Hülkenberg : "Très prenant" d'ajouter Le Mans à la F1
Trois ans après la tentative fructueuse de Nico Hülkenberg avec Porsche, un nouveau pilote de F1 engagé sur les deux tableaux va venir se frotter au mythe des 24 Heures du Mans. Ce qu'Alonso va vivre, l'Allemand l'a déjà éprouvé.
#19 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Nico Hulkenberg, Nick Tandy, Earl Bamber
Porsche AG
En 2015, Nico Hülkenberg s'était offert le luxe d'une pige victorieuse dans la Sarthe, avec la bénédiction de son écurie d'alors, Force India. Avec encore plus de largesses offertes par McLaren, Fernando Alonso va, lui, disputer l'intégralité du Championnat WEC, dans sa quête de triple couronne mais aussi de titre mondial en Endurance.
S'il confie ne pas avoir évoqué le sujet avec le pilote espagnol, Nico Hülkenberg ne doute pas qu'en "pilote très expérimenté", le double Champion du monde de F1 "sait ce qu'il fait". Il devra également gérer un emploi du temps chargé, avec pas moins de 26 week-ends de course au programme. Lors de sa propre expérience, Hülkenberg avait eu à gérer cet agenda chargé. Épuisant ?
"Physiquement, pas tellement", relativise l'Allemand auprès de Motorsport.com. "C'est juste très prenant d'avoir deux jobs, d'être dans deux championnats différents, avec beaucoup de voyages supplémentaires. J'ai eu le sentiment que c'était assez fatigant, et il faut garder à l'esprit que je n'ai fait que deux épreuves [Spa et Le Mans]. Il fera toute la saison à ce que j'ai compris. C'est une année difficile en perspective pour lui."
Le Mans et son ambiance unique
Vainqueur des 24 Heures du Mans aux côtés de Nick Tandy et Earl Bamber en 2015, celui qui est aujourd'hui pilote Renault F1 sait en revanche ce qu'Alonso va découvrir dans la Sarthe en juin prochain. Et sans le dire, on peut percevoir que l'expérience est clairement à souhaiter à tout pilote.
"Le Mans, c'est un événement tellement emblématique en soi", souligne Hülkenberg. "Le simple fait d'être là-bas toute la semaine, de faire partie de l'épreuve, de ressentir l'ambiance, notamment pendant les heures de course, et d'être comme dans une course mais sans l'être, quand on ne pilote pas : on est toujours dans la course mais sans être dans la voiture."
"Après, il y a un peu de temps pour s'imprégner de l'ambiance, pour voir ce qui se passe autour. En Formule 1, quand on court, on court, on ne voit jamais ce qu'il y a autour. C'est vraiment appréciable."
Propos recueillis par Léna Buffa
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