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Quartararo, petit prodige deviendra grand

Il a fait une entrée remarquée en Championnat du monde l'an dernier et continue aujourd'hui son bonhomme de chemin. Fabio Quartararo apprend, encore et toujours, pour faire de la carrière qu'on lui promet une réalité.

Fabio Quartararo, Leopard Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Fabio Quartararo, Leopard Racing, KTM
Fabio Quartararo, Leopard Racing
Fabio Quartararo, Leopard Racing
Fabio Quartararo, Leopard Racing, KTM
Fabio Quartararo, Leopard Racing
Chute de Fabio Quartararo, Leopard Racing et Jorge Martin, Aspar Team Mahindra
Joan Mir, Leopard Racing et Fabio Quartararo, Leopard Racing
Fabio Quartararo, Leopard Racing
Fabio Quartararo, Leopard Racing
Fabio Quartararo
Fabio Quartararo, Leopard Racing
Fabio Quartararo, Leopard Racing
Fabio Quartararo, Leopard Racing
Fabio Quartararo, Leopard Racing
Le poleman Fabio Quartararo, Estrella Galicia 0,0
Fabio Quartararo, Leopard Racing
Fabio Quartararo, Leopard Racing

L. B., Le Mans - Son passage par le Championnat Moto3 espagnol a marqué les esprits, au point qu'il a pu faire son entrée sur la scène internationale avant ses 16 ans, grâce à la modification apportée à la règle sur l'âge minimum requis pour faire ses débuts.

Précoce, ambitieux… Les caractéristiques que décrivent ceux qui côtoient Fabio Quartararo dessinent le portrait d'un pilote au potentiel de champion. Et c'est précédé par sa réputation de "nouveau Marc Márquez" que le Niçois est arrivé en Mondial l'an dernier, fort de deux titres acquis dans le très réputé CEV, devenu la meilleure école des graines de champions.

Ses débuts sous les projecteurs internationaux ont confirmé son potentiel, avec de premiers tours en tête dès la manche d'ouverture, un premier podium sur la course suivante et une première pole position trois semaines plus tard.

Pourtant, même les plus grands talents doivent en passer par une phase d'adaptation et Fabio Quartararo a ensuite été confronté à des émotions plus contrastées. Des chutes, dont une à l'origine de son premier abandon alors qu'il disputait le Grand Prix de France, une victoire tant attendue qui se refuse à lui, puis une blessure qui l'a écarté durant près de deux mois.

"J'ai gagné en maturité, en confiance aussi et surtout en patience", assure Fabio Quartararo à Motorsport.com. Et cette expérience paye, à voir avec quel calme il accepte les résultats de son début de championnat 2016 : "Sur les trois premières courses de cette saison, l'année dernière je serais peut-être tombé, parce que j'aurais voulu terminer 9e ou 10e. Au lieu de ça, j'ai préféré terminer 13e."

La patience acquise par le jeune pilote n'efface pas ses ambitions et il n'entend pas en rester là. "Ça n'a pas été un début de saison simple. C'est sûr que c'était beaucoup plus facile l'année dernière : j'étais arrivé au Mans avec 52 points et je n'en avais que 9 cette année", résume-t-il.

Désireux de "reprendre les choses en main", Fabio Quartararo a retrouvé les avant-postes sur son Grand Prix national, dont il a décroché la 6e place après une course convaincante. S'il a disputé la première partie de l'épreuve à proximité immédiate des hommes de tête, un souci de grip l'a peu à peu éloigné pour l'opposer à Niccolò Antonelli, Andrea Migno et Nicolò Bulega, ce dernier finissant par le battre. Ce sera sa seule pointe de frustration, sachant qu'il s'agit tout de même de son meilleur résultat à ce stade de la saison.

De nouvelles habitudes à prendre

Après une première campagne sur Honda au sein de l'équipe dirigée par l'influent Emilio Alzamora, Fabio Quartararo a opté pour la KTM de Leopard Racing cette année. Un choix qu'il ne regrette pas, loin s'en faut, lui qui dit apprécier se sentir encadré par un groupe bienveillant et professionnel.

Face aux autres options qui se présentaient à lui après sa saison de rookie, le Niçois a pris une décision réfléchie. "Pour moi, c'était clair. Je [pouvais choisir entre] Estrella Galicia, le team Ajo et ce team, et on a vu que cette équipe avait le moins de points négatifs et le plus de positifs", explique-t-il. "L'ingénieur, Christian Lundberg, a vraiment été le plus grand point positif dans cette décision, parce que j'ai été Champion d'Espagne avec lui en 2013."

Ce changement implique cependant une phase d'adaptation avant de trouver ses marques. "Il faut vraiment du temps pour m'habituer à cette moto. On a trouvé beaucoup de points positifs sur la KTM, maintenant il faut vraiment bien les tester", souligne-t-il.

Classé dixième l'an dernier, Fabio Quartararo a dû accepter de laisser à d'autres les honneurs de la victoire, mais il n'est pas question que cela dure. Car son ambition ultime reste bel et bien le titre et il cela ne quitte pas son esprit. "On travaille énormément pour ça. Mais c'est vrai que c'est compliqué, il y a vraiment les meilleurs pilotes au monde ici", reconnaît le Niçois, lui-même fils d'un ancien Champion de France moto.

"Quand un pilote gagne le Championnat du monde, normalement il ne doit pas avoir plus de deux zéros. J'en ai déjà un, alors il faut que j'essaye de ne pas en avoir un deuxième, mais il faut surtout être régulier dans les résultats", analyse le jeune pilote. "Il faut avancer course par course, ne pas regarder le championnat pour l'instant. Le plus important c'est de faire le maximum, de penser course par course et à rien d'autre."

Une vie de nomade

Dix-huit Grands Prix dans l'année, dont six hors d'Europe, auxquels s'ajoutent les essais et les séances d'entraînement en motocross, à vélo, à pied… À tout juste 17 ans, Fabio Quartararo est loin de mener la vie de tout adolescent. "Les voyages, c'est ce qui change le plus. Depuis le début de saison, on est plus dehors que chez soi. Heureusement, j'aime bien voyager", sourit-il, habitué très jeune à vivre loin de sa famille.

Il est vrai que son accession au Championnat du monde n'a finalement pas changé grand-chose à son éloignement de Nice, le berceau familial, puisqu'il a posé ses cartons il y a des années chez son manager, Eduardo Martin. Une sorte de second père qui le guide dans les méandres du Championnat du monde et qui vient s'ajouter à une famille déjà très présente auprès de Fabio.

"On échange énormément", dira pudiquement le jeune pilote, visiblement épanoui et à l'aise dans ce monde exigeant de la compétition internationale. Et ce mental équilibré pourrait bien être la qualité la plus importante sur le long terme, pour celui qui peut ambitionner de construire une riche carrière.

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