Sébastien Buemi : "J'aurais été content de terminer deuxième"
Vainqueur des 24 Heures du Mans pour la seconde année consécutive pour Toyota, en compagnie de Fernando Alonso et Kazuki Nakajima, Sébastien Buemi se désole de la mésaventure de la voiture sœur, la #7, victime d'une crevaison à une heure de la fin.
Photo de: Alexander Trienitz
Un an après avoir décroché son premier succès aux 24 Heures du Mans, et offert son premier succès dans la Sarthe à Toyota, en compagnie de Fernando Alonso et Kazuki Nakajima, Sébastien Buemi récidive en 2019. Un succès incroyable, acquis en toute fin de course, qui s'accompagne en outre du titre de Champion du monde WEC en compagnie de ses équipiers, cinq ans après son premier titre mondial acquis en 2014 avec Anthony Davidson, toujours pour le compte de Toyota.
#8 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050: Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima, Fernando Alonso
Photo de: Alexander Trienitz
Pourtant, le Vaudois ne s'enflammait pas à l'issue de l'épreuve. Dominés par leurs équipiers de la #7, José María López, Kamui Kobayashi et Mike Conway, durant toute la semaine, que ce soit en qualification ou en course, l'équipage #8 a hérité de la victoire lorsque leur voiture sœur, alors largement en tête, devait ralentir à une heure de l'arrivée, visiblement victime d'une crevaison.
"C'était une course difficile", concède le pilote vaudois. "Car nous avons abordé cette course en sachant que nous pouvions perdre le championnat. J'ai passé beaucoup de temps à me demander si nous avions le rythme pour nous battre avec la #7. Au bout de cinq tours, je me suis rendu compte que c'était quasiment impossible. Nous nous sommes un peu améliorés pendant la course, mais ils étaient les plus rapides durant toute la course."
Ce qui s'est passé aujourd'hui est vraiment dur. Je peux le dire car j'ai le souvenir de ce qui nous étaient arrivé en 2016 à Kazuki et moi, et je me souviens que c'était très difficile.
Sébastien Buemi.
"J'aurais même été content de finir deuxième au final. Ils ont été bons toute l'année, ils méritaient plus de victoires que ce qu'ils ont eu et ce qui s'est passé aujourd'hui est vraiment dur. Je peux le dire car j'ai le souvenir de ce qui nous étaient arrivé en 2016 à Kazuki et moi, et je me souviens que c'était très difficile. Je suis vraiment désolé pour eux. Mais c'est le sport automobile, je prendrai cette victoire comme elle vient, mais c'était une course difficile, et je félicite mes équipiers de la #7 pour le travail qu'ils ont accompli."
#8 Toyota Gazoo Racing, Toyota TS050 Hybrid: Sebastien Buemi, Kazuki Nakajima, Fernando Alonso
Photo de: Joe Portlock / LAT Images
Cette victoire ponctue une course tendue, marquée par un duel à distance entre les deux Toyota, où il était impératif de ne jamais relâcher la pression et de prendre des risques dans le trafic, comme l'explique le pilote suisse.
"C'était une course difficile, il y avait 61 voitures au départ, c'est difficile avec beaucoup d'amateurs, vous ne voulez pas abimer votre voiture, vous voulez être devant et je peux vous dire que la #7 attaquait fort. Donc, si vous voulez suivre le rythme il faut que vous preniez des risques. Je suis heureux que nous n'ayons pas commis d'erreur au final, et la course a tourné en notre faveur aujourd'hui".
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