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"La performance d'Alpine n'est pas cohérente" selon Toyota

Pascal Vasselon est perplexe devant l'écart qui sépare Alpine de Toyota depuis le début de la semaine aux 24 Heures du Mans. Le constructeur japonais se focalise toutefois sur une course où la marge sera selon lui réduite, sans viser à tout prix la pole position jeudi soir.

#36 Alpine Elf Team Alpine A480 - Gibson LMP1 - André Negrao, Nicolas Lapierre, Matthieu Vaxiviere

Photo de: JEP / Motorsport Images

B.D., Le Mans - Au lendemain de la séance de qualifications, certes tronquée par la pluie mais qui a donné lieu à un run a priori représentatif, Toyota observe avec circonspection le rythme affiché par Alpine. On sait que le prototype ex-LMP1, accepté en Hypercar sous les contraintes de la BoP, souffre d'un déficit criant de vitesse de pointe depuis la Journée Test, pouvant dépasser 10 km/h par rapport à Toyota et Glickenhaus. Néanmoins, cet argument ne suffit visiblement pas à convaincre Pascal Vasselon. L'écart de 2"4 qu'accuse l'Alpine par rapport à la première Toyota en qualifications est à ses yeux incohérent.

"C'est difficile de commenter sur Alpine, parce que si on on regarde leur écart hier, on parlerait de 40 kW d'écart, donc il y a quelque chose qui ne va pas, ce n'est pas seulement la BoP", observe le directeur technique de Toyota. "La performance d'Alpine qu'on voit ce n'est pas possible, c'est juste pas possible. Je peux juste dire que la performance d'Alpine n'est pas cohérente, avec aucun des paramètres de BoP."

Le Français s'arrête à ce constat et se concentre essentiellement sur la suite des événements pour Toyota, qui passera par l'Hyperpole ce soir. Le constructeur confiera à Kamui Kobayashi et Brendon Hartley cette mission qui ne constitue pas un objectif essentiel.

"On ne fait aucun effort spécifique, c'est-à-dire qu'on ne fait pas un setup", prévient Pascal Vasselon. "On pourrait, bien entendu. Sur deux tours on pourrait mettre la voiture au ras du sol, mais on ne fait pas du tout ça parce qu'on ne veut pas se perturber et on ne veut surtout pas utiliser du temps de roulage pour faire ça. On ne fait aucun effort spécifique. Par contre, très clairement, oui, ça ferait plaisir d'être en pole, surtout qu'il y a quelques aspects statistiques à la clé. Si Brendon est en pole on est très, très contents, mais dans le cas de Kamui ça l'amènerait au niveau de Jacky Ickx, qui est le recordman absolu du nombre de poles (5, ndlr) au Mans."

Toyota n'a "pas de marge"

En amont d'une course de 24 Heures, Toyota ne court pas après "une visibilité médiatique qui dure qu'un jour" lorsque l'on signe la pole position. D'autant que la marque a suffisamment d'expérience pour savoir que tout n'est pas maîtrisable en course, et que tout son travail doit évidemment se concentrer en ce sens. Mercredi lors des qualifications, la Toyota #8 n'a par exemple pas pu lutter face aux meilleurs en raison d'un contretemps venu rappeler que rien n'est jamais garanti.

Toyota insiste irrémédiablement sur le besoin d'humilité avant la course.

Toyota insiste irrémédiablement sur le besoin d'humilité avant la course.

"On a pris du retard sur un changement de suspension arrière, qui ne s'est pas très bien passé, donc on a perdu du temps", révèle Pascal Vasselon. "Et après, quand Brendon est parti dans la séance, les températures étaient en train de chuter, il a bloqué les roues et voilà. Il y a eu un enchaînement de circonstances qui arrive souvent quand il y a un élément qui ne se passe pas comme prévu, et ça met un peu de tension dans le système." 

L'humilité qui caractérise l'équipe nippone est donc plus que jamais de mise. "On n'est jamais sûr du rythme des adversaires, jamais, pour plusieurs raisons", poursuit Pascal Vasselon. "L'une est la gestion de la BoP, mais une autre est qu'il y a toujours beaucoup de trafic. L'année dernière il s'est avéré qu'on avait une marge, mais quand en préparant la course on supposait qu'il n'y en avait pas. Ceci dit, cette année, on est sûrs qu'il n'y a pas de marge. La pression mise par la course elle-même et l'ensemble des difficultés qu'on va rencontrer en dehors du rythme direct des adversaires fait que dans tous les cas, on n'est jamais très sereins."

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