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Interview

Quartararo garde le cap et ne veut pas "brûler les étapes"

En changeant d'équipe et de moto pour la quatrième fois en quatre ans, le Niçois doit miser sur sa capacité d'adaptation pour réussir son nouveau défi, mais il veut prendre le temps de bien faire.

Fabio Quartararo, Speed Up Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Fabio Quartararo a ouvert au Qatar un nouveau chapitre de son parcours, en disputant son premier Grand Prix au guidon de la Speed Up, la machine qui lui est à présent confiée pour sa deuxième année en Moto2. Un premier round compliqué, qui l'a vu se bagarrer juste en dehors des points et finalement accrocher la 20e place, mais dans un contexte de profonds changements le Français préfère se projeter sur l'avenir plutôt que s'appesantir sur un résultat brut loin de ses ambitions.

"Vraiment difficile", résume-t-il auprès de Motorsport.com. "On est arrivés là-bas pratiquement sans aucune base suite aux essais, parce qu'on a dû changer de matériel. Les trois premières séances servaient vraiment à se mettre dans le bain et on n'a véritablement eu que la qualif pour essayer d'améliorer les réglages de la moto, avec en plus des températures totalement différentes dans la journée et dans la nuit."

"Je crois donc que cette course était comme un test. On sera déjà beaucoup plus prêts pour le prochain Grand Prix", assure Fabio Quartararo, qui au cours des derniers mois a dû prendre ses marques avec une nouvelle moto, mais aussi composer avec des changements de suspensions compliquant quelque peu son adaptation.

Quant au fait d'être passé de la moto la plus présente sur la grille, la Kalex, à l'une des moins représentées, ce ne doit pas être un frein pour le jeune pilote du Speed Up Racing. "Je pense que ça n'est pas vraiment un inconvénient, car pour moi la moto a un gros potentiel. Il faut juste réussir à la mettre au point, simplement travailler sur le réglage de la moto et aussi sur mon style de pilotage, qui changera un petit peu de l'année dernière car c'est une moto complétement différente."

"Il ne nous manque pas énormément, juste quelques points de pilotage, quelques réglages et je pense qu'on pourra être beaucoup mieux", estime Fabio Quartararo, qui en appelle à la patience : "On ne peut pas changer en une couse, il faut donc du temps."

Fabio Quartararo, Speed Up Racing

La patience doit aussi être le maître-mot à plus grande échelle lorsque l'on évoque la carrière du jeune Niçois. Arrivé en Championnat du monde il y a trois ans, grâce à un changement de règlement qui permettait alors aux pilotes de moins de 16 ans d'intégrer le Moto3 mondial s'ils avaient remporté au préalable un titre en CEV, Quartararo était précédé par sa réputation de "nouveau Márquez". Pourtant, malgré de premières poles et de premiers podiums dès cette saison de rookie, la confirmation a tardé à venir.

Si son passage au Moto2 au bout de deux ans a pu surprendre les sceptiques, El Diablo n'a pas de regrets et continue à tracer sa route sans s'inquiéter des délais qu'il lui faut pour percer. "Je pense avoir fait le pas en Moto2 quand il fallait. Il faut continuer à travailler pour réussir à faire des bons résultats", martèle-t-il.

"Je pense tout simplement qu'il me faut de l'expérience", poursuit-il. "Je savais que ce serait compliqué de m'installer aux avant-postes dans cette catégorie, mais je prends mon temps. J'ai 18 ans, je vais avoir 19 ans cette année [le mois prochain, ndlr], donc il faut que je m'habitue, il ne faut pas brûler des étapes."

Zarco : "Ne lâche pas prise"

Fabio Quartararo ne pourrait trouver meilleur modèle que Johann Zarco. De neuf ans son aîné, le pilote MotoGP a lui aussi connu cette phase d'adaptation et le besoin de patience qu'elle impose à ces compétiteurs. Et le sait mieux que personne que tenir bon peut mener très loin.

"L'expérience, à cette vitesse-là, ça sert beaucoup", juge le pilote Tech3. "Rien qu'une Moto2 ça roule à 250 km/h, dès que tu accélères tu es rapidement à 220-230 km/h. Avoir du métier et connaître les pistes, savoir ce qui va se passer sur chaque piste, cela sert donc beaucoup."

"Il est doué de toute façon, il a une capacité à conduire une moto à la limite, [il lui faut] donc être malin et ne pas lâcher prise. Il est jeune et il peut comprendre et passer le cap. C'est mon conseil : ne lâche pas prise et garde cette envie pour y arriver, ça peut marcher."

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