Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse

Ogier : "Je suis arrivé avec beaucoup d'humilité dans ce projet"

Sébastien Ogier a négocié à la perfection sa pige en Endurance, parvenant à s'intégrer au sein de l'équipe Richard Mille Racing pour obtenir un résultat probant aux 24 Heures du Mans.

#1 Richard Mille Racing Team Oreca 07 - Gibson LMP2 : Sebastien Ogier

Photo de: Paul Foster

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Sébastien Ogier n'aura pas démérité au Mans, loin de là ! Pour sa première participation à la plus célèbre des courses d'Endurance, le Français a en effet rendu une copie très propre et terminé à la neuvième place de la catégorie LMP2. Une vraie prouesse tant la discipline se veut différente des exigences en rallye, et rendue possible par le travail d'équipe au sein de la structure du Richard Mille Racing et plus particulièrement l'entraide au sein même de l'équipage de la voiture #1.

Car si le Gapençais est arrivé tout auréolé de son statut d'octuple Champion du monde des Rallyes, il faisait malgré tout figure de néophyte en WEC, n'affichant que deux épreuves à son compteur en Endurance, à savoir les 1000 miles de Sebring et les 6 Heures de Spa, disputées un peu plus tôt dans l'année.

L'Oreca #1 du Richard Mille Racing a terminé la course à la neuvième place du LMP2.

L'Oreca #1 du Richard Mille Racing a terminé la course à la neuvième place du LMP2.

Différences d'âges et d'expériences

Avec moins d'une semaine séparant la Journée Test du départ du double tour d'horloge, le temps était compté pour bien appréhender les spécificités de la discipline. Dans ces conditions, il a fallu se serrer les coudes pour parvenir à se mettre à niveau à temps. "Je pense qu'on a appris à se connaître après trois courses", a expliqué Ogier. "On a passé de bons moments ensemble et on a essayé de se servir des forces des uns et des autres. Je suis arrivé avec beaucoup d'humilité dans ce projet, car malgré mon palmarès j'avais tout à découvrir. J'ai été bien à l'écoute et j'ai essayé d'apprendre le plus possible. Pour les deux autres, c'est pareil : Lilou [Wadoux, sa coéquipière] est très jeune et avait peu d'expérience et elle était peut-être encore plus à l'écoute que moi."

Il est vrai que si Lilou Wadoux participait elle aussi à ses premières 24 Heures, il en était tout autre pour Charles Milesi, véritable leader au sein de l'équipe, et vainqueur dans la catégorie LMP2 en 2021 avec le Team WRT. "Pour Charles [Milesi] c'était différent", reprend Ogier. "Il avait déjà fait des choses et il a un gros potentiel dans la catégorie. Il avait gagné l'année dernière et c'était donc un peu notre leader. C'était donc intéressant de travailler aussi avec lui."

L'équipage de l'Oreca #1 du Richard Mille Racing lors de la parade des pilotes : Charles Milesi, Lilou Wadoux et Sébastien Ogier.

L'équipage de l'Oreca #1 du Richard Mille Racing lors de la parade des pilotes : Charles Milesi, Lilou Wadoux et Sébastien Ogier.

"Après, cela n'a pas forcément été évident pour lui, surtout après sa victoire l'an dernier, car quand tu es jeune comme ça tu as les dents longues et tu as envie de continuer, mais cette année ce n'était pas une année pour gagner, mais plutôt pour continuer à emmagasiner de l'expérience. Il savait très bien qu'avec des pilotes comme Lilou et moi, nous n'étions pas les coéquipiers idéaux pour aller chercher la victoire, à plus forte raison dans une catégorie qui est cette année très relevée."

Avec deux coéquipiers nés au début du nouveau millénaire (en 2001 pour être précis), on pouvait craindre que la cohabitation soit difficile du fait du décalage de générations. Il n'en a rien été, la compétition et la recherche de la performance dans un projet commun mettant au final tout le monde d'accord.

Pas d'illusions sur le fait de pouvoir "matcher" avec le niveau de Milesi

C'est ainsi qu'Ogier a mis un point d'honneur à tenter de se rapprocher de son jeune coéquipier tout au long de la semaine mancelle, même si un détail de poids, c'est le cas de le dire, est venu peser dans la balance pour expliquer le delta chronométrique entre les deux hommes : "Je ne me cherche pas d'excuse, mais les 25 kg d'écart [ça joue]… Déjà quand je vois la performance que je gagne quand je consomme l'équivalent de 25 kg de carburant sur mes relais… Mais lui aussi il consomme cette même quantité de carburant, et par conséquent il y avait toujours cet écart. Il y avait donc un écart incompressible qu'il est impossible d'aller chercher."

"Après je pense en effet qu'au niveau de la partie qui dépend de mon pilotage, je me suis rapproché de lui ce week-end. Mais c'est difficile de déterminer l'écart qui me sépare encore de lui. Je crois qu'il a fait son meilleur tour en 3'33.5, et moi en 3'35.5. D'un autre côté je pense que j'ai été assez régulier, et je me suis plutôt bien acclimaté au niveau de la gestion du trafic. Mais le fait est que je ne m'attendais pas à aller 'matcher' son niveau sur cette première course [des 24 Heures du Mans]."

Après cette parenthèse sarthoise, Ogier va à présent retrouver son cœur de métier, en participant à la fin du mois au Rallye du Kenya, sixième manche de la saison en WRC. L'occasion cette fois-ci de jouer la victoire de nouveau, après l'avoir emporté en Afrique l'an passé.

Avec Basile Davoine et Benjamin Vinel

Lire aussi :

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Un accident "dur à avaler" pour la Corvette qui menait en GTE Pro
Article suivant Alpine repassera par le LMP2 avant le LMDh

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse