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Il y a 20 ans, Aspar était poussé à la retraite par Rossi

Alors qu'il a décroché trois titres de Champion du monde 80cc ainsi qu'un sacre en 125cc dans la seconde partie des années 80, Jorge "Aspar" Martínez reconnaît que l'éclosion de Valentino Rossi a pesé dans sa décision de mettre un terme à sa carrière en 1997.

Valentino Rossi

Gold and Goose / Motorsport Images

Valentino Rossi, le Docteur aux 9 titres

Retour sur les grands moments de la carrière de Valentino Rossi, neuf fois champion du monde en Grands Prix moto.

Podium : victoire pour Valentino Rossi, Aprilia, devant Jorge Martinez, Aprilia, et Tomomi Manako, Honda
Valentino Rossi
Jorge Martinez, Aspar Racing Team Team Manager
Valentino Rossi, Aprilia, vainqueur de la course
Valentino Rossi, Aprilia
Valentino Rossi, Aprilia, fête son titre avec ses fans
Valentino Rossi, Aprilia
Valentino Rossi, Aprilia
Valentino Rossi, Aprilia, avec ses fans
Valentino Rossi
Alvaro Bautista, Aspar Team Aprilia, fête sa victoire et son titre de Champion du monde avec Jorge Martinez

Jorge Martínez, dit Aspar, est l'un piliers de la moto en Espagne, une référence grâce à ses quatre titres mondiaux en tant que pilote et à la place prépondérante que s'est constituée par la suite l'équipe qu'il dirige. Le 5 octobre 1997, alors qu'il venait de passer 15 ans en Championnat du monde, l'Espagnol raccrochait, se sentant poussé à la retraite en tant que pilote par l'émergence d'un nouveau phénomène nommé Valentino Rossi.

Arrivé sur la scène mondiale l'année précédente, à 17 ans, le jeune Rossi avait déjà de l'énergie à revendre et aucune timidité face aux vétérans qu'il affrontait. C'est d'ailleurs en s'opposant à Martínez que le pilote de Tavullia a fait ses gammes durant sa première saison, le tout agrémenté de quelques moments de tension. Comble de l'irrévérence, c'est même en battant au freinage celui qui était considéré comme une référence dans cet exercice que Rossi a remporté sa première victoire, à Brno, en 1996.

L'année suivante, l'Italien capitalisait sur cet apprentissage rapide et s'en allait conquérir son premier titre. Pour Aspar, alors âgé de 35 ans, c'en était trop. "J'ai vu arriver un gars qui se teignait les cheveux, qui portait des piercings et qui s'habillait en Superman sur sa moto, et j'ai dit : 'Bon, ça n'est pas pour moi !'" sourit aujourd'hui l'Espagnol dans un entretien sur le site officiel du MotoGP. "Ça a été un choc au début, en 1996. On s'est opposé quelques fois, une fois il m'a heurté, on s'est disputé et en 1997 Valentino Rossi m'a poussé à me retirer. L'histoire n'est donc pas si mauvaise !"

Jorge Martínez rappelle cependant que le talent du futur nonuple Champion du monde n'était pas la seule raison de son départ. "J'avais deux raisons", détaille-t-il. "Premièrement, Valentino Rossi est arrivé et cela a eu un certain impact. Deuxièmement, j'ai vu que les usines, en l'occurrence Aprilia à ce moment-là, m'utilisaient un peu comme le pilote expérimenté, le pilote technique, le pilote d'essais pour régler la moto et qu'ensuite ils donnaient le meilleur à Valentino. Pour un pilote, ça fait mal."

Triplement titré en 80cc, à l'époque où cette série était intégrée au Championnat du monde, Jorge Martínez a remporté le titre 125cc en 1988. Pour sa dernière saison mondiale, il s'est classé sixième de cette même catégorie, sans parvenir à remporter de victoire. Il s'est offert un dernier podium à Sentul, derrière Rossi, déjà titré cette année-là, et Sakata qui le sera l'année suivante, puis c'est sur une 13e place très éloignée du prestige de son palmarès qu'il a bouclé sa dernière course, à Phillip Island, le 5 octobre 1997.

"Ensuite j'ai regretté d'avoir dit 'OK, j'arrête'", reconnaît-il aujourd'hui. "En 1998, Sakata a gagné et je pense que j'aurais pu me battre pour le titre, mais quand je regarde en arrière, tout ce que j'ai pu vivre en tant que pilote, c'était magnifique."

Une fois son casque rangé au placard, Jorge Martínez s'est investi à la tête de son équipe, qu'il avait créée en 1992. "Franchement, les deux ou trois premières années, j'ai eu beaucoup de mal parce que je voulais enfourcher la moto et rouler avec mes pilotes, c'était difficile", admet-il, même si ce nouveau rôle a fini par lui rapporter d'autres satisfactions. Au fil des années, le team Aspar a fait du chemin et s'est imposé comme l'une des valeurs sûres du championnat, à la fois en MotoGP et dans les plus petites cylindrées, avec notamment quatre titres 125cc remportés avec Bautista (2006), Talmacsi (2007), Simon (2009) et Terol (2011).

"Je pense avoir été chanceux durant ma carrière sportive", souligne Jorge Martínez. "J'ai remporté quatre titres mondiaux, 37 victoires en Championnat du monde, beaucoup de bons résultats et, le jour où tu arrêtes, tu peux te dire : 'C'est génial ! J'aurais bien aimé que ça dure plus, mais c'est génial'."

Et puisque l'Histoire ne pouvait s'arrêter là entre les deux champions que sont Aspar et Rossi, l'un fait aujourd'hui courir les pilotes formés par l'Academy de l'autre. Ce fut le cas de Pecco Bagnaia par le passé et ce sera à nouveau le cas l'an prochain avec Andrea Migno.

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