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Álex Rins certain de n'avoir commis aucune erreur avant de chuter

La victoire du Grand Prix de France semblait tendre les bras à Álex Rins, mais une chute a mis fin au festival qu'il réalisait sur le circuit Bugatti.

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP après sa chute

Gold and Goose / Motorsport Images

Auteur d'une des remontées dont il a le secret, Álex Rins a vu sa course gâchée par une chute inattendue alors qu'il semblait avoir le Grand Prix de France sous contrôle. Seule véritable menace dans un groupe de tête composé de Ducati, le pilote Suzuki affichait une aisance qui avait de quoi inquiéter ses trois adversaires, qu'il avait rejoints en quelques minutes à peine alors qu'il prenait le départ depuis la 16e position.

Déjà septième au terme du premier tour, Rins s'est vite défait de Cal Crutchlow, Fabio Quartararo et Pol Espargaró pour partir en chasse des Ducati de tête. Au 12e tour, la jonction était établie, alors qu'il venait de se montrer le plus rapide lors de cinq des tours bouclés jusque-là. Survolté, il s'est même invité quelques instants en tête au prix d'une manœuvre étourdissante lui ayant permis de passer deux machines en même temps au forcing, avant d'être dépassé à nouveau par Jack Miller et Danilo Petrucci.

Bientôt libéré de l'Australien, victime d'une défaillance mécanique, Rins s'est installé dans le sillage de Petrucci, futur vainqueur, avec ce qui semblait être un rythme digne de la victoire. Mais deux tours plus tard, il tombait à la chicane Dunlop et voyait s'envoler une possible victoire.

"C'était totalement inattendu", décrit le pilote Suzuki, qui a expliqué avoir comparé avec son équipe le tour de sa chute avec son tour précédent et même celui lors duquel il a signé son meilleur temps, sans trouver d'explication autre que celles des conditions. "J'ai freiné au même endroit, ça a été très similaire, peut-être avec un peu plus de pression sur les freins. Ce week-end a été marqué par plein de chutes. Il faut que l'on essaye de placer cette course plus tôt dans le calendrier l'année prochaine, parce qu'il faisait trop froid."

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"D'après la télémétrie, les tours étaient très similaires. Je n'ai pas fait d'erreur, je n'ai pas élargi… C'était une chute inattendue", répète-t-il, convaincu que la lutte acharnée qu'il menait à cet instant contre les Ducati n'est pas en cause dans sa chute. "Cela n'a rien à voir. Quand on a fait le briefing, j'ai dit aux techniciens que j'avais peut-être trop d'électronique, j'étais à plein régime et je manquais de puissance, il faut que l'on ajuste ça. C'est compliqué parce qu'on n'avait fait qu'une seule séance sur piste mouillée, et on manquait de puissance à la sortie des virages."

"C'est dommage. Avant cette chute, c'était une super course", regrette Rins, l'un des trois seuls pilotes à avoir choisi une monte pneumatique medium-medium. Les deux autres, Johann Zarco et Joan Mir, étaient les plus rapides en fin de course. "C'était difficile de faire chauffer les pneus, mais j'ai bien géré la situation. J'ai gagné plusieurs positions et je me suis porté devant. J'avais un bon feeling avec le pneu avant. Je me suis beaucoup battu avec Dovi et Miller."

"Petrucci s'est détaché, et quand le moteur de Miller a cassé, je suis passé à la deuxième place et j'ai commencé à rattraper Petrucci. C'est le moment où je suis tombé", poursuit-il. "Il est certain que j'avais une chance de monter sur le podium. J'étais deuxième et je me sentais très à l'aise. Je ne sais pas si j'aurais pu gagner, mais le rythme était bon. Je ne sais pas si j'aurais rattrapé Petrucci ou non, mais j'étais très à l'aise sur la moto."

Une fois au sol, Álex Rins a pu reprendre la piste, seulement sa course s'est définitivement arrêtée lorsqu'il a été ordonné de rentrer au stand à cause de la sangle restée accrochée à l'arrière de sa machine. C'est donc sans marquer de points qu'il a quitté la Sarthe, alors qu'il avait le sentiment d'avoir sans doute disputé sa meilleure course depuis le début d'une saison pour lui passablement gâchée par sa blessure de l'épaule.

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