Johann Zarco pourrait être titré ce dimanche

Installé en tête du Championnat depuis le Grand Prix d'Argentine, Johann Zarco jouit désormais d'une avance de 93 points, avec six victoires à son actif cette saison. Voilà qui le place en position de coiffer la couronne dès ce Grand Prix d'Aragón, alors qu'il reste encore cinq manches à disputer.

Il doit pour cela marquer 7 points de plus que le Champion du Monde en titre, Tito Rabat, et ne pas en perdre plus de 10 sur Alex Rins, actuellement classé troisième. Septième au termine de la première journée d'essais sur un circuit que ses rivaux ont arpenté en essais privés, c'est de la première ligne que le Français s'élancera dimanche à 12h20 pour tenter de mettre un terme au suspense... Une première ligne qu'il partagera avec ses deux rivaux!

"Je ne connais qu'une option : si je gagne la course, Tito doit faire troisième," a retenu le Cannois, qui tente comme il le peut de ne pas se laisser gagner par le stress de l'enjeu. "Il pourrait y avoir de la pression à l'idée de se battre pour le titre, mais ce n'est finalement pas le cas parce que mon avance au Championnat a augmenté à chaque course."

"Le plus important c'est le titre, peu importe où je le décroche," assure-t-il, déjà prêt à défendre sa couronne la saison prochaine. "J'ai cinq courses à faire avec cette avance. Tout va bien pour moi, alors on va continuer à travailler et à faire notre boulot comme on le fait maintenant. C'est la meilleure façon d'atteindre ce très bel objectif qu'est le titre."

Invaincu depuis Brno, Johann Zarco est devenu le premier pilote français à avoir remporté trois Grands Prix consécutifs et pourrait égaler le record de Toni Elias s'il remportait un quatrième succès de suite ce dimanche.

Mais il nourrit un objectif hautement plus ambitieux que la victoire en Aragón : il est en passe de devenir le premier tricolore couronné Champion du Monde dans la catégorie intermédiaire depuis Olivier Jacque en 2000, le premier toutes catégories confondues en Grands Prix depuis le sacre 125cc de Mike di Meglio en 2008.