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Ils revivent au Mans : Giancarlo Fisichella

Sans conteste, Giancarlo Fisichella est le pilote des 24 Heures du Mans à avoir le mieux connu la catégorie reine du sport automobile, pour y avoir officié pendant pas moins de 14 saisons, et ce à travers sept écuries

Sans conteste, Giancarlo Fisichella est le pilote des 24 Heures du Mans à avoir le mieux connu la catégorie reine du sport automobile, pour y avoir officié pendant pas moins de 14 saisons, et ce à travers sept écuries. Depuis sa retraite forcée en Formule 1, fin 2009, il pilote une Ferrari du team AF Corse dans la catégorie LM GTE Pro. Il a par ailleurs remporté l'édition 2012 des 24 Heures du Mans, et a été sacré champion ILMS en catégorie LM GTE Pro à l'issue de la campagne 2011. Il faut remonter à l'année 1996 pour retrouver Fisichella effectuer ses grands débuts internationaux, bien qu'il ai participé au championnat ITCC en 1995 (un championnat qui venait remplacer le DTM l'espace de deux années). En 1996 donc, il se voit offrir une chance en Formule 1 grâce à la petite Scuderia Minardi, cette structure révélatrice de talents. Faute de sponsors conséquents, il doit cependant céder son baquet à Giovanni Lavaggi en cours de saison... Ses quelques courses avec Minardi auront cependant suffit pour attirer l’œil expert d'Eddie Jordan, qui avait déjà lancé un certain Michael Schumacher quelques années plus tôt. L'Irlandais aligne ainsi un duo inédit en 1997, composé de Ralf Schumacher et de Giancarlo Fisichella. Proche de s'imposer en Allemagne, avant d'abandonner, il signe en revanche son premier podium à l'issue du Grand Prix de Belgique. Entre 1998 et 2001, 'Fisico' pilote pour Benetton et sera entraîné dans la chute de l'écurie. Malgré plusieurs podiums, l'Italien ne sera jamais en mesure de s'imposer avec des monoplaces toujours plus limitées au fil des ans. Avec le rachat de Benetton par Renault, il pouvait y voir une belle opportunité, mais il est finalement remercié et remplacé par Jarno Trulli à l'issue de la saison 2001. C'est donc chez Jordan, qu'il n'avait pas voulu quitter fin 1997, que Fisichella rebondit en 2002. Toujours aussi malheureux, il y retourne au plus mauvais moment, alors que l'écurie irlandaise avait vécu ses années de gloire entre 1998 et 1999. Il ne marque que sept points au terme d'une saison très difficile. L'année 2003 aurait pu être pire encore puisque Jordan ne disposait plus du bloc Honda, remplacé par un moteur Ford. Et pourtant, grâce à un pari audacieux en tout début de course, Giancarlo Fisichella allait s'imposer à l'occasion du Grand Prix du Brésil, dans le chaos et l'incompréhension la plus totale. Vainqueur moral, il n'a cependant jamais pu profiter de cet instant, puisque la FIA avait décidé de désigner Kimi Räikkönen comme vainqueur (la course avait été stoppée suite à un drapeau rouge provoqué par un terrible accident de Fernando Alonso). Fisichella est finalement désigné vainqueur quelques jours plus tard et échange son trophée avec Räikkönen à Imola, quelques jours avant le Grand Prix de Saint Marin. Cette victoire lui permet de s'assurer un baquet chez Sauber pour 2004. Discret durant toute la saison, il n'en reste pas moins un pilote très constant et se voit approché par deux top teams pour la première fois de sa carrière. En raison des relations qu'il a pu tisser avec les hommes d'Enstone durant ses années Benetton, il choisit finalement de rejoindre Renault F1 plutôt que Williams-BMW. En 2005, c'est donc aux côtés de Fernando Alonso que Giancarlo Fisichella pilote. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ses débuts avec l'écurie française sont une véritable réussite. Après avoir signé la pole à Melbourne, il s'impose le lendemain à l'occasion du Grand Prix d'Autralie, manche d'ouverture de la saison. Mais le talent de son équipier, et sa très nette domination, déstabiliseront l'Italien, incapable de s'imposer une seconde fois, et montant très peu sur le podium. Il achève la campagne 2005 à la 5ème place, son meilleur résultat jusque-là. En 2006, la saison du second pilote Renault F1 est similaire à la précédente. Il s'impose en Malaisie mais se voit ensuite distancé par Alonso. Comme en 2005, il marque néanmoins de gros points, suffisant pour offrir à son écurie le titre constructeur, comme ce fut le cas un an plus tôt. Fisichella termine au pied du podium final, derrière Alonso, Schumacher et Massa, ce qui restera son meilleur résultat en Formule 1 en championnat. Toujours sous contrat avec Renault en 2007, il se voit en concurrence avec un nouveau venu du nom d'Heikki Kovalainen. Occupant désormais la place de pilote numéro 1, Fisichella ne fera que décevoir. Il ne montera d'ailleurs plus sur le podium, à l'inverse de son équipier... En 2008, il est remercié et trouve in-extremis refuge chez Force India. Là également, il se sent chez lui puisque l'écurie indienne n'est autre que l'ex-équipe Jordan GP, pour laquelle il a couru trois saisons. Exception faite de 1996, cette saison 2008 sera la seule durant laquelle Fisichella ne marque aucun point, la faute à une voiture relativement faible. Toujours chez Force India en 2009, il signe un dernier exploit en s'emparant de la pole à Spa-Francorchamps avant de finir second du Grand Prix, à moins d'une seconde de la Ferrari de Kimi Räikkönen. Cette performance lui permet de rejoindre la Scuderia Ferrari, pour laquelle il a toujours rêvé de courir, pour la fin de saison 2009. Il assure l'intérim de Felipe Massa, blessé et remplacé par un très médiocre Luca Badoer. Malheureusement, le rêve italien de Fisichella ne sera qu'un cauchemar puisqu'il n'inscrit aucun point pour Ferrari. Au terme de cette saison, il disparaît définitivement des grilles de départ de F1 et devient pilote d'essais pour la Scuderia. Parallèlement, Fisichella cherche un volant dans une autre compétition, histoire de s'entretenir, de conserver certaines sensations. A la surprise générale, il se tourne alors vers l'Endurance, où il n'a jamais couru avant sa signature avec AF Corse. Lors de la saison 2010, il est épaulé par Toni Vilander et Jean Alesi, avec lesquels il est malheureusement contraint à l'abandon lors de ses premières 24 Heures du Mans. C'était avec une Ferrari F430 GT, en catégorie LMGT2. Depuis 2011, il participe également au championnat ILMS en catégorie LM GTE Pro. Lui et son nouvel équipier Gianmaria Bruni ont remporté le championnat ILMS 2011 au volant de leur Ferrari 458 Italia, notamment grâce à leurs deux victoires obtenues à Spa-Francorchamps et à Silverstone. Ils ont également terminé sur la deuxième marche du podium à l'occasion de deux autres manches, au Paul Ricard et à Imola. En plus du championnat ILMS, qu'il a donc remporté, Fisichella a également terminé l'édition 2011 des 24h du Mans sur la seconde marche du podium en catégorie LM GTE Pro. En 2012, l'Italien participe au WEC toujours avec Ferrari et Bruni et remporte le championnat. Les deux hommes se sont notamment imposés aux 6H de Silverstone et aux 6H de Sao Paolo. Fisichella remporte également l'édition 2012 des 24 Heures du Mans, pour sa 3e participation à l'épreuve, avec Bruni et Vilander. Pourtant l'épreuve avait mal commencé pour l'équipage puisque Fisichella était sorti aux essais, endommageant fortement la Ferrari. Cette année, l'Italien remet le couvert en WEC et aux 24 Heures du Mans. En ce début de campagne 2013, il s'est imposé à Spa et a terminé 5e à Silverstone.

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