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Álex Rins a "fondu en larmes" en apprenant le retrait de Suzuki

L'annonce du départ de Suzuki a été un "gros choc" pour Álex Rins, qui peine à comprendre la décision du constructeur.

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP

Gold and Goose / Motorsport Images

Les pilotes Suzuki étaient naturellement au cœur de l'attention ce jeudi sur le circuit du Mans, dix jours après la révélation par Motorsport.com du départ de Suzuki en fin d'année, une intention enfin confirmée par le constructeur japonais ce jeudi. La nouvelle a eu l'effet d'un coup de massue pour Álex Rins, informé par ses dirigeants au lendemain du GP d'Espagne, alors qu'il avait entamé des discussions avec la marque en vue d'une prolongation pour la saison 2023.

"Après le test du lundi à Jerez, Livio [Suppo, le team manager] et Sahara-san [le chef de projet] m'ont pris à part et m'ont informé dans leur bureau", a expliqué Rins. "C'était super dur. J'ai fondu en larmes parce que j'ai tout donné à cette équipe depuis 2017, pour essayer de leur donner beaucoup d'informations afin d'avoir une moto compétitive, une moto qui gagne. Les membres de l'équipe ont aussi tout donné depuis 2015, quand Suzuki a fait son retour. C'était un gros choc pour moi, c'était un gros choc pour toute l'équipe. Ce n'est pas facile."

Suzuki avait pourtant envoyé des signaux encourageants pour son avenir ces derniers mois, entre l'introduction d'un moteur plus puissant et le recrutement de Livio Suppo pour donner un souffle nouveau à l'équipe. Rins peine à comprendre la décision et n'a pas reçu d'explication de la part des dirigeants du constructeur au Japon.

"Que je comprenne ou pas, ça n'a pas d'importance. C'est sûr que la décision a été très dure pour moi parce qu'on se bat pour le championnat, l'équipe est en tête du classement, donc c'est très dur à comprendre. Les instances dirigeantes ont pris la décision chez Suzuki et elle est ce qu'elle est. On ne peut pas la changer."

"C'est un peu bizarre parce que le président de Suzuki, Toshihiro-san, est très amical", a-t-il ajouté. "Il m'a envoyé une vidéo pour me féliciter quand mon bébé est né. Je n'ai rien reçu [concernant le départ de Suzuki], il y a juste ce que Livio et Sahara-san nous ont communiqué. C'est tout."

Álex Rins souhaite maintenant bien finir sa saison avec une équipe Suzuki à l'ambiance familiale et dont il côtoie les membres depuis ses débuts en MotoGP en 2017 : "Au final, je trouverai quelque chose pour l'an prochain – je pense – mais pour eux je pense que c'est un peu plus difficile. Je suis vraiment désolé parce qu'ils sont comme une famille pour moi. Il faut essayer de finir la saison de la meilleure façon possible. Ce sera mon dernier week-end au Mans avec Suzuki. Profitons du moment chez Suzuki sur cette piste parce que l'an prochain, ça sera avec une autre moto. On va tout donner."

Le Barcelonais fait en tout cas confiance à Suzuki pour continuer à faire évoluer la GSX-RR jusqu'à la fin de l'année, en suivant le programme prévu : "Ils disent que le budget pour cette année est bouclé, donc ils vont tout apporter, ils vont faire les efforts. Et croyez-moi, les Japonais et les mécaniciens ont été encore plus détruits [par l'annonce]. Concernant le développement, on attend un nouvel ensemble aérodynamique à Montmeló."

"Est-ce qu'ils l'amèneront ?" s'est interrogé Rins. "Je ne sais pas. Moi, en tant que pilote et en tant que personne, je dois croire en eux et je ne dis pas ça pour faire bonne figure, je le crois. J'ai une bonne relation, aussi bien avec l'équipe qu'avec Livio, qu'avec Sahara-san et je les crois. J'ai vu peu de fois un Japonais pleurer et quand il a appris la nouvelle, il était par terre... Je les crois."

Rins veut lui aussi finir l'aventure sur une bonne note : "On a déjà deux podiums cette saison et on en veut beaucoup plus. On veut leur montrer [qu'ils ont eu tort de partir]."

Avec Charlotte Guerdoux

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