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Dovizioso dépité de ne pas avoir progressé depuis Austin

Touché, comme les autres pilotes Yamaha, par les mauvaises conditions météo du week-end de Misano, Andrea Dovizioso a vécu le Grand Prix d'Émilie-Romagne comme un coup d'arrêt à son adaptation à la M1.

Andrea Dovizioso, Petronas Yamaha SRT

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Andrea Dovizioso n'a pas franchement apprécié son deuxième Grand Prix à domicile, le week-end dernier à Misano. Troisième course qu'il disputait depuis son retour en MotoGP, elle l'a confronté à de grandes difficultés, notamment dues à une Yamaha notoirement en délicatesse sur le mouillé et le séchant. Il a semblé accuser le coup au fur et à mesure de performances bien faibles tout au long d'un week-end perturbé par la météo, jusqu'à se qualifier 21e, puis rallier l'arrivée 13e, seulement suivi par Franco Morbidelli, blessé, et Takaaki Nakagami, qui est tombé en course.

"En ce qui me concerne, je n'ai pas compris grand-chose", résumait-il à l'arrivée, dépité. "Dès le début, je n'ai pas eu de sensations, je n'étais pas rapide et j'étais en difficulté. Je pense que ça a encore été une expérience importante parce qu'on a pris les mêmes pneus que la plupart des pilotes, différents de ceux de Misano 1, mais à mon avis c'était une erreur, et ce pour deux raisons. Premièrement, parce qu'on a beaucoup perdu dans les dix derniers tours, mais surtout parce qu'au vu de la façon dont je pilote, j'ai besoin de plus de soutien avant la zone de traction et le pneu tendre [arrière] ne me l'a pas apporté. Donc je n'étais pas rapide au début, quand le pneu avait du potentiel, et ensuite il s'est dégradé, alors je me suis senti mal, je n'étais pas assez fluide."

Distancé le mois dernier pour la course de son retour, à Misano déjà, Dovizioso avait réussi à trouver "un bon rythme" à Austin, avec à la clé une 14e place sur la grille et la 13e à l'arrivée, mais avec bien moins d'abandons que dimanche. Il a donc jugé ce nouveau week-end décevant compte tenu de son manque de progression, lui qui entend profiter de cette fin de championnat pour préparer une saison 2022 sur laquelle il mise beaucoup.

"Je travaille et je me bats avec la moto parce que je dois changer mon style et mes trajectoires, mais après avoir fait quatre ou cinq séances dans des conditions qui ne sont pas du sec normal, le départ de la course a été très difficile pour moi. Je n'avais pas de vitesse au début, donc j'utilisais mal le pneu, j'utilisais mal l'énergie. Je n'ai pas perdu d'énergie, mais je n'étais pas assez fluide. Donc je ne suis pas content de ça. Je pense que les conditions ne m'ont pas aidé à avoir les bonnes sensations."

"Ce n'était pas moins bien que Misano 1, mais je n'ai pas progressé, surtout après Austin. À Austin, j'étais plus rapide et plus proche. Je ne suis pas content. Je pense que sur ce genre de piste où il faut accélérer en partant d'une vitesse lente, si on ne roule pas d'une manière spéciale comme Fabio [Quartararo], on est très en difficulté."

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Difficile de rester serein pour la suite

"Heureusement, on ne se bat pas pour le championnat. Et puis, quand on fait ce genre de week-end, on acquiert une expérience importante, surtout pour les ingénieurs de Yamaha parce que la limite était assez claire pendant les essais", tente de se rassurer le pilote italien.

Mais lorsqu'il lui a été demandé durant le week-end si ces faibles performances étaient inquiétantes ou si elles faisaient partie de l'apprentissage, il n'a pas caché son manque de sérénité : "Objectivement, ça n'aide pas à rester serein, mais il va falloir l'être. Pour travailler de façon productive et être positif, il faut garder son calme. Si je regarde quelles sont mes sensations avec la moto et à quel point c'est compliqué, je ne le vis pas bien. Oui, bien sûr, je dois m'adapter, et il me reste de la marge de mon côté pour m'adapter à la moto, mais quand on a ces conditions pendant deux jours, il y a des caractéristiques de la part de la moto qui font qu'on a du mal."

"Il reste du temps, mais jusqu'à un certain point", a-t-il ajouté. "Quand on parle de changer certains aspects de la moto, c'est toujours assez compliqué et le temps toujours très réduit, [surtout que] les possibilités de faire des essais sont désormais quasi-nulles. Vu comment est organisé le championnat, il y a vraiment peu de tests, on fait surtout des courses. Mais essayons de rester calme. Ce que je peux faire, moi, c'est essayer d'expliquer en détail et le plus clairement possible ce qui se passe, ce qu'il y a de bon et ce qui ne fonctionne pas."

"Ce serait une erreur d'y penser pour le moment, car il reste encore du temps, il reste du travail à faire et j'aurai une moto différence. Je ne sais pas à quel point elle sera différente, mais elle le sera", a-t-il répondu dimanche lorsqu'il lui a été demandé s'il était inquiet pour 2022. "Donc si ça devait commencer demain, je le serais, mais heureusement ça ne commence pas demain alors ne nous préoccupons pas avant l'heure."

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