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Toyota, grand favori des 24H en mode "simplement opérationnel"

Toyota sait que l'édition 2019 des 24 Heures du Mans lui est promise, à condition que le pragmatisme et la méthode soient au cœur du processus menant jusqu'à l'arrivée.

#7 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050: Mike Conway, Kamui Kobayashi, Jose Maria Lopez, Brendon Hartley, Sébastien Buemi

#7 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050: Mike Conway, Kamui Kobayashi, Jose Maria Lopez, Brendon Hartley, Sébastien Buemi

Rainier Ehrhardt

G.N., Le Mans - On ne peut guère reprocher à Toyota d'essayer de vendre l'édition 2019 des 24 Heures du Mans comme une lutte épique compte tenu du statut de favori unique détenu par le constructeur japonais, qui avait enfin rompu le sort l'an dernier en s'adjugeant le doublé avec 12 tours d'avance sur le troisième (Rebellion). En revanche, le constructeur LMP1 sait aussi à quel point rien n'est jamais acquis par avance au Mans, raison pour laquelle le discours des membres de l'équipe avant la grande classique sarthoise peut paraître cartésien, pour ne pas dire monotone. En ce mois de juin, Toyota est ouvertement là pour appliquer un protocole strict et répète à l'envi que la priorité numéro un est la gestion des risques et le contrôle des événements mécaniques et humains. La résultante d'une exécution pragmatique, inévitablement, sera la victoire. 

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Les devoirs commencent par la Journée Test de ce dimanche. "Nous devons travailler sur de nombreuses choses pour régler la voiture pour la course", décrit Fernando Alonso. "Notre auto est assez complexe en termes de gestion du boost dans les virages, de récupération d'énergie au freinage. Nous avons aussi beaucoup de coupures de carburant en place au cours du tour. Je pense que pour régler finement notre voiture, il nous faut peut-être plus de tours que pour les voitures non hybrides. Ces tests nous permettent de gagner beaucoup de temps et de réaliser des préparatifs parfaits pour la semaine de l’événement en cas de pluie ou tout genre de problème. On aura une base sur laquelle travailler. Je pense que c'est une journée importante, car il y aura aussi des pneus à tester et des matériaux de freins différents à tester, car on freine plus fort au Mans et qu'il faut que ça dure 24 heures. C'est important de pouvoir faire ce genre de vérifications."

Directeur technique du projet ayant déjà formalisé la collecte du titre mondial WEC avant l'épreuve, Pascal Vasselon décrit un protocole très terre-à-terre, reposant sur l'anticipation de tout facteur d'approximation. "Comme d'habitude : il faut faire du kilométrage et en donner à chaque pilote, tester les pneus jusqu'à quatre relais et faire le "homework" [les devoirs, ndlr] comme on dit. Il faut définir une fenêtre de réglages pour la course : on la connaît déjà un petit peu, mais apparemment, il y a de nouveaux trottoirs, de nouveaux vibreurs. Il faut que l'on découvre tout ça et que l'on définisse les limites d'utilisation de la voiture, en donnant du kilométrage à tous les pilotes."

"La voiture est la même"

#8 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050

"Il y a quelques petits trucs différents sur la piste", opine Sébastien Buemi, membre de l'équipage #7. "À la chicane Ford, à la fin, ils ont refait toutes les bordures, donc on verra un peu la dynamique des derniers virages. Sinon, objectivement, la voiture est la même…"

Pas de raisons d'aller se placer dans une situation de danger et de rechercher des gains mettant en péril l'équilibre général en place chez une équipe qui pense cependant pouvoir se faire chahuter en qualifications par SMP Racing dans la course à la pole position. "On a continué d'optimiser, mais il n'y a plus la recherche de performance", poursuit Buemi avec sérénité. "Enfin, il y en a toujours, mais ce n'est pas grand-chose, car en fin de compte nous n'avons rien fabriqué de nouveau. Donc en fait, tu joues avec ce que tu as. Comme l'année passée, où c'était déjà plus ou moins la même voiture que l'année d'avant. Cette année, on arrive juste avec un petit peu plus de poids par rapport à l'année passée du fait qu'on nous a ralenti un petit peu. Pour le reste, il n'y a honnêtement pas grand-chose. Bien sûr, on essaie d'optimiser chaque année, que ce soit en pilotage, en set-up… Mais on parle de petites choses. Pour nous, l'important est d'essayer de faire un bon week-end, sans erreurs. Simplement de l'opérationnel, car on sait à quel point une petite erreur peut engendrer de grosses répercussions." 

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La répétition générale des tests permet ainsi plus de se rassurer et possiblement de lever des lièvres. Car une nouvelle fois, rien n'est jamais acquis en termes de fiabilité, et une défaillance de capteur relative au système hybride a par exemple joué des tours à Toyota sur la #7 en cours de saison. "Je pense que c'est plus stressant pour l'équipe", tranche Fernando Alonso. "Côté pilote, je pense que l'on connaît le circuit : il s'agit de s'habituer au rythme dans le trafic, à la vitesse qui est très élevée ici. Mais je crois que c'est plus stressant pour l'équipe, car ils doivent cocher les cases dans de nombreux aspects et terminer la journée avec un certain niveau de confiance dans de nombreux composants qui courront dans deux semaines."

Le tout avant le grand test des 24 Heures, dont Toyota sait mieux que quiconque qu'elles ne sont pas dans la poche avant les ultimes hectomètres du dernier tour… 

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