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Dix ans de Moto2, la catégorie devenue (presque) incontournable

En dix ans, ils ont été neuf à être titrés en Moto2 et tous ont ensuite tenté leur chance en MotoGP. Un tremplin idéal, mais qui n'est toutefois pas essentiel à la réussite en catégorie reine.

Johann Zarco, Ajo Motorsport

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

La catégorie intermédiaire des Grands Prix moto a connu une profonde mutation en 2010, lorsque les 250cc qui faisaient partie du championnat depuis sa création en 1949 ont cédé la place au Moto2. Comme ce fut le cas quand la catégorie reine avait elle-même pris un nouveau visage huit ans auparavant, les quatre-temps ont alors replacé les deux-temps, cette fois cependant sans que les deux types de machines ne partagent la piste durant une période transitoire, mais avec un changement plus net, qui s'est également traduit par un passage à des cylindrées de 600cc.

Dix ans plus tard, le paysage a beaucoup changé. Le nombre de constructeurs engagés a été réduit de manière significative. Kalex, qui a remporté huit des dix titres, dont les sept derniers de manière consécutive, domine la grille. Si MV Agusta a fait son entrée l'année dernière, Tech3 puis KTM ont quitté la catégorie. Quant aux deux autres marques qui ont remporté ce championnat avec Kalex, Moriwaki et Suter, elles ne sont déjà plus là.

Côté moteurs, ce n'est plus Honda mais Triumph qui se charge de la fourniture, unique pour tous les concurrents. La marque britannique a pris le relais en 2019, avec un engagement initial de trois ans, en faisant passer la cylindrée à 765cc, l'objectif étant de réduire l'écart avec le MotoGP et de faciliter le grand saut pour les pilotes qui y prétendent.

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Le Moto2 se veut en effet une porte d'entrée pour le MotoGP, même si lors de la première saison Toni Elías avait relevé le défi de quitter la catégorie reine pour s'attaquer à ce nouveau championnat. Le pilote espagnol avait alors profité de son expérience avec les moteurs quatre-temps pour remporter le premier titre, avec Moriwaki, et une fois couronné il avait pu une nouvelle fois être promu en MotoGP.

En termes de titres pilotes, l'Espagne domine clairement le palmarès de la catégorie, puisque cinq des Champions en sont originaires (Toni Elías, Marc Márquez, Pol Espargaró, Tito Rabat et Álex Márquez). Les autres pays représentés sont la France (deux titres avec Johann Zarco), l'Italie (deux titres avec Franco Morbidelli et Pecco Bagnaia) et l'Allemagne (un titre avec Stefan Bradl).

En 250cc, ils ont été plusieurs à remporter plus d'un titre, cependant en Moto2 seul Johann Zarco a réussi à récidiver. Sur les neufs pilotes à avoir été sacrés dans la catégorie, seuls le Français et son rival Tito Rabat ont défendu leur couronne, l'un avec succès et l'autre non. Dans les autres cas, le tremplin que représente le Moto2 a été mis à profit par les pilotes vainqueurs du championnat pour immédiatement faire le grand saut vers le MotoGP. Álex Márquez, sacré en 2019, était toutefois parti pour répliquer ce qu'avaient réalisé avant lui Rabat et Zarco et il aurait remis son titre en jeu cette année s'il n'avait été recruté au tout début de l'intersaison par Honda pour remplacer Jorge Lorenzo dans la catégorie reine.

Le Moto2, passage incontournable pour accéder au MotoGP ? Pas aux yeux de tous, à l'exemple de Jack Miller qui a fait son entrée dans la catégorie reine en arrivant directement du Moto3. Mais l'Australien fait figure d'exception, car le championnat créé en 2010 est devenu le vivier favori des équipes MotoGP. La parfaite illustration en est le fait qu'aujourd'hui, parmi les 22 pilotes engagés pour 2020, Petrucci, Crutchlow et Miller sont les seuls à être arrivés par d'autres voies. Tout bonnement, depuis Miller en 2015, aucun titulaire n'a été nommé en MotoGP sans en être passé par le Moto2.

Y connaître le succès est-il un prérequis pour que s'ouvrent les portes de la catégorie reine ? Là aussi, des cas diamétralement opposés se répondent. Car si tous les Champions du Moto2 ont par la suite couru en MotoGP, tous n'ont pas connu la même chance. Elías et Bradl ont dû quitter le championnat prématurément pour suivre d'autres routes, celle du WSBK pour l'Allemand qui n'y est resté qu'un an, et celle du championnat américain pour Elías, qui y brille depuis.

Marc Márquez a réalisé le transfert parfait en dominant le MotoGP dès sa première saison et en ayant cumulé six titres en sept ans depuis lors. En revanche, les autres lauréats du Moto2 ont pour certains animé les avant-postes mais sans remporter de victoires à ce jour. À eux cinq, ils comptent sept podiums, moins que d'autres pilotes qui ont su briller en MotoGP sans avoir été titré à l'échelon inférieur, et autant que ce qu'a réalisé Fabio Quartararo en une saison alors même qu'il lui a été reproché de ne pas avoir obtenu plus qu'une victoire en Moto2.

Dix ans après sa création, les pilotes issus du Moto2 et qui ont pu s'imposer en MotoGP sont vite comptés : Marc Márquez, donc, Maverick Viñales (troisième du championnat Moto2 et vainqueur sept fois en MotoGP), Álex Rins (vice-Champion du monde Moto2 et vainqueur deux fois en MotoGP) et Andrea Iannone (troisième du championnat Moto2 et vainqueur une fois en MotoGP). Trois nouveaux rookies venus de la catégorie intermédiaire feront cette année leurs débuts parmi l'élite, avec comme pour leur prédécesseurs l'ambition de venir grossir cette liste.

Les Champions du monde Moto2

2010 : Toni Elías (Moriwaki)
2011 : Stefan Bradl (Kalex)
2012 : Marc Márquez (Suter)
2013 : Pol Espargaró (Kalex)
2014 : Tito Rabat (Kalex)
2015 : Johann Zarco (Kalex)
2016 : Johann Zarco (Kalex)
2017 : Franco Morbidelli (Kalex)
2018 : Pecco Bagnaia (Kalex)
2019 : Álex Márquez (Kalex)
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