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Interview

Danny Kent – Premier champion britannique depuis Barry Sheene

Danny Kent a mis un terme cette année à la très longue attente du peuple britannique pour voir un des siens couronné Champion du Monde en Grands Prix.

Le Champion du Monde 2015 Danny Kent, Leopard Racing
Le Champion du Monde Moto3 Danny Kent, Leopard Racing Honda, le Champion du Monde MotoGP Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing, et le Champion du Monde Moto2 Johann Zarco, Ajo Motorsport Kalex
Danny Kent, Leopard racing
Danny Kent en pole position, Miguel Oliveira deuxième, Zulfahmi Khairuddin troisième
Danny Kent, Leopard racing
Danny Kent, Leopard Racing, Efren Vazquez, Leopard Racing et Joan Mir, Leopard Racing
Danny Kent, Leopard Racing
Danny Kent, Leopard Racing
Le Champion du Monde 2015 Danny Kent, Leopard Racing
Miguel Oliveira, Red Bull KTM Ajo mène devant Karel Hanika, Red Bull KTM Ajo
Danny Kent, Leopard Racing
Danny Kent, Leopard Racing et Hiroki Ono, Leopard Racing
Le Champion du Monde 2015 Danny Kent, Leopard Racing

Le chemin qui a mené Danny Kent au titre Moto3 n’a pas été dépourvu d’embûches et ce n'est qu'au terme d’une finale électrisante en Espagne que le jeune pilote (il a fêté ses 22 ans cette semaine) a remporté la couronne qui lui semblait destinée dès le début de la saison.

Dans une interview exclusive accordée à Motorsport.com, Kent raconte sa fin de saison difficile, sa brillante course à Valence et sa confrontation avec Miguel Oliveira. Il livre également ses impressions après ses premiers tests Moto2 et les raisons qui expliquent son refus de monter directement en MotoGP.

Comment se sent-on lorsque l'on est le premier Britannique Champion du Monde en Grands Prix après une si longue attente?
C’est une sensation incroyable, et pas seulement parce que cela fait 38 ans qu’un pilote britannique n’a pas été sacré champion dans ce paddock. C’est donc un rêve qui devient réalité. Tout le travail que j’ai accompli étant jeune et tous les sacrifices consentis par mes parents ont finalement payé.

Tu as dominé la première partie de la saison avant de connaître des moments difficiles. Pourquoi?
L’année s’est déroulée en deux parties. J’ai été très fort durant la première moitié de la saison avec six victoires et quatre pole positions. J’ai mené le championnat dès la deuxième course, et je suis parvenu à me bâtir une avance sur mes rivaux. Pendant la seconde moitié de la saison, je suis devenu l’homme à battre! Nous avons d'abord profité d’un avantage sur les autres, mais nous nous sommes fait rattraper et la compétition est devenue très forte. KTM a beaucoup amélioré sa machine, et Miguel [Oliveira] a très bien piloté. Lors des quatre dernières courses de la saison, je ne voulais pas prendre de risques et perdre des points en commettant des erreurs stupides. J'ai finalement décroché le titre à Valence.

Parle-nous de cette fameuse finale en Espagne.
Je ne dirais pas que ce fut la course la plus difficile de ma carrière. J'ai connu de mauvaises qualifications, c'était donc assez angoissant car je devais terminer dans les quatorze premiers [pour être titré] et je ne m'étais qualifié qu'en 18e position. Compte tenu de mon rythme en essais libres, je savais que je pouvais y arriver et j'ai pris un bon départ. Je dois avouer que les quatre derniers tours furent les plus longs de ma vie! Je savais que je devais juste faire attention et passer la ligne d’arrivée.

Pourquoi avoir décliné plusieurs propositions pour monter directement en MotoGP l’an prochain?
J'avais trois propositions pour aller en MotoGP [de la part de Pramac, Aspar et Avintia], mais j'avais plusieurs raisons de ne pas les accepter. L’une d’elles est que ces offres n’étaient pas géniales. J'ai donc décidé de rester dans la même équipe et de garder le même team afin d'essayer de connaître une bonne saison en Moto2. Tous les contrats de pilotes d’usine en MotoGP se termineront fin 2016; mon but est donc d'intégrer directement une écurie Factory. Alex Rins a démontré ce que l'on peut faire lors d'une première année en Moto2. Il a gagné des courses et a roulé à l’avant du peloton. Si je peux y parvenir moi aussi, j’aurai une bonne chance de monter en MotoGP en 2017.

Quels sont tes objectifs pour cette saison en Moto2?
Je ne me suis pas fixé d’objectif précis. Je veux travailler dur physiquement durant l’hiver et j'ai déjà effectué deux journées d’essais à Jerez. Ca s'est très bien passé. J’ai roulé plus vite à Jerez [sur la Kalex] que je ne l’avais fait en 2013 avec la Mistral 610 [de Tech3]. C’est donc un bon début.

Quelles premières impressions t'a données la Kalex en essais?
J’ai eu un très bon feeling avec la Kalex sur ces premiers essais. Revenir en Moto2 après le Moto3 rend toutefois la comparaison difficile, parce que je suis parti deux ans. En tout cas, j’ai beaucoup de choses à apprendre. Je suis habitué au pilotage de ma machine de Moto3, alors je vais devoir modifier mon style. Je suis content de travailler avec Miguel, car nous sommes de bons amis. Leopard est une excellente équipe, avec les deux meilleurs pilotes Moto3 et un team solide pour nous appuyer.

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