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Duval : "En Endurance, j'ai encore mon mot à dire"

Vainqueur des 24 Heures du Mans avec Audi en 2013, Loïc Duval ne s'interdit rien et se donne encore quelques années en Endurance : le Français veut renouer avec le succès dans la Sarthe.

Loic Duval, Audi Sport Team Phoenix

Loic Duval, Audi Sport Team Phoenix

Audi Communications Motorsport

À 38 ans, Loïc Duval voit son avenir à court terme en Endurance. Toujours membre de la famille Audi, le Français s'apprête à débuter ce week-end sa saison 2020 de DTM avec la marque aux anneaux, mais la suite devrait s'écrire ailleurs. En parallèle de cet engagement, il reste très impliqué en Endurance à travers plusieurs projets ou piges, et c'est d'ailleurs dans la discipline qu'il s'imagine poursuivre sa carrière à la fin de l'année.

"Quand je regarde ce que je fais en prototype et ce que j'ai fait l'an dernier en DTM, je crois que j'ai encore quelques années devant moi, peut-être quatre ou cinq au plus haut niveau pour jouer des victoires et des titres", estime-t-il auprès de Motorsport.com. "Le prototype, c'est vraiment ce que j'aime et je continue à en faire avec l'ELMS et l'IMSA chez Cadillac et JDC-Miller Motorsports. Il y a aussi des choses qui se passent pour l'avenir en Endurance, donc nous verrons bien."

"Je sais aussi que je ne pourrai pas faire dix ans de plus, car des jeunes arrivent et poussent. Mais tant que je peux être au niveau où j'étais avec Rebellion à Silverstone ou cette année à Daytona, tant que je peux être compétitif, j'ai un rôle à jouer. Je me vois faire de l'Endurance car c'est ce que je préfère et c'est là qu'il y a le plus de choses que je veux faire. Je veux gagner Le Mans à nouveau, je veux gagner Daytona au général, j'aimerais gagner Petit Le Mans aussi. Il y a des choses de plus que j'aimerais mettre sur mon CV."

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Très attaché à la famille Audi, Duval sait toutefois qu'il lui faudra regarder ailleurs pour accomplir cet objectif. Vainqueur au Mans en 2013 aux côtés de Tom Kristensen et Allan McNish, il a connu les belles années de la marque en LMP1 hybride mais aussi son retrait fin 2016. Ce retrait, Audi l'a également annoncé en DTM pour la fin d'année afin de se concentrer davantage sur la Formule E, et le natif de Chartres doute des opportunités que le constructeur allemand pourrait lui proposer dans les mois à venir.

"Je ne sais pas ce qu'Audi est capable de m'offrir", avoue-t-il. "Si c'est de la compétition client en GT3, je ne suis pas sûr d'être prêt pour ça. J'adorerais rester chez Audi, j'ai une grande histoire avec eux et je m'entends très bien avec le personnel. Je voulais vraiment finir ma carrière avec eux mais je ne sais pas ce qu'ils peuvent m'offrir. La Formule E n'est pas une option, c'est certain. Après, s'ils ne font pas de DTM, il n'y a que la compétition client. Je ne suis pas sûr d'être prêt à monter dans la R8 [GT3]. Je ne dis pas non, mais le point d'interrogation, c'est ce qu'Audi peut offrir. S'il y a quelque chose dans les tuyaux pour l'avenir… mais jusqu'à présent, nous n'avons pas parlé du futur avec Audi. Je ne vois pas beaucoup d'opportunités donc j'étudie tout. Rien n'est fait."

Tom Kristensen, Allan McNish et Loïc Duval

Pour gagner à nouveau Le Mans, il faudra inévitablement en passer par la future réglementation qui se met en place, à savoir l'arrivée de la catégorie Le Mans Hypercar dès 2021, puis sa cohabitation avec le LMDh à partir de l'année suivante. On sait que Toyota sera de la partie, que Peugeot prépare son retour, tandis que d'autres constructeurs pourraient se laisser tenter. Pour un tel projet, Duval pense que son énorme expérience est un atout indéniable.

"Je pense que je peux en être pour un ou deux ans", assure-t-il. "Les deux dernières 24 Heures du Mans auxquelles j'ai participé en LMP2, j'ai fait la pole deux fois mais ils m'en ont retiré une, et dans la voiture sœur c'était Jean-Éric Vergne, qui est actuellement très estimé en sport auto. J'étais parmi les plus rapides dans les relais, en performance pure. Et quand je vois ce que j'ai fait à Silverstone, j'étais le plus rapide en LMP1 après les six pilotes Toyota, et à Daytona cette année, j'étais dans le top 5 des pilotes, le meilleur de ceux qui ne pilotaient pas la voiture #10 [du Wayne Taylor Racing]."

"Je l'ai encore vu au Paul Ricard pour l'ELMS, j'étais le plus rapide sur un tour et sur un relais en pneus Goodyear. J'étais parmi les trois ou quatre premiers au général. Donc en Endurance, j'ai encore mon mot à dire, tous ces chiffres parlent pour moi et j'ai aussi l'expérience du LMP1 pour développer une voiture pour un constructeur. Je pense que dans deux ou trois ans, je serai encore en mesure d'être au sein d'un tel programme."

Propos recueillis par Jamie Klein 

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