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Zarco - "Retrouver la hargne qui m'a fait gagner des courses"

Fort de son premier titre de Champion du monde, Johann Zarco est reparti cette année à l'assaut du Moto2. Un défi de taille, qu'il entend remporter en s'appuyant sur son expérience et un mental plus solide que jamais.

Johann Zarco, Ajo Motorsport

Johann Zarco, Ajo Motorsport

Johann Zarco, Ajo Motorsport
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Johann Zarco, Ajo Motorsport
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Johann Zarco, Ajo Motorsport, Kalex
Johann Zarco, Ajo Motorsport
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Johann Zarco, Ajo Motorsport
Johann Zarco, Ajo Motorsport
Johann Zarco, Ajo Motorsport
Johann Zarco, Ajo Motorsport

L. B., Le Mans - À l'heure où le paddock a investi Le Mans, le Cannois n'affichait qu'une victoire à son compteur. Si ce score est similaire à celui qui était le sien l'an dernier à pareille époque, sa position au championnat est, elle, moins favorable puisqu'il menait déjà la hiérarchie il y a un an, alors qu'il compte aujourd'hui 16 points de retard sur le leader. Force est de constater que la concurrence s'est aguerrie et que le Champion du monde en titre devra mener une course de fond s'il veut devenir le premier pilote à être doublement couronné en Moto2.

Pourtant, c'est un Johann Zarco détendu qui a accordé un entretien à Motorsport.com. Si un premier test avec Suzuki lui permettra de bientôt toucher du doigt la catégorie reine, il s'attache pour l'heure à focaliser son attention sur sa campagne mondiale, sans aucune intention de faire les choses à moitié, et s'enrichit de cette nouvelle expérience au lieu de se laisser atteindre.

Quel regard portes-tu sur ton début de saison ?

"C'est un début de saison intéressant. Je suis moins dominant que début 2015, j'ai eu des difficultés et je me suis rendu compte que si je voulais gagner des courses, je ne pouvais pas faire du copier-coller de 2015. Il faut vraiment que je trouve le bon feeling, celui de 2016. Mentalement, c'est très intéressant d'avoir eu ces difficultés car cela me fait vraiment grandir. Les leçons sont bonnes à prendre. J'ai l'objectif d'être Champion du monde une deuxième fois et, pour l'instant, on est dans le coup. La performance est là, il faut être meilleur, mais cela se joue à peu de choses."

Qu'est-ce qui a changé la donne : est-ce que cela vient de toi et de ta moto ou de la concurrence ?

"C'est un peu un ensemble. La moto est passée du châssis 2014 au châssis 2016, ce sont de petites différences, mais qui peuvent se sentir davantage sur certains circuits. Ceci dit, la moto semble aller plus vite, car les chronos se sont améliorés au Qatar et au Texas, et même à Jerez le rythme était assez soutenu. Et puis, la concurrence a bien travaillé cet hiver pour se dire 'Maintenant, ça peut être mon tour'. Tout le monde pousse énormément, ça va très, très vite en Championnat du monde. Pour ma part, il était important de savoir que j'étais capable de devenir Champion du monde, mais il faut retrouver cette même hargne qui m'a fait gagner des courses."

Est-ce qu'il y a une sorte de moment de relâchement une fois que le titre est atteint ?

"C'est sûr qu'après avoir atteint son objectif, il faut savoir en fixer un autre, qui s'ancre bien dans la tête, parce que sinon on n'avance plus. On en apprend tous les jours, et si on reste sur ce que l'on sait, on perd. Le Championnat du monde, c'est un Graal à aller chercher, c'est le sommet. Il peut y avoir, non pas un relâchement, mais un soulagement de l'avoir atteint. Cependant, on se rend vite compte qu'il en faut plus, la vie ne s'arrête pas là, il faut continuer après."

Personne n'a encore remporté deux titres en Moto2. Quels sont selon toi tes points forts pour y parvenir ?

"Je dirais l'équipe, qui est bien autour de moi. Laurent [Fellon, son manager], qui va rester toujours dans cette mentalité de guerrier et chercher à ce que je sois performant, parce qu'il est exigeant de ce côté-là et surtout franc. Et puis ceux qui ont réussi à le faire et ceux qui n'ont pas réussi me servent d'exemple. Donc trois choses, l'équipe, Laurent, et le vécu des autres pilotes."

Il faut dire aussi que Tito Rabat avait joué de malchance pendant l'année de défense de son titre, puisqu'il avait été blessé.

"Exactement, mais c'est à prendre en compte aussi : la blessure qu'il a eue, ses difficultés, ainsi que les moments où il a été fort. Ça a été un battant jusqu'au bout. J'ai eu le titre quand il a déclaré forfait après s'être blessé, mais j'étais parti pour le Japon pour gagner. L'expérience des autres, il faut la prendre en compte pour soi aussi."

Est-ce à dire que, sur une course que tu ne peux pas remporter, tu te contenterais d'une 5e ou 6e place en te montrant prudent pour ne pas te blesser ?

"Non, on ne pense pas comme ça au moment de la course. Chaque début de week-end, on est dans l'esprit que l'on va aller gagner. Ensuite, en course, on évalue les forces des autres, on voit si on peut gagner ou non et l'analyse se fait là, mais jamais en se disant que l'on ne veut pas se blesser, parce que sinon on est au-delà de la 15e place."

On a le sentiment que tu as vraiment trouvé chez Ajo un environnement dans lequel tu t'épanouis.

"Ajo sait vraiment trouver des hommes rigoureux, d'expérience et qui font en sorte que je sois sûr de tout le côté technique. C'est vraiment l'esprit Ajo : le côté moto va être assuré et cela peut soulager grandement un pilote. C'était déjà le cas en 2011, j'ai retrouvé ce même soulagement en 2015 et ça continue de plus belle en 2016 parce qu'ils me connaissent encore mieux. Les discussions qu'on a sont vraiment bonnes et intéressantes."

Il y a un véritable échange technique avec eux ?

"Technique, et même psychologique. On parle de technique de course ou de stratégie, de l'expérience des autres à prendre en compte, de comment ils l'ont vécu, de comment moi je le vis. C'est une très bonne entente."

Quant à te motiver ou te canaliser, c'est le rôle de Laurent ?

"C'est ça. Il me calme, il fait en sorte que je sache gérer cela. Je suis assez grand pour le faire, il faut juste que je sache analyser et souffler au moment où cette tension peut arriver, puis rester simple, comme un enfant. La motivation, elle est là de toute façon, j'ai eu tout l'hiver pour accepter le titre et ça repart. Lorsque la saison commence, il y a plein de petites choses qui se mettent dans la tête et qui font que l'objectif devient de plus en plus clair."

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