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Aleix Espargaró se sent plus fort que jamais

Le pilote Aprilia ne peut pas encore exprimer tout son potentiel, devant toujours faire avec une machine qui manque de traction, mais il affiche une grande détermination après les deux premières courses de l’année.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Gold and Goose / Motorsport Images

Depuis le début de la saison, Aleix Espargaró se rapproche bien plus des leaders du MotoGP qu’il n’avait pu le faire l’an dernier, où il avait beaucoup souffert avec la RS-GP 18, et compte actuellement deux top 10 au Qatar et en Argentine. Ces résultats sont le signe d’une nette progression chez Aprilia, mais qui sera mise à rude épreuve à Austin, un tracé qui ne correspond pas vraiment à la machine italienne. Pour autant, l’Espagnol se sait capable de décrocher d’excellents résultats si le package qu’il a à sa disposition suit.

Le handicap du manque de traction

Le pilote de 29 ans a été dans le coup tout au long de la dernière course, sur le tracé de Termas de Río Hondo, hormis lors des derniers tours, où il a tenté de gérer au mieux. L’équipe et lui-même se concentrent donc sur un point précis actuellement, et qui a péché là-bas : le manque de traction très important de la RS-GP, qui se manifeste "surtout dans la première partie de l'accélération", a expliqué Espargaró. "On glisse beaucoup et on recherche une bien meilleure traction. C'est ce qui nous limite beaucoup."

Ce point faible majeur frustre beaucoup le numéro 41, qui en voit ses performances affectées. "Je m'attendais à être plus proche [en Argentine], sincèrement", a-t-il rappelé lors de son point presse de jeudi. "Pendant les 18 premiers tours, j'étais très proche, ou en tout cas j'étais à une distance normale. Mais pendant les sept derniers tours j'ai perdu beaucoup de terrain, j'ai détruit mon pneu arrière. Mon usure a été de plus de 100% alors que la moyenne était de 70% et quelques."

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"Le grip de l'Aprilia est très bas. Surtout au premier contact [avec l'accélérateur], on glisse beaucoup. Andrea [Iannone] a exactement le même problème que moi. Je force beaucoup pendant la première partie de la course pour ne pas perdre le contact avec le premier groupe. J'ai réussi à suivre Rins et Quartararo pendant les dix ou 12 premiers tours, mais ensuite je l'ai payé, j'ai détruit mon pneu arrière. Mais c'est la seule façon de le faire pour le moment. Tant qu'on ne trouve pas plus de grip, il faut que j'utilise beaucoup le pneu arrière."

Si les troupes de Noale travaillent sans relâche pour trouver une solution à ce problème, ils en ignorent encore la véritable origine, qui peut être mécanique ou provenir de l’électronique. "Je ne sais pas quelle est exactement la réponse, mais ce que je dis aux ingénieurs, c'est que pour moi c'est une combinaison des deux", a expliqué l’Espagnol. "Le grip mécanique n'est pas bon, il faut qu'on l'améliore, mais la combinaison du traction control et de la distribution de puissance doit beaucoup s'améliorer."

Le team pourra cependant bénéficier d’une journée de tests lundi, après le Grand Prix, afin de tenter d’y voir plus clair. "On a des idées à essayer ici lundi", a continué Espargaró. "Franchement, en Argentine, j'étais très fort sur les freins, comme les leaders, et en ce qui concerne la puissance en ligne droite, la moto était forte. Mais le manque de grip était incroyable. On a tous les deux [avec Iannone] beaucoup glissé et c'est difficile à gérer en MotoGP avec une telle puissance."

"Aller à la limite"

D’ici là, il devra faire avec le matériel dont il dispose, et affronter l’un des week-ends les plus compliqués de l’année, aussi bien pour lui que pour sa moto : "Je m'attends à beaucoup souffrir, parce que ce n'est pas l'un de mes tracés favoris. C'est une piste sur laquelle je suis toujours un peu en difficulté, surtout dans la première partie. Et puis ce n'est pas non plus le meilleur tracé pour l'Aprilia."

"Avec la RS-GP, le transfert de l'avant vers l'arrière n'est pas simple, il faut forcer la moto, or dans la première partie on aime avoir une moto sur laquelle le transfert de l'avant vers l'arrière se fait simplement. On a été en difficulté, alors je m'attends à ce que ce ne soit pas une piste facile pour nous."

Malgré son mauvais ressenti, l’aîné des frères Espargaró est parvenu à décrocher un top 10 l’an dernier, après être parti 17e, ce qui pourrait être de bon augure pour cette année et lui permettre de se maintenir ainsi à la neuvième place du championnat, voire de viser plus haut. Il ne cache d’ailleurs pas sa détermination et sa soif de résultats, malgré un matériel qui n’est pas encore à la hauteur de ses possibilités.

"Je ne veux pas me battre pour la 15e place, alors je préfère donner le meilleur de moi-même et aller à la limite. […] J'ai le sentiment de piloter mieux que je ne l'ai jamais fait de ma vie, sincèrement, que ce soit sur les freins ou dans les décisions que je prends… Tout. J'ai le sentiment que je suis plus fort [que jamais] et que pour la première fois dans ma carrière je suis prêt à me battre pour le podium. Malheureusement il ne s'agit pas que de moi, c'est un package qu'il faut qu'on réunisse. On avance", a-t-il conclu.

Avec Léna Buffa

 

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