Pourquoi Valentino Rossi assiste aux départs des courses Moto3
Chaque dimanche, c'est un rituel auquel il ne déroge pas. Valentino Rossi s'installe sur le muret des stands et assiste au départ de la course Moto3, la première catégorie à concourir avant l'entrée en scène des Moto2, puis des MotoGP.
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Gold and Goose / Motorsport Images
D'aucuns peuvent penser que le vétéran du plateau - qui, à bientôt 38 ans, s'apprête à entrer dans sa 22e saison mondiale - est ainsi fidèle à la course de la plus petite cylindrée par pure passion, ou que c'est le professionnalisme du directeur d'équipe et d'académie qui parle. Et c'est juste, en un sens, Rossi confirmant il y a encore quelques jours dans une interview sur Radio Deejay, en Italie : "Je vais voir la course Moto3. J'adore ça, parce qu'il y a nos pilotes."
Soit. Mais ce n'est pourtant pas la seule raison qui explique que Valentino Rossi assiste à ce moment avec autant d'assiduité. Il s'avère qu'il cherche également à observer avec attention les personnages-clés de la procédure de départ, ceux qui sont en charge d'exposer le drapeau rouge et d'éteindre les feux.
"Tu vas voir comment l'homme du drapeau et celui des feux se sentent ce jour-là", expliquait-il dans la même interview, l'expérience lui ayant appris que le déroulement de la procédure sur la première course annonçait celui des suivantes.
Il observe donc avec une attention toute particulière l'homme qui se tient posté à l'avant de la grille et qui dresse le drapeau rouge face aux pilotes lorsqu'ils s'installent à leur emplacement à la fin du tour de chauffe, puis qui libère la piste lorsque tous sont prêts.
"Quand le drapeau se déplace, on doit mettre l'embrayage, enclencher le rapport, et on ne peut pas rester longtemps sur l'embrayage sinon il brûle", explique Rossi. "L'homme doit sortir de la piste, or il y a des circuits sur lesquels l'ouverture est juste à côté et d'autres où il doit marcher un peu plus, ce qui modifie de quelques secondes la procédure."
Une fois que l'homme au drapeau est sorti de scène, toute l'attention se porte sur celui qui est en charge de manuellement afficher les feux rouges, puis de les éteindre pour donner le coup d'envoi de la course. "Il faut qu'il reste affiché entre deux et cinq secondes", précise Rossi. "À mon avis, ça ne peut pas toujours être identique, sinon, si tu sais que c'est au bout de deux secondes, tu peux légèrement anticiper le départ. Ça permet donc de rester vigilant."
"Tout le monde le fait", sourit l'Italien au sujet de ce rituel, si précieux pour se plonger dans l'ambiance. "C'est bien parce que tu vas sentir l'odeur de la grille de départ, tu vas comprendre ce qui va se passer pour toi une heure et demie plus tard, parce que tu auras déjà été sur place. L'ambiance qu'il y a sur la grille, c'est le top."
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