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Pour Dovizioso, l'absence du public a enlevé de la saveur aux courses

Andrea Dovizioso estime que l'absence des supporters a donné moins d'intensité à la saison 2020, même s'il a d'abord apprécié de ressentir moins de stress dans des paddocks quasi déserts.

Andrea Dovizioso, Ducati Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

La pandémie de coronavirus a changé la physionomie des week-ends du MotoGP en 2020. Le calendrier s'est résumé à 14 courses, toutes en Europe et la moitié en Espagne, tandis que cinq circuits ont accueilli des doubles manches, disputées sur deux week-ends consécutifs. L'ensemble du paddock a dû se soumettre à des protocoles rigoureux, en passant des tests PCR à l'entrée des circuits, mais ce n'est pas ce qui a le plus perturbé Andrea Dovizioso.

Le pilote italien a surtout été marqué par les mesures limitant le nombre de personnes sur les circuits. Les journalistes et les invités étaient moins nombreux, tandis que la présence des supporters est restée interdite sur tous les pistes, à l'exception de Misano et du Mans, où un nombre restreint de spectateurs a été possible. Dovizioso a d'abord apprécié ces courses à l'ambiance plus paisible avant de regretter l'absence du public et de son entourage, surtout dans les bons moments.

"Au début de la saison, j'étais plutôt content de la manière dont on vit le paddock et les courses, avec moins de stress parce qu'on peut faire ce qu'on veut, c'était très sympa", a expliqué celui qui a décidé de quitter Ducati puis de prendre une année sabbatique en 2021. "Mais course après course, chaque fois qu'on obtenait un résultat c'était très étrange de ne pas être content comme on l'était par le passé. Comme quand j'ai gagné en Autriche, j'étais surpris parce que l'adrénaline était complètement différente."

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Andrea Dovizioso regrette également de ne pas avoir pu rouler sur des circuits qui lui sont chers, à l'image du Mugello, mais après avoir connu un succès à domicile en 2017, sur une machine italienne et devant des compatriotes présents en nombre, rouler devant des tribunes vides aurait eu un goût amer cette année : "C'est clair que si je pense à des pistes spéciales, ne pas pouvoir y courir cette saison, ça n'est pas agréable. D'un autre côté, vivre une piste comme celle du Mugello sans les fans, ça n'est pas très chouette. OK, c'est une piste magnifique, mais bon", résume un Dovizioso qui n'aurait pas voulu une version au rabais de cette épreuve. "Si on va sur une piste spéciale comme celle-ci on a besoin de fans, et de ses amis."

Zarco a des doutes sur la tenue des courses hors d'Europe en 2021

Malgré l'efficacité des protocoles et l'arrivée des premiers vaccins, rien ne garantit qu'un retour total à la normale sera possible avant le début de la saison 2021, programmé pour la fin du mois de mars. Le MotoGP a publié un calendrier classique, comprenant les manches hors du continent européen, mais ce programme reste provisoire et le championnat a pris les devants en sélectionnant trois circuits réservistes, Portimão (Portugal), Igora Drive (Russie) et Mandalika (Indonésie).

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Johann Zarco reste prudent sur la faisabilité d'une saison 2021 faite des déplacements habituels, estimant que les voyages vers les pistes européennes seront possibles, sans certitude sur les déplacements vers les autres continents.

"Je pense que tout ce qui est en Europe, on pourra le faire, parce qu'on a prouvé que c'est possible, même si on change toutes les pistes et qu'on n'a pas pas de double [courses]", a souligné le Français. "On peut se déplacer presque normalement en Europe. C'est plus hors d'Europe à mon avis [que cela peut poser problème]. Je ne sais pas, et je ne sais pas ce que ce sera dans trois mois. Mais j'aime qu'il y ait 20 courses. Moi, c'est ma vie, donc plus il y a de courses, plus j'aime ça."

Avec Léna Buffa

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