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La conquête victorieuse d'Alpine en LMP2 au Mans

L'action n'a pas manqué lors de la 84e édition des 24 Heures du Mans, et la catégorie LMP2, plus relevée que jamais, a également tenu ses promesses. Retour sur la lutte qui a finalement souri à Alpine.

#36 Signatech Alpine A460: Gustavo Menezes, Nicolas Lapierre, Stéphane Richelmi

#36 Signatech Alpine A460: Gustavo Menezes, Nicolas Lapierre, Stéphane Richelmi

Nikolaz Godet / Motorsport.com

#47 KCMG ORECA 05 : Matthew Howson, Richard Bradley, Nick Tandy
#47 KCMG Oreca 05 Nissan: Tsugio Matsuda, Matt Howson
#47 KCMG Oreca 05 Nissan: Tsugio Matsuda, Matt Howson, Richard Bradley
#46 Thiriet by TDS Racing Oreca 05 Nissan: Pierre Thiriet, Mathias Beche, Ryo Hirakawa
#44 Manor Oreca 05 Nissan: Tor Graves, Matthew Rao, Roberto Merhi
#44 Manor Oreca 05 Nissan: Tor Graves, Matthew Rao, Roberto Merhi
#26 G-Drive Racing Oreca 05 Nissan: Roman Rusinov, Will Stevens, René Rast
#44 Manor Oreca 05 Nissan: Tor Graves, Matthew Rao, Roberto Merhi
Podium LMP2 : les deuxièmes #26 G-Drive Racing Oreca 05 Nissan: Roman Rusinov, Will Stevens, René Rast
#36 Signatech Alpine A460: Gustavo Menezes, Nicolas Lapierre, Stéphane Richelmi
#36 Signatech Alpine A460: Gustavo Menezes, Nicolas Lapierre, Stéphane Richelmi
Podium LMP2 : #36 Signatech Alpine A460: Nicolas Lapierre
#26 G-Drive Racing Oreca 05 Nissan: Roman Rusinov, Will Stevens, René Rast
Podium LMP2 : #36 Signatech Alpine A460: Gustavo Menezes, Nicolas Lapierre, Stéphane Richelmi avec Philippe Sinault
#36 Signatech Alpine A460: Gustavo Menezes, Nicolas Lapierre, Stéphane Richelmi
#36 Signatech Alpine A460: Gustavo Menezes, Nicolas Lapierre, Stéphane Richelmi
#36 Signatech Alpine A460: Gustavo Menezes, Nicolas Lapierre, Stéphane Richelmi

Plus compétitive que jamais, la catégorie LMP2 a offert un combat entre les favoris annoncés dans la Sarthe, tous pourvus d’un châssis ORECA 05 (rebadgé A460 dans le cas d’Alpine). Après que plusieurs rivaux sont passés à la trappe, c’est l’équipage leader du championnat en WEC - formé par Nicolas Lapierre, Gustavo Menezes et Stéphane Richelmi sur l’Alpine n°36 - qui s’est imposé à domicile. 

Malgré quelques relais magnifiques de Menezes, rookie au Mans, la chance n'a tourné en faveur des Bleus que lorsque le prototype n°46 du Thiriet by TDS Racing, alors aux mains de Pierre Thiriet, est sorti de la piste dans la 17e heure.

Les coéquipiers de Thiriet, Mathias Beche et l’impressionnant rookie de Toyota, Ryo Hirakawa, s'étaient construit un matelas de trois minutes d’avance sur l’Alpine n°36. Un peu de réussite durant la neutralisation par la voiture de sécurité avait facilité la vie de l’équipe TDS, mais il faut souligner la remarquable régularité de ses trois pilotes. Leurs meilleurs temps respectifs se sont tenus en 0,48 seconde, Thiriet créant la surprise en étant le plus rapide. Ils auraient pu former le trio vainqueur, mais l’erreur du pilote français au virage de Mulsanne au petit matin a infligé trop de dégâts à une ORECA mise hors de combat.

La consternation d’une équipe française a apporté du soulagement dans une autre, et permis à Lapierre, Richelmi et Menezes de s’emparer des commandes puis de contrôler la course devant l’ORECA n°26 de G-Drive. Même un ultime arrêt au stand en fin d'épreuve n’a pas perturbé la route de l'Alpine, franchissant la ligne d’arrivée avec de quoi raviver la ferveur patriote du public. 

Deux victoires consécutives pour Lapierre

Pour Lapierre, c’est un heureux doublé après avoir déjà décroché la victoire l’année dernière avec KCMG. C’est la première fois qu’un pilote remporte deux fois consécutivement la catégorie LMP2 depuis Tommy Erdos et Mike Newton en 2005 et 2006 avec la RML Lola. 

"Deux fois de suite, c’est très spécial, particulièrement avec une marque française comme Alpine", a confié Lapierre. "Nous avons perdu un peu de temps au départ avec une mauvaise stratégie, mais nous avons repris la tête en milieu de course et nous devions rester devant pendant la moitié de l'épreuve, ce n’était pas facile. La voiture était vraiment rapide, probablement la plus rapide. Nous pouvions attaquer quand c’était nécessaire, puis relâcher quand nous avions de la marge."

Interrogé par Motorsport.com sur la signification de cet accomplissement, le Français a ajouté : "J’ai essayé d’apporter mon expérience à l’écurie. J’ai eu la chance de piloter pour une équipe d’usine en LMP1 et pour une autre qui a gagné en LMP2 l’année dernière. Tout ce que je peux apporter au team est toujours bénéfique, et j’avais deux rookies comme coéquipiers, que je devais aider autant que possible. Ça a très bien fonctionné, il y avait une bonne ambiance."

Lapierre, qui a été remplacé chez Toyota pour la saison 2015 du WEC après un divorce difficile avec le constructeur japonais, a fait part de sa satisfaction d’évoluer en LMP2.

"Je ne me soucie vraiment pas [du LMP1], je suis heureux là où je suis. Après tout ce qui s’est passé [chez Toyota], je profite simplement de chaque course. Je me sens bien ici, Philippe [Sinault, patron de Signatech] est l’un de ceux qui m’ont aidé pendant ma carrière en monoplace, alors je profite juste du moment."

Occasion manquée pour G-Drive et KCMG

Dans le même temps, les pilotes des équipes G-Drive et KCMG auraient tous pu avoir de bonnes raisons d’espérer s’imposer en LMP2, s’ils n’avaient pas joué de malchance. 

René Rast, qui a été le plus rapide de la catégorie pendant la plupart de la semaine, regrette les petits problèmes qui ont affecté la voiture n°26, qu’il partageait chez G-Drive avec Will Stevens et Roman Rusinov. 

"C’était une course difficile, mais nous n’avons pas eu du tout de problème mécanique, seulement quelques petites choses comme une crevaison et deux pénalités [pour une infraction lors d’un arrêt au stand et une autre lors d’une procédure de Slow Zone]", a expliqué Rast. "Nous avons essayé de rattraper Signatech, mais ces choses-là nous ont coûté du temps. Nous avons terminé à quelque chose comme 2min40s, mais nous avons assurément perdu plus de temps que ça avec ces deux ou trois problèmes."

KCMG a également connu sa part de malchance, avec des problèmes techniques à régler au niveau électronique, mettant fin aux espoirs de doublé de Richard Bradley et Matt Howson. 

"Nous étions bien, tellement bien", a confié Bradley à Motorsport.com après la course. "Nous faisions des relais de 12 tours, ce que ne faisaient pas les autres je crois, et nous étions à l’aise dans tous les domaines, le rythme était facile pour nous."

"Ensuite, je crois que de l’eau s'est infiltrée dans les parties électriques, ou quelque chose comme ça. Nous avons commencé à perdre la télémétrie, et ensuite Tsugio [Matsuda] s’est arrêté vers Indianapolis. Nous avons réussi à le faire revenir et à repartir. Puis la direction s’est bloquée dans les virages Porsche et je suis parti en tête-à-queue. C’est frustrant, car je pense vraiment qu’avec notre stratégie nous aurions pu nous battre pour un doublé ici."

Manor aurait aussi pu être à la lutte pour une solide place sur le podium dès sa première participation au Mans, avec des moyens ajustés en raison de l’alignement d’une seule voiture, contre deux en WEC. L’ORECA n°44 a mené pendant 44 tours après un relais remarqué de Roberto Merhi dans la première heure, avec un pilotage agressif et efficace sur une piste humide mais s’asséchant. 

L’Espagnol a clairement été l’une des sensations du début de course, allant jusqu’à occuper la septième place du classement général. Malheureusement, un tête-à-queue de Matt Rao a fait chuter l’équipage dans la hiérarchie, avant qu’un problème mécanique ne brise définitivement ses chances. 

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