Montoya se verrait bien courir, ou plutôt gagner au Mans
Juan Pablo Montoya, Team Penske Chevrolet
Shawn Gritzmacher
Après s’être imposé dans bien des catégories de sport automobile, Juan Pablo Montoya aimerait ajouter un jour son nom au palmarès des 24 Heures du Mans.
“C’est quelque chose que j’aimerais bien faire à l’avenir, oui,” a-t-il déclaré au magazine Racer. “Mais pour l’instant, j’ai un job à plein temps chez Roger Penske et cela passe avant tout le reste.”
Actuel leader du Championnat IndyCar 2015, le Colombien rappelle que cette discipline garde sa priorité et laisse entendre que cela devrait être le cas un certain temps encore.
“Il faut attendre,” ajoute-t-il, comme pour enfoncer le clou. “Tant que je suis en IndyCar, aucune chance.”
Pas pour entrer dans l’histoire
En plus d’avoir remporté le Grand Prix de Monaco (en 2003), et les 500 Miles d’Indianapolis à deux reprises (en 2000 et 2015), Montoya s’est imposé par trois fois aux 24 Heures de Daytona (en 2007, 2008 et 2013) – qui sont un peu le pendant américain des 24 Heures du Mans. Mais la perspective d’ajouter ce joyau à sa triple couronne, qui deviendrait alors quadruple, le laisse froid.
“Non, ce genre de truc n’a jamais vraiment compté pour moi,” lâche-t-il. “Je veux juste gagner. Je me fous de savoir de quoi il s’agit. Gagner est tout ce qui compte pour moi.”
Ses victoires à Daytona ayant été acquises avec le Chip Ganassi Racing, une connexion pourrait être facilement établie en vue de courir au Mans une fois dégagé de ses obligations envers Roger Penske. En effet, Ganassi sera présent dès l’an prochain dans la Sarthe. Sauf que ce sera avec des Ford GT, et que Montoya, lui, vise plus haut. Ce sont bien les protos LMP1 hybrides qui le branchent : “Ces voitures sont vraiment cools désormais, et doivent être géniales à piloter.”
La victoire d’Hülkenberg ne change pas vraiment quoi que ce soit pour moi, mais elle montre qu’il faut être dans la bonne équipe pour se donner une chance.
Juan Pablo Montoya
À l’entendre, la victoire de Nico Hülkenberg avec Porsche cette année n’a pas été un facteur déterminant dans son envie de s’essayer lui aussi à la classique mancelle.
“[Tom] Kristensen s’y est aussi imposé en tant que débutant [en 1997], donc je sais que c’est possible,” dit Montoya. “La victoire d’Hülkenberg ne change pas vraiment quoi que ce soit pour moi, mais elle montre qu’il faut être dans la bonne équipe pour se donner une chance.”
“Il n’y a aucune raison d’y aller juste pour y être. Si je peux faire Le Mans, je veux avoir une chance de gagner. C’est pour ça que je cours.”
Le contraire nous aurait étonné.
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