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Une mauvaise cartographie a ruiné la course d'Espargaró

Aleix Espargaró n'avait pas de problème technique sur sa première moto au Grand Prix du Japon, mais simplement une mauvaise cartographie moteur enclenchée. Après cette "énorme erreur", il a dû changer de machine et n'a pris aucun point alors qu'il avait la conviction de pouvoir se relancer face à Fabio Quartararo et Pecco Bagnaia.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team

Gold and Goose / Motorsport Images

Ce n'est pas véritablement un souci technique qui a compromis les chances d'Aleix Espargaró à Motegi, mais une erreur de la part de son équipe. Quand le pilote Aprilia a entamé le tour de reconnaissance juste avant le départ, il a vite constaté que le moteur de sa moto était réglé sur une cartographie destinée au tour de mise en grille, limitant volontairement le régime pour économiser du carburant. Les ingénieurs se chargent habituellement de modifier la cartographie une fois la machine sur la grille mais ne l'ont pas fait cette fois.

Ne pouvant pas faire la modification lui-même, Espargaró a donc immédiatement regagné la voie des stands, s'est débarrassé de sa moto de course et a sauté sur sa deuxième machine mais le mal était fait : sa sixième place sur la grille, devant ses rivaux pour le titre Fabio Quartararo et Pecco Bagnaia, a été perdue, tout comme ses chances de remonter puisqu'un pneu tendre qu'il n'appréciait pas avait été monté à l'arrière de cette seconde moto. Parti des stands après tous les autres pilotes, Espargaró a ainsi vu l'arrivée au 16e rang, certes à la porte des points mais à six secondes de Cal Crutchlow.

Dès son envol difficile pour le tour de chauffe, le Catalan a compris que sa RS-GP n'avait pas les bons réglages. "C'est la 'cartographie éco' pour économiser du carburant : la moto ne dépassait pas 100 km/h, pas plus de 5000 tours/minute", a expliqué Espargaró. "J'ai tout tenté dans le tour de reconnaissance et ça ne fonctionnait pas."

 

"J'ai changé de moto dans la voie des stands mais elle avait le pneu tendre à l'arrière et je ne pouvais pas rouler avec ce pneu. La moto poussait vers l'avant, j'ai [juste] essayé de rester en piste. J'étais également très nerveux et j'ai fait beaucoup d'erreurs. J'ai décidé de continuer, dans l'attente d'un drapeau rouge ou autre chose, mais ça n'est pas venu."

"Je suis passé à côté d'une grosse opportunité"

Samedi, Aleix Espargaró confiait son espoir de refaire son retard au championnat en profitant des déconvenues des autres prétendants au titre. Il voit finalement l'écart grimper à 25 points alors qu'il n'y en a plus que 100 à prendre, mais reste convaincu qu'il avait le potentiel pour jouer "la victoire, à 100%", ayant pu rouler à un bon rythme malgré une machine qui n'était pas dans la configuration optimale.

"C'est le premier week-end où je n'ai pas du tout testé la deuxième moto, à cause des conditions météo. Le pneu tendre, je ne l'ai jamais utilisé depuis trois courses, j'avais même du mal en qualifications. Malgré ça, j'étais en 1'46"0 pendant de nombreux tours donc avec le pneu medium, j'aurais pu rester dans la fenêtre haute des 1'45, au moins au niveau de Jack. Donc c'est dommage."

Aleix Espargaró pourrait voir le verre à moitié plein en retenant que Fabio Quartararo n'a pris que huit points et que Pecco Bagnaia a abandonné, mais il le voit plutôt à moitié vide, regrettant de ne pas avoir capitalisé sur les difficultés de ses rivaux : "Pour moi c'est pire parce que je suis passé à côté d'une grosse opportunité. S'ils avaient fini premier et deuxième, ça aurait été pire pour le championnat mais je n'aurais pas été autant en colère et aussi triste. Aujourd'hui, j'étais plus rapide qu'eux et c'est très dur d'être plus rapide que Fabio et Pecco. C'est très rare pour moi."

Malgré un potentiel très bon résultat qui lui a échappé, Aleix Espargaró n'incrimine pas son équipe et se tourne déjà vers Buriram, où il tentera de décrocher le deuxième succès de sa carrière dans une semaine. Selon lui, l'enchaînement des courses sur différents continents n'est pas forcément à l'origine de l'erreur commise sur la grille de départ.

"Je suis fatigué, tout le monde l'est. C'est notre travail. C'est une erreur qui aurait pu arriver n'importe où. C'est une grosse erreur, une grosse, grosse, énorme erreur et ce n'est pas possible mais nous sommes humains. Nous sommes une équipe et je vais essayer de gagner en Thaïlande."

"Je vais me rendre dans le garage", a précisé Espargaró. "Je dois les soutenir à cause de l'erreur et ça peut arriver mais je ne me préoccupe pas du championnat : je veux gagner en Thaïlande, c'est la seule chose que j'ai à l'esprit. [...] Je préférerais rentrer chez moi et retrouver ma famille mais c'est mon travail."

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