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La lutte restera belle malgré un plateau GTE Pro réduit

Malgré un peloton GTE Pro extrêmement réduit par rapport à 2019, Harry Tincknell est persuadé que la lutte dans la catégorie aux 24 Heures du Mans ne sera "pas très différente" pour autant.

#95 Aston Martin Racing Aston Martin Vantage AMR: Marco Sorensen, Nicki Thiim, Darren Turner

Marc Fleury

Après les départs de Ford et BMW de la catégorie GTE Pro du FIA WEC au terme de la Super Saison 2018-2019, les 24 Heures du Mans s'apprêtaient déjà à proposer un plateau plus réduit que celui comportant 17 autos l'an dernier. Avec la pandémie de COVID-19, qui a contraint la classique mancelle à être reportée de juin à septembre, ce sont Corvette Racing ainsi que la branche américaine de Porsche qui ont renoncé, abaissant la grille de onze à sept unités.

Aux côtés des six concurrents habituellement engagés en WEC dans les rangs du GTE Pro, Risi Competizione est la seule équipe qui viendra s'ajouter aux Ferrari, Porsche et Aston Martin. GEAR Racing avait un temps porté le plateau à huit, passant du GTE Am au GTE Pro avec sa Ferrari privée, mais l'équipe américaine a finalement déclaré forfait en ce mois de juillet. 

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Néanmoins, Harry Tincknell estime que la donne ne changera pas énormément pour la catégorie et que celui qui en sortira vainqueur aura tout autant de mérite que les années précédentes compte tenu du niveau élevé des forces en présence. 

"Je pense qu'aux avant-postes ça ne sera pas très différent", assure à Motorsport.com le pilote britannique, qui a rejoint Aston Martin suite à la fin du programme Ford. "Qu'il y ait 17 ou sept voitures, ce sera juste aussi dur de gagner. Avec 17 voitures, certains auront des problèmes et des constructeurs seront plus rapides que d'autres, mais à la fin, les cinq ou six meilleurs seront toujours bons. Il ne fait aucun doute que ce sera exceptionnellement difficile."

"Ce sera plus facile d'avoir un contretemps et de revenir, car il n'y aura pas un peloton à remonter, ça pourrait resserrer les choses. Il y a aussi moins de risques d'être divisés par un Safety Car. Je suppose qu'avoir moins de voitures fait qu'il y a davantage de chances de gagner sur le papier, mais je ne crois pas que l'équipe qui gagnera cette année aura fait du moins bon travail que les années précédentes, car le niveau reste très élevé."

Membre de l'équipe Ford lors des quatre dernières éditions des 24 Heures du Mans, Tincknell a terminé deuxième de la catégorie en 2017. Cette année, dans le contexte très particulier créé par la crise du coronavirus, il estime que les pilotes devront faire preuve d'une grande capacité d'adaptation, surtout dans le cas de la découverte d'une nouvelle auto. 

"Personnellement, je vais devoir m'adapter à un nouvel environnement chez Aston Martin, et j'ai hâte", assure-t-il. "Mais ça pourrait jouer en ma faveur car tout le monde doit s'adapter un peu à une ambiance étrange. Naturellement, je vais faire de mon mieux pour rapidement être au niveau, mais tout le monde est dans un environnement légèrement différent, ce qui pourrait niveler un peu les choses."

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