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Makowiecki : "Il faudra qu'on trouve un compromis"

Pilote Porsche sur la nouvelle 911 RSR en GTE Pro, Frédéric Makowiecki s'élancera à 15h en dernière position de sa catégorie. Une place qui ne reflète pas le potentiel de sa voiture, dans une course qui s'annonce dure.

Frédéric Makowiecki, Porsche Team

Rainier Ehrhardt

#91 Porsche Team Porsche 911 RSR: Richard Lietz, Frédéric Makowiecki, Patrick Pilet
Frédéric Makowiecki, Porsche Team
#91 Porsche Team Porsche 911 RSR : Richard Lietz, Frédéric Makowiecki, Patrick Pilet
#91 Porsche Team Porsche 911 RSR : Richard Lietz, Frédéric Makowiecki, Patrick Pilet
#91 Porsche Team Porsche 911 RSR : Richard Lietz, Frédéric Makowiecki, Patrick Pilet
#91 Porsche Team Porsche 911 RSR: Richard Lietz, Frédéric Makowiecki, Patrick Pilet
#91 Porsche Team Porsche 911 RSR : Richard Lietz, Frédéric Makowiecki, Patrick Pilet
#91 Porsche Team Porsche 911 RSR: Richard Lietz, Frédéric Makowiecki, Patrick Pilet
#91 Porsche Team Porsche 911 RSR: Richard Lietz, Frédéric Makowiecki, Patrick Pilet
#91 Porsche Team Porsche 911 RSR: Richard Lietz, Frédéric Makowiecki, Patrick Pilet
#91 Porsche Team Porsche 911 RSR: Richard Lietz, Frédéric Makowiecki, Patrick Pilet
#91 Porsche Team Porsche 911 RSR: Richard Lietz, Frédéric Makowiecki, Patrick Pilet
#911 Manthey Racing, Porsche 911 GT3 R: Frédéric Makowiecki
#91 Porsche Team Porsche 911 RSR: Richard Lietz, Frédéric Makowiecki, Patrick Pilet
#91 Porsche Team Porsche 911 RSR: Richard Lietz, Frédéric Makowiecki, Patrick Pilet
#91 Porsche Team Porsche 911 RSR: Richard Lietz, Frédéric Makowiecki, Patrick Pilet
#91 Porsche Team Porsche 911 RSR: Richard Lietz, Frédéric Makowiecki, Patrick Pilet
#91 Porsche Team Porsche 911 RSR: Richard Lietz, Frédéric Makowiecki, Patrick Pilet

G.N., Le Mans - Un peu en retrait lors des essais, les Porsche 911 RSR ont cependant été plus à l'aise en qualifications. Un niveau pas forcément reflété par la position sur la grille de départ, ce samedi, à 15h. Une quarantième place sur la grille qui ne satisfait pas forcément Frédéric Makowiecki, engagé sur la #91 avec Richard Lietz et Patrick Pilet.

"Un peu déçu en effet, mais cela tient plus du fait que l'on n'a pas pu exploiter totalement la voiture", rassure le Français. "On a toujours eu des conditions ou des petits soucis qui ne nous permettaient pas de montrer ce qu'on est capable de faire. De là à dire qu'on aurait fait la pole, je ne pense pas, mais on aurait pu viser un top 3."

Un Frédéric Makowiecki qui se veut d'ailleurs prudent à l'entame de la course des 24 Heures. Les conditions chaudes attendues semblent lui poser question, en dépit des choses intéressantes vues en essais : "À l'heure actuelle, je suis plutôt inquiet, car je pense qu'on avait un rythme de qualif qui était pas mal, avec un pic du pneu intéressant, mais je pense que le rythme en course risque d'être un peu plus compliqué."

Il est vrai que les 30°C attendus tout au long de l'après-midi ce samedi et dimanche également ne conviennent pas forcément à la 911 RSR : "La température m'inquiète", précise-t-il. "Quand il fait chaud, que ce soit d'une part les pneumatiques, ou l'autre, l'aspect mécanique, ce que tu peux perdre en chevaux, cela n'aide pas. On un moteur atmosphérique, avec une petite cylindrée, qui monte haut dans les tours. Ça, ça ne nous aide pas dans ces conditions." 

Le flat 6 Porsche pourrait en effet ne pas fonctionner à son maximum pendant la course, quelques chevaux s'envolant avec les degrés. "Dans les premiers relais, et dimanche de 10h à la fin de course, ça va être compliqué. Il faut se dire qu'on a cinq heures de course, donc on va souffrir."

Il ne s'agit cependant pas d'un souci de température dans l'habitacle. Pour ce, la 911 RSR est l'une des voitures les plus confortables à piloter dans ces conditions : "Nous, dans la voiture, on est très bien. On a l'une des voitures les plus incroyables en termes de conception et il fait vraiment frais et on a de quoi travailler et se concentrer sur le pilotage."

Maximum attaque

Il le faudra, puisque cette édition s'annonce une nouvelle fois très disputée, et si la BoP annoncée ce vendredi annonce 8 kg en moins sur la 911, il faudra aller chercher les autres concurrents, Aston Martin Ford, Corvette ou Ferrari, intrinsèquement très rapides en Sarthe. "On peut voir un peu tout au long de l'année, la stratégie des uns et des autres. Quand la BoP est sortie, on savait qu'on ne serait pas mal. Pas les plus rapides, mais intrinsèquement pas les plus lents non plus."

Selon Frédéric Makowiecki, cette course sera surtout une affaire de compromis. "Nous, en tant que pilote, face aux autres, on va être constamment à l'attaque", prévient-il. "Quand tu as cinq constructeurs, 13 voitures, tu ne peux pas te permettre d'attendre. En LMP1, quand tu as deux équipes qui s'affrontent, tu sais que l'une est plus rapide, l'autre un peu plus fiable, et tu joues là-dessus. Là, on ne peut pas attendre. Si tu attends, les autres ils s'en vont devant !"

Ce compromis va devoir se trouver dans le pilotage. "Nous on va devoir attaquer, et c'est là qu'il faudra qu'on trouve un compromis, sans abîmer la voiture. Certains vibreurs, tu peux aller dessus, d'autres tu évites." Il pense notamment à ceux du Tertre Rouge ou de la Chicane Ford, qui permettent de couper et de gagner du temps. "Ce sont surtout ces points-là qui peuvent changer le chrono. En revanche, ceux de la Dunlop, ils abîment la voiture et tu ne gagnes pas beaucoup de temps."

Côté stratégie, l'usure des pneus rentrera également en compte, même si Porsche pense pouvoir tirer son épingle du jeu. "En termes de stratégie, je vais prendre le départ, ensuite c'est "Richie" [Richard Lietz] et Patrick. Je pense que l'idée est de partir sur des doubles relais, voire des triples si ça passe. Quand il va faire chaud, ce sera compliqué. À un moment ou un autre on va les tenter, ce sera plutôt dans la nuit."

Évolution de trafic

Autre inconnue de la course, ce fameux trafic entre les GT et prototypes. Vaste sujet évoqué depuis quelques années, la différence de vitesse entre les catégories a franchement évolué depuis l'an dernier, avec l'arrivée des nouveaux prototypes. "Ce qui joue beaucoup, ce sont les pilotes en LMP2. Si tu as un pro qui nous dépasse, franchement, les gars, ils te passent tu n'existes pas, sauf deux-trois pilotes qui te tentent des trucs exotiques. Le pilote amateur, il y va, mais il n'y va pas franchement."

La problématique évolue donc par rapport à l'an dernier. "En ligne droite, ça va car ils ont une meilleure pointe de vitesse, ce qui n'était pas le cas avant. En revanche, sur certains points critiques, ils essaient de dépasser, mais ils n'y vont pas vraiment. Le plus terrible, c'est quand ils essayent de t'avoir à la chicane Ford, là tu peux perdre deux secondes. Les pros, ils reprennent du temps partout, tu les vois revenir, ça plonge, tandis que les Am, ça ose moins."

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