Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse

Le Mans - Comment les pilotes tiennent-ils 24 heures?

#96 Aston Martin Racing Aston Martin Vantage GTE: Francesco Castellacci, Roald Goethe, Stuart Hall, #7 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro: Marcel Fässler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer

#96 Aston Martin Racing Aston Martin Vantage GTE: Francesco Castellacci, Roald Goethe, Stuart Hall, #7 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro: Marcel Fässler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer

Eric Gilbert

#15 Oak Racing Oak Pescarolo - Judd: Guillaume Moreau, Pierre Ragues, Tiago Monteiro
Audi Sport Team Joest : Marcel Fässler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer, Lucas di Grassi, Loic Duval, Oliver Jarvis, René Rast, Filipe Albuquerque, Marco Bonanomi
#4 ByKolles Racing CLM P1/01 : Simon Trummer, Pierre Kaffer, Tiago Monteiro
Toyota Racing: Stéphane Sarrazin
#15 Oak Racing Oak Pescarolo - Judd: Guillaume Moreau, Pierre Ragues, Tiago Monteiro
Audi Sport Team Joest: Lucas di Grassi, Loic Duval

Les 24 Heures du Mans constituent une course à part sur le plan technique, visant à éprouver les machines et à faire de la fiabilité la première caractéristique essentielle pour la victoire. Mais les hommes, eux aussi, sont mis à rude épreuve. C'est évidemment le cas de tous ceux qui travaillent au sein et autour des 56 équipes du plateau, et bien sûr des pilotes.

La semaine complète du Mans met les organismes des pilotes à contribution, en les sollicitant dès les essais. Puis vient le temps de la course, où malgré les relais au sein des équipages par trois, les rotations sont très fréquentes. Quel est le secret pour aborder au mieux un tel marathon? Motorsport.com a demandé au pilote LMP1 du Team ByKolles, Tiago Monteiro, comment il se préparait au défi manceau.

"C'est complexe et assez technique", explique le Portugais à Motorsport.com. "Il faut bien anticiper les choses : anticiper la fatigue, la déshydratation, la faim, le manque de sommeil. Il faut toujours anticiper. Par exemple il faut préparer ce que l'on boit et le moment où l'on boit. Il y a des moments où il faut boire que de l'eau, d'autres où il faut boire des produits pour la réhydratation, beaucoup de produits différents. Tout cela a un timing, pour savoir combien d'heures avant d'être dans la voiture."

S'adapter au programme de la semaine

Au Mans, le sommeil est lui aussi une denrée rare. Ainsi, chaque pilote doit faire au mieux pour adopter un rythme qui inclut la particularité du pilotage de nuit, que ce soit pour les soirées d'essais du mercredi et du jeudi, ou pour la nuit complète de la course, le week-end.

"A partir du mercredi, il faut changer complètement de programme", précise Monteiro. "Il faut essayer de dormir jusqu'à tard car on sait que l'on restera tard sur la piste. Mais le vendredi ça change car il faut pouvoir se coucher assez tôt en raison du programme complètement différent du samedi. A l'aide de la mélatonine, qui est un produit naturel qui aide à s'endormir, il faut essayer de rentrer plus tôt dans le sommeil, c'est très important. Il faut être bien reposé, faire très attention de manger aux bonnes heures."

Pour la course, il s'agit toujours d'anticipation et de programme parfaitement établi, mais sur un rythme très différent.

"Une fois dans le week-end de course, c'est encore autre chose", confirme Monteiro. "Il faut à peu près programmer car on sait à peu près qui va rouler quand. Si tout va bien dans le programme, il faut savoir quand tu vas manger, quand tu vas dormir, combien de temps tu as pour telle ou telle chose. Il faut vraiment planifier tout ça. Je le fais moi-même avec l'aide de mon physio pour toute cette organisation. Ce sont des détails très importants."

Dormir est un luxe qu'il faut savoir s'imposer

La gestion du sommeil est certainement ce qui différencie le plus les pilotes d'Endurance, chacun ayant sa propre recette. Chez Toyota, Stéphane Sarrazin confirme que chacun des pilotes en course procède à sa manière.

"On est réglés, on a tous nos habitudes", souligne le Français. "Les six pilotes que l'on est, on a tous nos habitudes ; on se gère différemment. Moi j'aime bien aller me faire masser, manger, me reposer avec les amis qui sont là, dormir un petit peu mais pas beaucoup. C'est vraiment réglé parfaitement."

Dormir, Tiago Monteiro parvient à s'y contraindre. Surtout depuis ses premiers tours de roues en prototype. Car lors de sa première participation, l'excitation rendait la gestion du sommeil plus difficile.

"Les premières fois, je ne me souviens pas vraiment avoir dormi", se rappelle-t-il. "Mais après en proto oui, je me souviens avoir un peu dormi, quelques siestes d'une ou deux heures, peut-être parce que c'est plus physique et plus fatiguant, ou parce que tu gères d'une façon différente car tu vois que tu en as besoin. La première fois, tu es tellement excité que tu n'as même pas envie de dormir et tu veux tout voir. Après, on se rend compte que c'est important et qu'il faut se forcer à dormir."

Article précédent Kristensen - Le Mans, une légende et un privilège
Article suivant La nuit au Mans, les pilotes sont "isolés de tout"

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse