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Espargaró n'a pas retrouvé la puissance de l'Aprilia en course

Huitième à l'arrivée du Grand Prix d'Italie, Aleix Espargaró regrettait de ne pas avoir retrouvé le potentiel qui était le sien pendant les essais, alors que l'Aprilia avait particulièrement brillé.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Gresini Racing

Aleix Espargaró a une nouvelle fois senti pendant les essais du Grand Prix d'Italie qu'il avait le potentiel pour jouer le podium, cependant il n'a pas retrouvé le même niveau de compétitivité en course. Malgré seulement huit secondes de retard sur le vainqueur, le pilote Aprilia a dû se contenter d'une huitième place qui l'a laissé sur sa faim au vu du résultat qu'il pensait possible la veille après avoir égalé la meilleure qualification obtenue par la RS-GP.

"Sincèrement, je ne me suis jamais senti compétitif en course", regrettait le pilote espagnol, parti quatrième. "J'ai pris un mauvais départ car j’ai eu un manque d'accélération. Je ne sais pas pourquoi, mais la moto n'est pas montée dans les tours, alors j’ai perdu de nombreuses places. Et puis, pendant la course je n’ai jamais retrouvé les mêmes sensations que pendant les essais."

Après les qualifications, Espargaró disait se sentir proche des Ducati, et pour cause. Sur une piste dont la longue ligne droite fait la part belle aux moteurs, il a amélioré par trois fois le record de la vitesse de pointe d'Aprilia, jusqu'à atteindre une V-Max de 357,6 km/h qui place la RS-GP devant Honda, Suzuki et Yamaha. Se sentant également compétitif dans les virages, il espérait donc mieux, mais s'est trouvé impuissants face aux KTM et aux Ducati.

"Pendant les essais, je sentais que j’avais un moteur puissant, que j’avais une forte accélération et un très bon freinage, or en course, je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais je manquais beaucoup de puissance, je perdais beaucoup de terrain à l'accélération, alors que j'y gagnais du temps pendant le week-end. Je pense que j'ai été très fort dans les virages et j'ai essayé de rester dans le groupe du podium, ce que j'ai fait plus ou moins pendant toute la course à l’exception des deux derniers tours. Je pense que nous avons perdu une bonne occasion de nous battre pour le podium car encore une fois, nous en étions très proches, mais je ne sais pas… Sincèrement, je ne me suis pas senti comme pendant les essais."

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L'aspect positif, en revanche, concerne son avant-bras droit, opéré il y a quelques jours pour un syndrome des loges et sujet à des effet indésirable pendant les essais. "J'ai beaucoup souffert pendant les séances. J'avais beaucoup de liquide dans le bras, il a fallu l'enlever deux fois [trois en réalité, ndlr], ce qui a engendré un gros risque d'infection. Et je ne comprends vraiment pas pourquoi mais, en course, je me suis senti mieux que ce à quoi je m’attendais. Je semble ne plus avoir de liquide donc je suis très content parce qu'on va rouler à nouveau dans cinq jours seulement", soulignait-il dimanche.

L'obligation de déconnecter pendant 40 minutes

Au terme d'un week-end émotionnellement très éprouvant pour tous, Aleix Espargaró a par ailleurs partagé l'étonnement de certains pilotes face à l'enchaînement des événements après l'annonce de la mort de Jason Dupasquier.

"Je ne comprends pas comment nous avons pu observer une minute de silence sur la grille pour un gamin que nous avons perdu la veille et rouler dix minutes plus tard. Sincèrement, je n'ai pas de réponse, je ne sais pas. J'étais très triste", a-t-il témoigné. "Nous mettons notre esprit dans un monde parallèle et nous essayons de ne pas penser, mais c'est vraiment difficile pour moi de décrire comment nous pouvons, je dirais, oublier si rapidement une chose comme celle-ci qui est évidemment très, très difficile."

"Certains arrivent mieux à oublier ça, mais sincèrement, à chaque fois que cela arrive, c’est très, très difficile pour moi, peut-être parce que je suis père ou parce que j’ai un frère qui roule aussi ici. Mais encore une fois, je ne sais pas comment et où nous avons trouvé la force d’oublier. Dès que les feux rouges passent au vert, le cerveau passe en mode course et on oublie tout pendant les 40 minutes suivantes."

Avec Chloé Millois

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