C'était un 24 janvier : Toyota se relance à l'assaut du Mans
Il y a sept ans jour pour jour, Toyota levait le voile sur son premier prototype LMP1, arme du retour en Endurance et dans la catégorie reine des 24 Heures du Mans.
Photo de: Satoshi Noma
Rétro : Dans l'Histoire des sports méca
Sur deux ou quatre roues, replongez-vous dans l'Histoire des sports mécaniques, celle qui a écrit la légende des hommes et des machines durant des décennies.
Le 24 janvier 2012, alors que Peugeot vient d'annoncer son retrait brutal de l'Endurance, et que dans le même temps le Championnat du monde FIA WEC s'apprête à voir le jour, Toyota fait souffler un vent nouveau. Le constructeur japonais a quitté la Formule 1 deux ans plus tôt et s'est tourné vers le LMP1 avec un objectif : conquérir enfin les 24 Heures du Mans, après des échecs successifs dans les années 80 et à la fin des années 90.
C'est sur le Circuit Paul Ricard que la firme japonaise lève le voile sur la première mouture de son prototype, baptisé TS030 Hybrid, en présence de trois pilotes qui ont rejoint le programme dans ses premiers jours : Alexander Wurz, Nicolas Lapierre et Kazuki Nakajima.
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Pour cette première apparition, l'auto conçue dans les ateliers de Cologne – pour ce qui est du châssis, le moteur étant développé au Japon – revêt une robe rouge et blanche aux couleurs traditionnelles de Toyota. Quelques mois plus tard, la livrée définitive virera au bleu.
Il n'est pas prévu que cette TS030 débute à Sebring en ouverture de la saison 2012, et Toyota différera encore ses premiers pas en compétition en renonçant finalement à participer aux 6 Heures de Spa. L'entrée en scène a donc lieu quelques mois plus tard, en juin, pour affronter Audi aux 24 Heures du Mans. Aucune des deux autos ne voit l'arrivée, mais la performance est déjà au rendez-vous.
Avec les moyens mis en œuvre pour ce programme d'usine, Toyota va rapidement démontrer que tous les atouts sont à sa disposition pour briller en Endurance. Néanmoins, que ce soit face à Audi puis face à Porsche, il faudra du temps pour gagner Le Mans. Car les coups du sort ne vont pas épargner le constructeur, à l'image des ennuis de fiabilité rencontrés lors de l'édition 2014 – celle du sacre mondial en WEC –, et surtout de cette scène inimaginable voyant la TS050 Hybrid de Kazuki Nakajima s'immobiliser à trois minutes de l'arrivée des 24 Heures du Mans 2016, dont elle occupait la tête...
Six ans : c'est la longue attente que Toyota aura dû endurer pour enfin accrocher la classique mancelle qui manquait tant à son palmarès. Ce fut chose faite l'an passé, avec la victoire de l'équipage composé par Fernando Alonso, Sébastien Buemi et Kazuki Nakajima.
Revivez la présentation de la Toyota TS030 Hybrid en 2012 à travers notre galerie ci-dessous.
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