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SMP à la fête en ligne droite, sur le fil en courbe

SMP Racing s'est fait remarquer par sa vitesse de pointe sur le Circuit de la Sarthe, mais en paye peut-être le prix dans les virages.

#11 SMP Racing BR Engineering BR1: Mikhail Aleshin, Vitaly Petrov, Stoffel Vandoorne

Rainier Ehrhardt

B.V., Le Mans - Lors de la Journée Test des 24 Heures du Mans, la BR Engineering BR1 à moteur turbo AER engagée par SMP Racing avait dépassé les 350 km/h dans la ligne droite des Hunaudières, un record dans l'ère du WEC. Elle surpassait ainsi d'une dizaine de km/h les Rebellion rivales et de plus de 20 km/h la référence qu'est Toyota.

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Dans ce contexte, il n'est pas impensable de voir les SMP se hisser au niveau des Toyota au premier tour de la course grâce à leur vitesse de pointe, même si Stoffel Vandoorne, pilote de la #11, demeure sceptique à ce sujet. "C'est difficile à dire", tempère le Belge auprès de Motorsport.com. "À mon avis, ça dépendra de si l'on arrive à rester proches d'eux quand on commence la ligne droite."

"On sait qu'eux, avec le boost qu'ils ont, quatre roues motrices, ils accélèrent très vite à la sortie des virages lents. Je pense qu'ils auront déjà creusé un petit écart. Pour nous, ce n'est pas vraiment l'objectif d'être devant eux à Mulsanne, c'est de faire notre propre course et de ne pas faire d'erreur ; nous ne faisons pas vraiment la compétition avec Toyota."

Cependant, le simple fait que les SMP disposent d'une telle vitesse de pointe pour le double tour d'horloge est remis en question. Un appui aérodynamique supérieur pourrait accroître la stabilité de la voiture et ainsi réduire le risque d'erreur, tout en facilitant les potentiels dépassements sur les retardataires dans les virages rapides.

"C'est toujours un compromis", confirme Vandoorne. "On sait que nous allons très vite en ligne droite, mais nous avons moins de charge aéro sur la voiture, donc c'est plus compliqué dans les virages pour nous. Il s'agit toujours de trouver l'équilibre. Rebellion va peut-être un peu moins vite en ligne droite mais a l'air plus rapide en virage."

"Il faudra trouver le bon compromis selon les circonstances, notamment voir ce qui sera le mieux pour le trafic. Peut-être que nos réglages sont mieux pour un tour qualif', mais que ce soit la bonne chose à faire pour la course n'est pas garanti."

Stéphane Sarrazin, Stoffel Vandoorne, SMP Racing

L'analyse de Sarrazin

Si Vandoorne est rookie au Mans, son équipier Stéphane Sarrazin (voiture #17) jouit d'une immense expérience en Sarthe, puisque c'est sa 18e participation à cette course légendaire. Lui non plus ne sait pas encore quels sont les réglages optimaux.

"Nous avons une bonne stabilité sur les freins et arrivons donc à freiner très tard aux chicanes", détaille Sarrazin à notre micro. "Après, c'est plus délicat dans les Porsche et Indianapolis. Nous n'aurons pas les mêmes choix de set-up, entre la vitesse de pointe et les passages en virage ; ils ont plus d'appui que nous."

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"En fait, on peut se dire qu'en étant rapide en ligne droite, on va pouvoir doubler, ce qui est notre cas. Mais si l'on est bien dans les virages rapides, on peut faire l'extérieur dans les Porsche, c'est plus facile. Quand on a une voiture un peu légère, c'est délicat d'aller chercher tous les dépassements. Je ne pense pas qu'il y ait une bonne solution, c'est l'une ou l’autre."

Monté à quatre reprises sur la deuxième marche du podium au général (deux fois avec Peugeot, deux fois pour Toyota) et une fois sur la troisième, Sarrazin se prend en tout cas à rêver d'une nouvelle arrivée dans un top 3 ; ce serait sa première avec une équipe privée.

"Si nous sommes sur le podium, nous aurons super bien bossé. Si nous sommes troisièmes, nous serons à notre place, la place rêvée. Après, tout peut arriver avec les Toyota. Une erreur de pilote et c'est terminé. On le voit, nous pouvons perdre la voiture à tout moment, et il y a quand même 24 heures à faire. Sur le papier, il y a les deux Toyota. Et si nous pouvons battre les deux Rebellion, ce serait une belle réussite", conclut le Français.

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