Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Actualités

2019, "la meilleure saison" de Mir en termes d'apprentissage

Débutant en MotoGP l'année dernière, le Majorquin se prépare à aborder une deuxième saison avec Suzuki, alors qu'il a d'ores et déjà prolongé son contrat avec l'écurie de Hamamatsu pour deux ans de plus.

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Après une mise en route difficile sur les premières manches du championnat, Joan Mir, rookie en 2019, a commencé à accumuler les bons résultats en Catalogne, avant de subir un coup d'arrêt important à Brno. Lors des essais suivant le Grand Prix, l'Espagnol a lourdement chuté, se blessant au point de ne pouvoir participer aux courses suivantes, dont le GP de Grande-Bretagne, remporté par son équipier Álex Rins.

La deuxième partie de saison du Champion du monde Moto3 2017 allait néanmoins s'avérer solide, et à l'heure de tirer le bilan de cette première saison en catégorie reine, le numéro 36 n'avais pas à rougir. Si les coups du sort ont semblé s'accumuler, il ne renie pas un apprentissage très important, qu'il entend désormais mettre en pratique dès que sa deuxième saison débutera.

"L'année dernière, j'ai été assez malchanceux. Lors des Grands Prix où Álex est monté sur le podium, je ne pouvais pas vraiment être là. Austin était ma deuxième course en MotoGP, Jerez était ma quatrième et je suis tombé, mais la moto fonctionnait très bien. Et à Silverstone, je ne pouvais pas courir parce que j'étais blessé", explique-t-il à Motorsport.com en évoquant les courses lors desquelles son coéquipier a terminé dans le top 3. "Quand je suis revenu, lors de la course suivante à Misano, j'étais aux avant-postes et je me suis battu avec Álex. Pendant la dernière partie du championnat, j'étais avec lui et il n'a lui non plus obtenu [aucun podium]."

Lire aussi :

"Je pense qu'alors que les autres ont évolué, nous sommes restés là où nous étions, il nous a manqué quelque chose. La blessure a stoppé ma progression, mais je suis très satisfait de la manière dont ça s'est passé quand je suis revenu, toujours dans le top 8 et même dans le top 6. En 2019, j'ai été très malchanceux, mais ce fut une très bonne année en termes d'apprentissage."

S'il a pu apprendre énormément de son équipier Álex Rins, Joan Mir s'est aussi inspiré des autres pilotes de pointe du championnat. Il a ainsi appris à changer son approche sur la moto, en optant pour un style moins agressif : "Celui dont on apprend le plus, c'est toujours son coéquipier, car c'est avec lui que l'on compare les données. Mais j'ai beaucoup appris des meilleurs pilotes, ceux qui sont là pour gagner des courses. La position et la façon dont ils emmènent la moto, linéaire, parfaite... Ils semblent être très agressifs, mais en fait ils sont très doux dans leur façon de rouler. C'est en étant doux que l'on va plus vite, et c'est ce que j'ai eu le plus de mal à comprendre."

Le pilote Suzuki a également indiqué avoir adopté une approche très pragmatique concernant ce qu'il devait améliorer au fil des semaines lors de sa première année. Il lui reste encore énormément de choses à apprendre, mais Mir se montre encouragé par toutes les données accumulées pendant sa première saison, en attendant toujours la deuxième, retardée en raison de la pandémie de COVID-19.

Lire aussi :

"Je peux m'améliorer dans de nombreux domaines. J'ai eu beaucoup de réunions avec les techniciens à ce sujet, surtout avec mon chef mécano [Francesco Carchedi], je leur demande toujours ce que je peux améliorer, et il m'en disent de moins en moins. Au début, il m'a fait une feuille avec tous les aspects sur lesquels je pouvais travailler, et peu à peu la feuille s'est vidée, même s'il est clair que j'ai encore beaucoup de choses à apprendre."

"La saison dernière, je n'ai pas obtenu de très bons résultats, mais en termes d'apprentissage, c'était de la bombe, la meilleure. Je pense que je peux m'améliorer en étant plus fin, plus précis, en travaillant sur cette agressivité que j'ai eue toute ma vie, en la peaufinant sur les freins, en sachant compenser l'agressivité nécessaire sur les freins par la douceur qu'exigent les virages."

Propos recueillis par German Garcia Casanova

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Morbidelli est plus rapide qu'il ne l'a montré, selon son ingénieur
Article suivant Jorge Lorenzo au départ du prochain GP virtuel

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse