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Álex Rins s'attend à souffrir pour son retour en piste

Álex Rins reprend la piste avec des ambitions très modestes, conscient qu'il va devoir gérer la douleur après sa blessure de l'épaule.

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP

Gold and Goose / Motorsport Images

Une luxation et une petite fracture de l'épaule avaient écarté Álex Rins de la première course de la saison, le week-end dernier, les très fortes douleurs qu'il ressentait n'étant pas compatibles avec son retour en selle en dépit de sa bonne volonté initiale. Après quelques jours de soins et de repos, le voici de retour, autorisé par les médecins à reprendre la piste demain matin pour les premiers essais libres, et il ne cache pas son soulagement.

"Je suis très content d'être assis ici, parce que samedi j'ai vraiment eu une sale chute, le genre de chutes qu'on ne veut pas avoir", a-t-il raconté en conférence de presse. "J'ai perdu l’avant à l'entrée dans le virage 11, très tôt. Pour éviter Jack [Miller], qui était par terre parce que lui aussi était tombé, j'ai essayé de récupérer la roue avant mais je suis arrivé très vite dans le gravier. Ici, le gravier est très profond et dès que j'y suis arrivé j'ai perdu l'arrière. J'ai sauté de la moto, j'ai heurté le gravier avec l'épaule et elle est immédiatement sortie et un petit morceau a cassé."

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Balayant l'hypothèse selon laquelle cette chute aurait pu découler d'une longue pause entre le dernier Grand Prix de 2019 et le premier de 2020, le pilote Suzuki estime plutôt que les circonstances ne l'ont pas aidé : "Est-ce qu'on peut être tombés parce que ça faisait longtemps qu'on n'avait pas piloté ? Je ne pense pas. Je pense que tous les pilotes essayent de trouver les limites des motos, et parfois on peut perdre l'avant et tomber ou alors rattraper la roue. Dans mon cas, j'ai manqué de chance parce que Jack était par terre et pour l'éviter j'ai tenu la moto. Sinon, s'il n'avait pas été là, j'aurais lâché la moto, je serais arrivé dans le gravier et il ne se serait peut-être rien passé."

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP, Davide Brivio

"Au vu des EL4 en particulier, où j'avais fait un très bon temps et affiché un très bon rythme de course, après ma chute j'ai dit à Davide [Brivio] : 'Préparons la moto parce que je vais faire la course', mais le lendemain j'étais au lit, j'avais très mal", poursuit-il. "Voir la course depuis le stand, avec mon équipe et ma moto, c'était étrange. […] Si j'avais pu être là, je ne sais pas… J'aurais bien sûr aimé en être, mais on verra sur cette course."

Pas question de viser la victoire

Depuis, Rins est resté à Jerez, où il a suivi un programme de soins spécialement adapté, dans l'espoir d'être remis sur pied pour disputer ce second Grand Prix. Sa blessure n'est toutefois pas guérie et il s'attend à souffrir.

"J'ai fait tout ce que j'ai pu pour me remettre, par exemple mettre du froid sur mon épaule ou utiliser une machine Indiba [traitement par radiofréquence, ndlr]. J'en ai fait environ deux heures par jour, ici à Jerez, où il y a une machine. C'était une assez bonne façon de réduire l'inflammation. Après ces deux heures par jour, je me sentais assez bien, de mieux en mieux, et à part ça j'ai fait des massages, bien sûr. On cherche les meilleures choses pour récupérer."

"Il y avait beaucoup d'œdèmes sur l'os et c'est ce qui m'a fait le plus mal. Ce matin, j'ai passé une IRM à l'hôpital de Jerez et le résultat a été assez positif grâce à tout ce travail", se félicite le pilote espagnol, qui a reçu le feu vert des médecins à la mi-journée.

"Je pense que l'objectif ce week-end sera d'essayer de rouler en EL1 pour voir comment je me sens et comment ça se passe. Ce qu'il y a de bien c'est que les réglages sont déjà prêts puisque j'ai roulé la semaine dernière. [...] On verra comment je me sentirai demain quand je serai sur la moto. Si j'ai très mal et que je pense que ce n'est pas sûr pour moi de courir, je m'arrêterai."

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Malgré son retour et le potentiel qu'il a affiché cet hiver, le pilote Suzuki écarte la pression et l'assure : il ne sera pas là pour jouer la victoire, dimanche. "Ce sera un week-end difficile. Tout dépendra de ce que je ressentirai demain. Ça a été mieux de jour en jour, mais il faudra voir comment ce sera quand je monterai sur la moto. Franchement, je ne serai pas prêt à gagner la course, parce que j'aurai mal, mais je vais voir si j'arrive à entrer dans les points, ce qui serait très positif."

"Je suis gêné [par mon épaule], c'est normal, et c'est le cas rien que là, en parlant. Mon épaule est sortie de son emplacement et tous les ligaments ont été tordus, et j'ai même subi une petite fracture", rappelle-t-il. "Je suis heureux d'avoir passé le contrôle avec succès, j'ai de la mobilité et de la force, mais je vais voir comment je me sens vendredi sur la moto et quelles sont les sensations. Je tiens pour acquis que je vais souffrir."

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