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Qui pour succéder à Johann Zarco en 2017 ?

Après deux ans de domination, Johann Zarco est finalement parti rejoindre le MotoGP. Plus d'une trentaine de pilotes seront donc présents ce week-end sur la grille de Losail, avec une seule idée en tête : succéder au Français.

Podium : le vainqueur Johann Zarco, Ajo Motorsport

Podium : le vainqueur Johann Zarco, Ajo Motorsport

Gold and Goose / Motorsport Images

Dominique Aegerter, Kiefer Racing

Dominique Aegerter, Kiefer Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

2017 sera-t-elle l'année du renouveau pour Aegerter ? Plusieurs éléments permettent de le penser, alors que le Suisse sort de deux saisons difficiles avec l'équipe qui l'accompagnait jusqu'ici depuis ses débuts en Moto2, en 2010 : Technomag. Après avoir atteint un pic en 2014, lorsqu'il avait décroché ce qui reste sa seule et unique victoire et pole position dans la catégorie sur la manche allemande, le passage d'une machine Suter à Kalex a été difficile à digérer pour l'Helvète. Mais ce dernier a plusieurs raisons d'espérer pour 2017 : l'arrivée dans une équipe allemande, le Kiefer Racing, qui lui octroiera une proximité linguistique, voire même culturelle, et les grandes retrouvailles avec le châssis Suter, sur lequel il a toujours été plus à l'aise. De quoi aborder la nouvelle saison avec optimisme.
Francesco Bagnaia, Sky Racing Team VR46

Francesco Bagnaia, Sky Racing Team VR46

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

L'un des rookies du Moto2 cette saison. Après une dernière saison en quart de litre où il s'est distingué, avec deux victoires acquises à Assen puis à Sepang, l'un des protégés de Valentino Rossi et membre de la VR46 Academy s'est vu récompensé de ses efforts par un guidon en Moto2 cette année au sein du Sky Racing Team. Pecco Bagnaia s'est même vu confier, sur un pari, dans la foulée de sa victoire en Malaisie, un test sur une Ducati de MotoGP. Rien que ça ! Reste à savoir si cela est annonciateur de son avenir en mondial...
Lorenzo Baldassarri, Forward Racing

Lorenzo Baldassarri, Forward Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Un autre pilote italien élevé au biberon de la VR46 Riders Academy, mais qui présente un peu plus de bouteille en Moto2 que Bagnaia ! Lorenzo Baldassarri constitue à n'en pas douter la figure montante de la moto italienne. Après un premier succès décroché l'an passé à Misano, le transalpin devrait profiter cette saison des départs de Johann Zarco, Álex Rins, Sam Lowes et Jonas Folger dans la catégorie reine pour jouer la gagne en Moto2. Baldassarri évoluera en outre pour la troisième année au sein du team Forward. Une stabilité gage de confiance accrue, et qui en fait un candidat sérieux pour le titre cette saison.
Brad Binder, Red Bull KTM Ajo

Brad Binder, Red Bull KTM Ajo

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Brad Binder sera à coup sûr l'impétrant à surveiller cette saison. Tout auréolé de son titre de Moto3, le Sud-Africain entend bien poursuivre son ascension cette année dans la catégorie supérieure. Pour ce faire, celui-ci a voulu jouer la continuité en poursuivant en Moto2 au guidon d'une KTM. La marque autrichienne a d'ailleurs mis les petits plats dans les grands pour la prochaine saison, avec une toute nouvelle machine dotée de suspensions WP, qui devrait donner à Binder l'opportunité de jouer les premiers rôles.
Yonny Hernández, AGR Team

Yonny Hernández, AGR Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

C'est assez rare pour être souligné : le Moto2 accueillera dans ses rangs cette saison un pilote en provenance du... MotoGP ! En effet, après cinq ans passés à végéter dans la catégorie reine, notamment chez Pramac puis Aspar, le Colombien a pris l'humble décision de repartir d'une feuille blanche dans la catégorie intermédiaire en 2017. Et malgré cette trajectoire peu orthodoxe, l'expérience accumulée par le natif de Medellín devrait peser favorablement dans la balance. D'autant plus qu'il évoluera au sein du team AGR, au guidon d'une Kalex, soit l'un des châssis les plus performants du plateau jusqu'ici.
Thomas Lüthi, CarXpert Interwetten

Thomas Lüthi, CarXpert Interwetten

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Voilà un pilote qui souhaitera prendre sa revanche en 2017. Candidat malheureux dans la course au titre face à Johann Zarco l'an passé, Thomas Lüthi a finalement dû se contenter d'une place de dauphin en dépit d'une fin de saison très compétitive, avec trois succès lors des sept dernières courses. Las, le pilote suisse a fait les frais d'un début de saison laborieux, malgré une première victoire lors de la manche d'ouverture au Qatar. Nul doute que celui-ci voudra débuter le nouvel exercice sur les chapeaux de roues, en dépit d'essais de pré-saison compliqués, marqués par une adaptation difficile au nouveau châssis Kalex, qu'il juge trop rigide, et par plusieurs chutes. Impossible cependant de l'exclure de la course au titre pour 2017.
Luca Marini, Forward Racing

Luca Marini, Forward Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Il est légitime de s'interroger sur le fait qu'être le demi-frère d'un illustre pilote peut être une source de motivation ou de pression néfaste à la performance. Sans doute un peu des deux, mais il reste que la comparaison est facile entre Luca Marini et Valentino Rossi. Alors que le Docteur avait décroché son premier succès en mondial dès l'âge de 17 ans, Marini est toujours à la recherche d'une première victoire. Mais c'est oublier que l'Italien n'aborde que sa seconde saison à temps plein en mondial. Avec un premier round d'observation en 2016, il sera donc intéressant de voir si celui-ci est fait du même bois que le numéro 46...
Álex Márquez, Marc VDS

Álex Márquez, Marc VDS

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Après avoir décroché le titre Moto3 en 2014, beaucoup pensaient qu'Álex Márquez allait emboîter le pas de son triple Champion du monde de grand frère. Mais les choses ne se sont finalement pas passées comme espérées, avec de nombreuses chutes qui sont venues émailler la saison de l'Espagnol. L'année suivante n'a pas forcément été meilleure, avec seulement un podium en Aragón comme seul pain blanc, le seul à son actif jusqu'ici. Mais les choses pourraient bien changer en 2017, alors qu'Álex Márquez a été l'auteur d'essais probants, marqués par le meilleur temps absolu à Jerez, puis le troisième lors des derniers tests au Qatar. Mais encore faut-il que l'Ibère convertisse ces bons résultats en course...
Franco Morbidelli, Marc VDS

Franco Morbidelli, Marc VDS

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Franco Morbidelli doit commencer à trouver le temps long. Après quatre années passées en Moto2, l'Italien court toujours après sa première victoire dans la catégorie. Il y est passé tout près à plusieurs reprises l'an dernier, terminant quatre fois à la deuxième place, pour un total de huit podiums sur l'ensemble de la saison. Il fait donc peu de doute que l'objectif de Morbidelli en 2017 sera plus que jamais la victoire. Voire davantage : avec les départs de Johann Zarco et d'Álex Rins vers le MotoGP, il ne reste que Thomas Lüthi comme pilote ayant fini devant lui au dernier classement général. Le transalpin n'a donc pas d'excuses cette année, et pourrait très bien se prendre à rêver d'un titre. Pour le moment, il semble parti du bon pied en ayant réalisé, à Jerez puis Valence, le meilleur chrono absolu des essais.
Takaaki Nakagami, Idemitsu Honda Team Asia

Takaaki Nakagami, Idemitsu Honda Team Asia

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Le chemin du succès a été long pour le jeune pilote nippon, présent en Moto2 depuis 2012. Il aura en effet fallu attendre l'an dernier pour voir le Japonais s'imposer, sur le circuit d'Assen aux Pays-Bas. Discret jusqu'ici, cette victoire a fait office de déclic pour le pilote de l'équipe Idemitsu, qui a enchaîné deux autres podiums par la suite. Rapide, Nakagami sait aussi se montrer opportuniste, comme ce fut le cas lors des derniers essais de pré-saison au Qatar, lors desquels il a profité d'une éclaircie dans une météo calamiteuse pour s'emparer du meilleur temps absolu. Un cocktail qui pourrait bien faire mouche en 2017.
Jorge Navarro, Federal Oil Gresini Moto2

Jorge Navarro, Federal Oil Gresini Moto2

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Jorge Navarro est passé par tous les états en 2016. Vainqueur de son premier Grand Prix en Catalogne, l'Espagnol a dû manquer la course suivante à Assen en raison de fractures au tibia et au péroné survenues lors d'un entraînement. Rapidement remis en selle, celui-ci s'est remobilisé malgré tout pour arracher une seconde victoire en Aragón, et boucler le championnat à la troisième place. Une ténacité et une pointe de vitesse qui lui ont valu de faire le grand saut cette année en Moto2, et qui pourraient bien être de sérieux atouts face à une concurrence très relevée.
Miguel Oliveira, Red Bull KTM Ajo

Miguel Oliveira, Red Bull KTM Ajo

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Il faudra garder un œil attentif sur les performances de Miguel Oliveira cette saison. Passé à un cheveu du titre honorifique de Rookie de l'année en 2016, le Portugais a connu un hiver studieux, claquant le meilleur chrono à Valence, avant de signer la troisième place aux temps combinés à Jerez, et la cinquième à Losail. 2017 sera par ailleurs marqué du sceau des retrouvailles puisque le Lusitanien fait partie du projet KTM en Moto2, avec la structure Ajo dans laquelle il avait déjà évolué en 2015 en quart de litre. Il y retrouvera d'ailleurs son ex-coéquipier et Champion en titre de Moto3, Brad Binder, pour former l'un des duos les plus prometteurs de cette saison. À plus forte raison que la marque autrichienne semble bien décidée à mettre un terme à l'hégémonie Kalex dans la catégorie intermédiaire...
Axel Pons, RW Racing GP

Axel Pons, RW Racing GP

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Si la carrière d'Axel Pons semblait stagner en Moto2 jusqu'en 2015, l'Espagnol lui a finalement donné un coup de fouet l'an passé en réalisant, de loin, sa meilleure saison dans la catégorie. Avec sept podiums et une première ligne au Grand Prix de Malaisie, celui-ci s'est fait remarquer et participera à sa huitième saison en Moto2 au sein de la nouvelle équipe RW Racing GP. À voir donc si le matériel mis à sa disposition lui permettra de poursuivre sa progression en 2017.
Edgar Pons, Pons HP 40

Edgar Pons, Pons HP 40

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Le petit frère d'Axel, précédemment cité. La moto est une affaire de famille chez les Pons, et l'aîné Edgar ne fait pas exception. En 2016, le début de sa première saison en tant que titulaire en Moto2, au sein de l'équipe de son père, le team Paginas Amarillas HP40, a ressemblé en tout point à un faux départ. Après une chute lors de la première manche, celui-ci a ensuite dû déclarer forfait pour quatre courses en raison d'un cas grave d'hépatite A. Pas facile dans ces conditions d'être à l'aise. Le pilote espagnol remet donc l'ouvrage sur le métier cette saison et essayera enfin de faire ses preuves.
Fabio Quartararo, Pons HP 40

Fabio Quartararo, Pons HP 40

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Johann Zarco parti en MotoGP, la France est désormais représentée par Fabio Quartararo en Moto2 ! Le Niçois a rejoint les rangs cet hiver de l'équipe Paginas Amarillas HP40, et tentera d'émuler les performances de l'illustre Cannois. Quartararo a réalisé des essais solides durant la pré-saison, devançant son coéquipier Edgar Pons pour toujours figurer dans le top 10 aux temps combinés. Au Qatar, pour les ultimes répétitions avant le lever de rideau du championnat en fin de semaine, il s'est ainsi emparé du septième chrono global. De bon augure pour la course...
Marcel Schrötter, Dynavolt Intact GP

Marcel Schrötter, Dynavolt Intact GP

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Marcel Schrötter espère bien donner un nouvel élan à sa carrière en rejoignant les rangs de l'équipe Dynavolt Intact GP. Après quatre années passées sur Kalex, la structure allemande utilisera en 2017 des châssis Suter, à l'occasion du grand retour du constructeur suisse dans la catégorie. Un projet qui plaît au pilote germanique, satisfait du premier feeling avec sa nouvelle machine, comme l'a témoigné sa troisième place lors des essais de Valence.
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