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Pour Aleix Espargaró, tout s'est joué sur deux moments-clés au Portugal

Aleix Espargaró a eu le sentiment que la course sprint s'était jouée "sur un moment" et que les qualifications sont par ailleurs devenues le rendez-vous le plus important du week-end, décisif pour le résultat final.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Aleix Espargaró a entamé sa saison avec un gain de 11 points, fruit de sa sixième place dans la course sprint et de la neuvième à l'arrivée de la course principale, au Portugal. Le pilote Aprilia, qui avait décroché la 12e position sur la grille de départ, estime que son week-end a été fortement impacté par deux moments-clés, à commencer par une erreur qu'il a commise en qualifications, difficile à dépasser dans le contexte du nouveau format des Grands Prix.

"J'ai fait une erreur en qualif, or cette année tout est une qualification. Tout est lié à notre position de départ sur la grille. Malheureusement, on n'a pas besoin d'avoir du rythme, tout est lié aux qualifs", a expliqué l'Espagnol, qui a fini dernier de la Q2 samedi midi.

"J'ai le sentiment que la séance la plus importante est celle qui ne rapporte pas de points : les qualifications. Chapeau à Brad [Binder] et Jack [Miller], qui ont fait un boulot génial", a-t-il souligné, voulant pointer surtout la qualification de l'Australien à la cinquième place. Binder, lui, est parti 15e mais s'est vite propulsé dans le top 5 au second départ. "Pour moi, leur moto n'est pas au niveau de la mienne et pourtant ils m'ont battu, et c'est grâce à leurs chronos en qualifs. Il ne s'agit donc pas de vitesse : si on n'arrive pas à faire de bonnes qualifs et à partir devant, alors on ne peut rien faire."

Le pilote espagnol a malgré tout réussi à se hisser au sixième rang dès le deuxième tour de la course sprint, pour ensuite s'y maintenir. "J'ai récupéré beaucoup de positions, je pense avoir démontré que mon rythme était fort. Je n'ai pas pu dépasser Marc [Márquez] et ça a été le problème car sans cela, je pense que j'aurais pu finir sur le podium", a-t-il estimé. "Je l'ai dépassé en ligne droite parce que j'étais fort dans le dernier virage, j'avais plus de motricité que lui et dans les quatre derniers tours il perdait du terrain. Mais au virage 1 on était côte à côte, j'ai freiné, il a relâché les freins à l'extérieur et je n'ai pas pu l'attaquer. Et au virage suivant, Maverick m'a touché alors… Cette course se joue sur un moment : si vous faites une erreur à ce moment-là, tout va super vite. J'ai donc perdu mon opportunité."

Espargaró a eu le sentiment que tout s'était joué sur un moment pendant la course épreuve de samedi, et le lendemain il a une seconde fois payé le prix de sa position de départ. "J'ai subi les conséquences de mon erreur de samedi en qualifs. J'ai pris un bon départ, puis Binder m'a heurté fortement au virage 3 et je me suis retrouvé dernier. Je ne sais pas pourquoi il n'a pas été pénalisé, je ne comprends toujours pas", a-t-il pesté. "Ensuite, j'ai affiché un bon rythme, j'ai même signé le meilleur temps de la course. J'ai rejoint assez facilement le groupe des KTM et de Zarco, mais c'est très difficile de dépasser. Ils fermaient les portes, tu me dépasses et je te redépasse… C'est la course. Il faut dépasser aussi et aujourd'hui je n'ai pas pu."

Jugeant le nouveau format "plus difficile mentalement que physiquement" après ce premier week-end, Aleix Espargaró a aussi expliqué s'être vite résigné dimanche, voyant que le groupe qui le devançait formait "comme un mur", impossible à dépasser. "Dans les derniers tours, j'étais assez détendu parce que les gars qui me devançaient étaient beaucoup plus lents, mais je ne pouvais pas les dépasser alors je me baladais derrière."

Verdict : la vitesse est bien là, malgré un résultat final moyen. "J'ai fait le meilleur temps en course et pourtant j'ai terminé neuvième", a voulu retenir Espargaró, auteur du nouveau record de la course. "Ma position en course, c'est ma faute parce que j'ai foiré mes qualifs, je suis tombé. C'est entièrement de ma faute. Brad Binder ne m'a pas aidé en me heurtant", n'a-t-il pu s'empêcher de souligner, passablement agacé tout le week-end par l'agressivité générale en piste.

"Je n'ai pas fait le moindre dépassement, j'étais une seconde plus rapide que les gars qui étaient devant moi et j'ai terminé neuvième parce que je n'ai pas trouvé d'ouverture et je n'ai pas forcé les choses au risque de provoquer une chute. Je veux être un pilote propre, si je peux passer je le fais, sinon tant pis", a-t-il affirmé. "Je ne veux pas heurter tout le monde, ça n'est pas la façon dont je vois ce sport. S'il n'y a pas la place, eh bien soit, on termine neuvième. Aujourd'hui j'avais la vitesse pour le podium, mais je ne pouvais pas dépasser, eh bien je ne l'ai pas fait. Je ne voulais envoyer personne à l'hôpital."

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