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Rins n'a rien pu faire face à Zarco et Martín

Álex Rins n'a pas réussi à prendre l'avantage sur les pilotes du team Pramac au GP de Doha. La Suzuki n'était pas au niveau en ligne droite et il était difficile de faire la différence dans les portions sinueuses sans trop dégrader les pneus.

Jorge Martin, Pramac Racing devant Alex Rins, Team Suzuki MotoGP et Johann Zarco, Pramac Racing

Jorge Martin, Pramac Racing devant Alex Rins, Team Suzuki MotoGP et Johann Zarco, Pramac Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Álex Rins a longtemps été à la lutte avec les pilote du team Pramac durant le GP de Doha, occupant même la deuxième position durant quelques tours, mais il a perdu du temps dans la deuxième partie de la course et il n'était plus que sixième à cinq tours du but. Le pilote Suzuki a pu gagner deux positions, aidé par l'arm-pump de Jack Miller et une erreur de Maverick Viñales  dans les derniers tours et il dresse un bilan satisfaisant, estimant qu'un meilleur résultat était impossible.

"C'était assez bien", résume Rins. "J'ai pu faire un bonne course, j'ai plutôt bien géré les pneus. À un moment de la course, quand j'ai vu qu'il était impossible de prendre la tête et de s'échapper, j'ai essayé de gérer les pneus. Au final, j'ai fait de mon mieux et c'était la quatrième place. C'était impossible [de faire mieux], et je dis ça parce que c'est très dur de doubler les Ducati en ligne droite. C'était le meilleur résultat possible selon moi."

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Rins a livré une belle passe d'armes avec Zarco, prenant l'avantage à maintes reprises en virage, mais le Français parvenait toujours à repasser devant dans la ligne droite. Fabio Quartararo a été le seul à finalement vaincre les Ducati, celles du team factory puis celles du team Pramac, en profitant de l'agilité de sa Yamaha dans les portions plus sinueuses du tracé de Losail mais en parvenant aussi à se détacher à l'accélération, suffisamment pour ne pas être une proie facile dans le kilomètre de la ligne droite principale.

Cette agilité, la Suzuki en bénéficie aussi, notamment pour des dépassements aux virages 6 et 10, mais chaque attaque nécessitait d'être agressif sur les pneus et Rins a préféré se montrer prudent dans les derniers tours afin de ne pas subir la même dégradation que lors du GP du Qatar"Ce n'est pas la même chose de doubler [les Ducati] dans la première ou dans la deuxième partie de la course. Au début, j'ai pu faire plusieurs dépassements dans ces virages, en sollicitant les pneus, mais si j'avais continué à faire ça, ça aurait fini comme la semaine dernière. J'ai préféré rester prudent. C'est tout."

Une prudence qui s'est accentuée quand Álex Rins a failli perdre le contrôle de sa Suzuki au virage 9, dans une manœuvre spectaculaire : "C'était très effrayant ! Pendant deux ou trois tours, je suis resté à un mètre de cette trajectoire ! C'est un virage dans lequel j'arrivais à être rapide pour réduire l'écart avec les Ducati. J'ai beaucoup poussé avec le corps sur le coup et j'ai ouvert la trajectoire. C'était très effrayant sur la moto. Je ne sais pas de l'extérieur, mais de l'intérieur ça faisait un peu peur !"

 

C'est donc avec une sixième puis une quatrième place que Rins quitte le Qatar et aborde la saison européenne. Aurait-il signé pour ces résultats avant les deux courses ? "C'est sûr que non !" répond l'Espagnol, optimiste pour la suite de la saison, surtout si Suzuki parvient à améliorer ses performances en ligne droite : "Je fais tout pour prendre plus de points et finir sur le podium, mais si on fait le bilan, je pense qu'on sera en forme en arrivant en Europe. Il faut continuer à pousser."

"J'ai fait une erreur à la première course en oubliant le launch control et je l'ai payée toute la course. Dans cette course, je l'ai utilisé et j'ai gagné quatre positions dans le premier tour et c'est plutôt bien. Il faut continuer à pousser, Suzuki fait du bon travail. On verra s'ils apportent ce système à l'arrière pour avoir plus de vitesse en ligne droite. On en a besoin. Il faut continuer à pousser."

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