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Interview

Álex Rins plus sérieux, "énormément motivé" par le titre de Joan Mir

Performant mais privé de gros points par une blessure, Álex Rins sait qu'il a laissé filer une opportunité en 2020. Voir le titre lui échapper au profit de son coéquipier, Joan Mir, l'a finalement motivé à se montrer encore plus investi en 2021.

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Álex Rins retrouve cette semaine le circuit de Jerez, où ses rêves de titre s'étaient prématurément envolés la saison dernière. Blessé dès la première manche de la saison, il avait perdu de précieux points en devant déclarer forfait de la course d'ouverture du championnat, puis en traînant par la suite une blessure qui l'avait longuement affaibli.

Finalement troisième du championnat, à seulement 19 points du deuxième et 32 du champion, son propre coéquipier, le pilote de 25 ans ne se satisfaisait pas de ce qui est pourtant son meilleur classement en MotoGP, et il a très vite donné cet hiver l'impulsion nécessaire pour se relancer dans une campagne 2021 qu'il espère plus solide.

Après avoir, dans un premier volet, défendu son approche de la course et sa volonté de sans cesse attaquer malgré le prix qu'il en a payé au dernier Grand Prix, voici la suite de l'interview que le pilote Suzuki a accordée à l'édition espagnole de Motorsport.com. L'occasion pour lui de revenir sur la manière dont il tente de rebondir après la déception de 2020.

Lire aussi :

L'équipe Suzuki a noté chez toi un grand changement d'attitude cette année, soulignant que tu arrives sur les circuits très concentré et que tu ne ménages pas le temps que tu consacres aux détails.

Oui, c'est vrai. Ça vient du fait que je veux gagner, que je me sens très bien sur la moto et que je veux m'améliorer et continuer à avancer. C'est compliqué parce qu'on se trouve à un niveau élevé, mais il y a toujours la possibilité de s'améliorer. Disons que cette année je prends tout beaucoup plus au sérieux, je dédie plus d'heures à étudier la télémétrie, on fait plus de réunions, à l'entraînement je pousse plus souvent la moto à la limite. Et ça peut se voir dans les qualifs. Au Portugal, sur un circuit où le niveau des motos est plus équilibré [qu'au Qatar], j'étais deuxième.

Dans quelle mesure le titre de Mir a-t-il été le moteur de ce changement d'attitude ?

Le titre de Joan m'a énormément motivé, je ne vais pas vous mentir. Le fait que mon coéquipier ait remporté le championnat du monde a été une impulsion d'une force extraordinaire. Si on regarde les statistiques, Mir a été très régulier la saison dernière, mais à partir du moment où j'ai résolu mon problème à l'épaule [après la chute du début de championnat, ndlr], j'ai terminé devant lui dans toutes les courses, sauf à Valence, où il était le meilleur de tous.

Votre relation s'est-elle améliorée ?

C'est difficile de s'entendre avec un coéquipier qui est rapide. L'année dernière, il y a eu énormément de tension et il y a eu des courses où l'on s'est à peine parlé. Mais on a toujours eu du respect l'un pour l'autre et on n'a jamais franchi la ligne rouge. Suzuki a deux chevaux capables de gagner et ce n'est évidemment pas facile à gérer.

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP

Tu retrouves Jerez cette semaine, le circuit sur lequel tu t'es blessé en début de saison dernière. Dans quelle mesure cette chute a-t-elle limité tes performances en 2020 ?

Cette chute a conditionné beaucoup de choses. Me blesser à la première manche d'un championnat très différent des précédents, où la régularité allait s'avérer plus importante que la vitesse, m'a beaucoup limité. Avant que ça commence, pendant le confinement, je me suis entraîné plus que ce que j'arrive à faire aujourd'hui. Mais l'épaule, c'est une zone compliquée. À Portimão, où on terminait la saison et où je me battais pour la place de vice-champion, je n'ai pas pu enchaîner plus de quatre tours consécutifs à cause de mon épaule.

Penses-tu que la saison 2021 pourrait être aussi irrégulière que 2020 ?

La saison dernière était unique. Jamais un champion MotoGP n'avait été couronné avec une seule victoire. Joan a profité du fait que beaucoup d'entre nous ont échoué, y compris moi. Il a remporté le titre avec une moyenne de 13 points marqués par course, ce qui est très peu. Je pense que cette fois-ci, ce sera différent. Les favoris sont là.

Si la vitesse redevient le facteur décisif, la Suzuki est-elle apte à faire face ?

Je pense que oui. Le seul point faible de notre moto, c'est la vitesse de pointe dans les lignes droites. C'est vrai qu'il y a des circuits avec [de longues] lignes droites, mais beaucoup d'entre eux sont comme le circuit du Portugal, qui en a moins. On a une moto très compétitive avec laquelle on peut se battre pour tout.

Est-ce que Davide Brivio te manque ?

Sur le plan personnel, oui, il me manque, et je pense que le rôle du team manager est essentiel dans une équipe. Au niveau de l'équipe, on verra s'il nous manque ou pas quand les problèmes se présenteront.

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