Dumas : La course pourrait être une "hécatombe"
Ce week-end, Romain Dumas va participer aux 24 Heures du Mans pour la 17e fois de sa carrière, toutefois dans la catégorie LMP2, après neuf participations en LMP1.
#36 Signatech Alpine A470 Gibson: Gustavo Menezes, Romain Dumas, Matt Rao
JEP / Motorsport Images
B.V., Le Mans - C'est un nouveau départ pour le vainqueur des éditions 2010 et 2016 de la course, qui a également remporté la catégorie GTE Pro en 2013. Romain Dumas fait équipe avec Gustavo Menezes et Matt Rao au volant de l'Alpine #36, qui s'est qualifiée 11e de sa catégorie sur le Circuit de la Sarthe
Le Français avait confié des légères difficultés à s'adapter au comportement d'une LMP2 en début de saison. Est-il parvenu à les surmonter ? "Sincèrement, ça m'a pris quelques tours à Monza. Je ne pense pas qu'aujourd'hui, je sois à 100%", reconnaît-il avec sincérité lorsque Motorsport.com lui pose la question.
"Je ne sais sûrement pas assez comment utiliser [la voiture] pour faire le tour optimal. Maintenant, sur la régularité, il n'y a pas de problème. Sur les longs relais, ça va. Spa n'a pas été le bon exemple parce qu'au début, j'étais le plus rapide mais j'ai bien dégradé les pneus – on avait un problème d'antipatinage."
Une chaleur redoutable
Pour cette course, la chaleur va en tout cas jouer un rôle majeur. Les températures annoncées sont de 28°C au départ, 17°C à 6h du matin et 29°C à l'arrivée. Autant dire que les mécaniques vont souffrir ; cela a déjà été le cas lors des essais, pourtant disputés dans des conditions plus clémentes.
"Il y en a déjà qui ont connu des problèmes moteur, des casses moteur. Pourtant, ce sont de bonnes équipes ! À mon avis, ça peut être un peu une hécatombe à la fin", estime Romain Dumas. "Les années du Mans, style 2005, où il a toujours fait très chaud... je me rappelle qu'en GT, c'était une Panoz qui gagnait alors que personne ne la voyait gagner. À mon avis, ça va être une course difficile. On a la clim dans la voiture, mais elle n'a de clim que le nom !"
Le natif d'Alès a également salué le nouveau système de slow zone mis en place pour l'édition 2017 de la course : elles sont désormais fixes et au nombre de neuf.
"C'est toujours la même histoire : avant d'y aller, tout le monde se plaint. Si jamais ça peut éviter de faire des accidents comme il y a quelques années avec la slow zone, tant mieux. Des fois tu en profites, des fois tu gagnes, des fois tu perds. L'année dernière, pendant les 12 premières heures de la course, on perdait du temps. Et tout d'un coup, on a gagné 30 secondes sur une slow zone. À la fin, je pense que ça nivelle", conclut Dumas.
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