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Toyota n'a "pas de marge" pour un gros problème en course

Toyota aborde la 89e édition des 24 Heures du Mans en sachant que le moindre problème sérieux en course sera cette année rédhibitoire, notamment en raison du rythme du plateau LMP2.

#7 Toyota Gazoo Racing Toyota GR010 - Hybrid Hypercar, Mike Conway, Kamui Kobayashi, Jose Maria Lopez

#7 Toyota Gazoo Racing Toyota GR010 - Hybrid Hypercar, Mike Conway, Kamui Kobayashi, Jose Maria Lopez

TOYOTA GAZOO Racing

B.D., Le Mans - Pour espérer conserver son titre dans la Sarthe, Toyota doit vaincre plusieurs éléments ce week-end aux 24 Heures du Mans. Son directeur technique, Pascal Vasselon, fait le point et dresse les contours du scénario attendu en course ce week-end face à Alpine et Glickenhaus. 

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Pascal, les pilotes ont connu plus de sorties de piste que d'habitude jeudi, comment l'explique-t-on ?

Le jeudi correspond au moment où l'on cherche les limites dans tous les domaines. Les pilotes se calent, essaient de savoir où ils peuvent prendre les vibreurs. Mais c'est vrai qu'on a vu un petit peu trop de sorties, et c'est clair qu'on leur demande d'aborder la course avec un niveau de risques bien inférieur. Autant le mercredi s'était passé de manière très contrôlée, autant hier on a poussé plus, il y a l'excitation de l'Hyperpole qui se transmet à tout le monde, et on a vu un petit peu trop de sorties, c'est clair.

Est-ce que la performance correspond pour le moment à ce que vous attendiez ?

En rythme de course, c'est exactement ce que l'on attendait. En qualifs, on a fait mieux. On n'attendait pas 3'23"9 et les pilotes ont battu la simulation. Mais en conditions de course on est là où on pense être.

Comment s'explique ce chrono inattendu en Hyperpole ?

Ce sont des phénomènes qui sont difficiles à capturer. D'un côté il y a des pilotes qui sont capables de se transcender sur des événements comme ça, et de l'autre il y a aussi de manière plus pragmatique des conditions de grip qui peuvent être à un moment donné exceptionnelles. Hier, je pense que l'on a eu des conditions de grip exceptionnelles. Il aurait pu battre le 3'23"9 mais il a dépassé les limites de la piste au Tertre-Rouge, [et] on l'a arrêté car on a eu l'information que le tour serait annulé.

Est-ce que vous êtes plus ou moins confiant que l'an dernier à la veille de la course ?

Forcément, statistiquement, un peu plus inquiet parce que l'année dernière, après toutes les années avec la TS050, on avait un peu fait le tour de toutes les choses inattendues qui pouvaient arriver. Avec la GR010, on peut encore découvrir des choses inattendues. Nous ne sommes pas inquiets, mais par contre nous ne sommes pas à l'abri d'une surprise, d'une combinaison de circonstances pas encore rencontrées avec cette voiture. D'un point de vue probabilité, on est un petit peu plus inquiet que l'année dernière. On a fait quatre simulations et on est capables de faire 30 heures sans problème, mais on a eu aussi des problèmes. On a eu un petit peu de tout donc on n'est pas sûr de pouvoir faire 24 heures dans problème, on ne peut pas en être sûr avec la nouvelle voiture.

 

Est-ce que vous êtes capables d'atteindre les 13 tours par relais ?

C'est le genre de choses que l'on voit après en course, en fonction du rythme. Sur le papier, si l'on fait 13 tours, c'est en économisant de l'énergie. Et si l'on économise de l'énergie, on perd du temps. C'est un équilibre dont on décidera pendant la course.

Quel regard portez-vous sur la concurrence ?

Je n'éliminerai certainement pas Glickenhaus, qui sont des membres à part entière de la communauté LMH. Ils ont fait un travail remarquable et ils sont là. Ils sont peut-être un petit peu moins rapide que ce que l'on attendait après Monza, on les pensait un peu plus proches en performance. Cela dit, c'est leur premier Le Mans et ici c'est quand même assez spécifique pour les voitures et les pilotes. Je pense qu'ils ont encore la capacité à franchir un palier. À Monza par exemple, ils étaient allés plus vite en course que pendant les essais. Donc on garde en tête ce cheminement de week-end qu'on a vu à Monza, où leur rythme nous a surpris. Au Mans, je pense qu'on peut avoir une surprise similaire. En tout cas, sur tous les facteurs de performance, ils ont de quoi être à notre niveau.

Y a-t-il un état d'esprit particulier au sein de l'équipage numéro 7 après les nombreuses déconvenues de ces dernières années ?

Je pense que tous les pilotes, quand ils abordent Le Mans, sont dans un état d'esprit particulier. La voiture #7 encore plus parce que Le Mans leur a échappé plusieurs fois, et pour vraiment une malchance incroyable. Il y a des choses qui ne sont pas de la malchance à l'échelle de l'équipe, mais quand on se restreint aux pilotes, ce n'était vraiment pas de chance pour eux. Avec cette accumulation de choses, oui, ils sont peut-être dans un état d'esprit particulier. Ceci dit, les sportifs de haut niveau ont cette capacité à oublier toute notion de pression extérieure pour se concentrer sur ce qu'ils ont à faire sans être perturbés par le passé ou le futur.

À quel scénario vous attendez-vous en course ?

La météo reste encore à définir car il y a un risque de pluie qui se présente, non quantifié précisément, on se fera un avis définitif demain. Les LMP2 ne devraient pas trop interférer avec la course des Hypercars dans le sens où elles ne devraient pas être trop difficiles à doubler. Par contre, ce qui est clair c'est qu'ils sont proches en performance, entre deux et trois secondes derrière, ce qui veut dire que l'on n'a pas le droit de passer une demi-heure au box. Ce qui s'est passé par exemple en 2014, où l'Audi qui gagne passe 25 minutes au box, ou ce qui s'est passé en 2017, où la Porsche qui gagne passe une heure au box, cette année, c'est une LMP2 qui gagne. Si une Hypercar passe plus d'une demi-heure au box, c'est une LMP2 qui va gagner. C'est ça la différence par rapport à d'habitude. On n'a pas de marge pour avoir un problème de plusieurs minutes.

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