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Faux départs en Moto2 : la direction de course explique la confusion

Le directeur de course du MotoGP a donné des explications sur la confusion qui a régné pendant la course Moto2, disputée dimanche soir à Losail.

De l'action en piste

Photo de: Mirco Lazzari

Thomas Lüthi, Garage Plus Interwetten, Kalex
Sam Lowes,Federal Oil Gresini Moto2, Kalex et Thomas Lüthi, Garage Plus Interwetten, Kalex
Tous les pilotes de 2016
Podium : le vainqueur Thomas Lüthi, Garage Plus Interwetten, Kalex; le deuxième, Luis Salom, SAG Team, Kalex; le troisième, Simone Corsi, Speed Up Racing, Speed Up
Thomas Lüthi, Garage Plus Interwetten, Kalex
Johann Zarco, Ajo Motorsport, Kalex
Thomas Lüthi, Garage Plus Interwetten, Kalex
Hafizh Syahrin, Petronas Raceline Malaysia, Kalex
Franco Morbidelli, EG 0,0 Marc VDS, Kalex

Alors que huit pilotes ont été sanctionnés pour départ anticipé, la responsabilité même de cette faute a été contestée par certains, qui ont indiqué que les feux étaient restés allumés plus que de coutume avant d'avoir un à-coup. Une explication toutefois réfutée par Mike Webb.

"Nous avons entendu des commentaires, mais la vidéo n’a rien révélé d’anormal", indique le Directeur de course sur le site officiel du MotoGP. "Aucun dysfonctionnement ne s’est produit lorsque nous avons testé [les feux] une seconde fois. Nous avons également vérifié leur durée et il y avait très exactement trois secondes. Or la règle indique qu’ils doivent rester allumés entre deux et cinq secondes."

Les sanctions en elles-mêmes ont également beaucoup fait parler, puisque seuls six pilotes se sont vu infliger un ride-through dans le temps imparti. Les deux autres concurrents jugés coupables de faux départ n'ont été sanctionnés qu'une fois le dernier tour entamé, recevant par conséquent une pénalité de 20 secondes.

Sur ce point, Mike Webb fait savoir qu'un problème d'enregistrement des images était à l'origine du retard de la direction de course. "Nous avons eu un problème technique avec la caméra qui enregistrait le départ. Certaines images ne s’affichaient pas correctement", explique-t-il. "Lorsque notre système s’est mis à refonctionner normalement, nous avons constaté deux départs anticipés supplémentaires : Franco Morbidelli et Sandro Cortese, mais ça a pris du temps. La règle dit que la sanction doit être communiquée au pilote avant la fin du quatrième tour. Lorsqu’un ride-through n’est plus possible, la pénalité de vingt secondes s’applique alors."

Cette différence de sanction a provoqué la colère de certains concurrents, se sentant lésés par un ride-through leur ayant coûté plus de temps que les 20 secondes ajoutées au temps de course de Morbidelli et Cortese. "Nous avons conscience que ces vingt secondes n’équivalent pas forcément au temps perdu dans un ride-through, suivant le circuit. Nous avons demandé à la Commission Grand Prix de se pencher sur ce point", précise par conséquent Mike Webb.

Néanmoins, le directeur de course rappelle que l'étude des images est essentielle pour statuer sur ces questions : "Certains teams nous ont aussi dit que ce départ anticipé de Franco Morbidelli était une évidence. Mais toute chose évidente doit pouvoir se vérifier, c’est d’ailleurs pour cela que nous avons des caméras atteignant des taux de précision de 500 images par seconde. Grâce à ces caméras, il nous est clairement possible de dire si un pilote a bougé ou pas au moment du départ. Le signal télévisé nous montrait les motos mais pas les feux dans le même cadre. De la même façon, nous ne pouvons pas se fier au commissaire sur la grille. Donc ce qui paraît une évidence à la télévision, ne l’est pas en réalité."

"Un départ anticipé est le fait de partir avant que les feux ne s’éteignent, peu importe si le pilote bénéfice d’un réel avantage. Il y a également sanction lorsqu’un pilote bouge sur la grille, même si ce dernier s’immobilise aussitôt", rappelle Mike Webb. "Dans ce cas, nous regardons s’ils ont beaucoup bougé, quelle est la position qu’ils avaient très exactement au moment du départ. Tous les départs anticipés que nous avons pénalisés au Qatar, étaient des cas 'classiques' où le pilote s’avance très légèrement."

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