsport Park près d'Ottawa. Le pilote Scott Maxwell, qui court actuellement en IMSA Continental Tire SportsCar Challenge et roule de longue date en essais pour Multimatic, a déclaré au Toronto Star qu'il était le seul à ce jour à avoir “piloté la voiture en colère”.

“Je pense qu'elle sera incroyable,” a-t-il ajouté. ”Mais il y a du travail. Multimatic a construit une usine [à Calabogie] et nous allons poursuivre le travail de développement ici avant d'aller sur un circuit où nous irons courir par la suite.”

Maxwell n'en a pas dit plus sur la voiture ; la discrétion, autant que le talent, a dû l'aider à conserver son poste si longtemps...

Enfin, une troisième question est fréquemment posée : si Ford veut célébrer la victoire de 1966 au classement général dans la Sarthe, pourquoi ne pas le faire avec un proto LMP1 face à Porsche, Audi, Toyota et d'autres qui pourraient viser un succès “toutes catégories” en 2016?

La réponse est simple : l'échelle des catégories a changé dans les courses d'endurance en général, et au Mans en particulier, au fil des 50 dernières années. La plus grande en 1966 n'était pas celle des prototypes mais des GT. Et revenir avec une voiture descendant directement du modèle vainqueur cette année-là est probablement la meilleure chose à faire. Plus encore avec des concurrents comme Porsche, là aussi, mais aussi Ferrari ou Corvette...

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