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Pour Dovizioso, le MotoGP n'est plus aussi prévisible qu'il y a 3 ans

Selon Andrea Dovizioso, le rapprochement des différentes motos, qui peu à peu atténuent leurs différences de caractère, fait qu'on ne peut plus analyser la hiérarchie du MotoGP ni prédire la tendance attendue sur chaque piste comme cela était possible il y a encore trois ans.

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing, mène au départ

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Traditionnellement, avant chaque Grand Prix, des machines sont plus attendues que d'autres grâce à des forces s'exprimant mieux sur certains tracés. La Ducati est connue pour son avantage sur les pistes réclamant de la puissance tandis que la Yamaha est une machine plus agile. Ces caractéristiques historiques sont en grande partie liée aux motorisations, un V4 pour la machine italienne contre un quatre cylindre en ligne sous le carénage de la moto japonaise.

La saison 2021 semble pourtant déjouer tous les pronostics. Dans un plateau plus compétitif que jamais, Ducati a signé un doublé surprise à Jerez, circuit qui a souvent posé problème à la marque. Après des années de quête en ce sens, la Desmosedici a enfin amorcé des progrès dans les virages, une qualité régulièrement mise en avant par Jack Miller dans les dernières courses. Fabio Quartararo, lui, aimerait toujours plus de puissance sur sa Yamaha mais il parvient à compenser cette faiblesse dans les portions plus tortueuses, comme l'a montré son succès au Mugello. Sur l'ensemble de cette saison, le Français a fait briller la Yamaha sur presque toutes les pistes, y compris le Red Bull Ring, une piste sur laquelle il était impensable d'envisager une défaite de Ducati il n'y a pas si longtemps.

Andrea Dovizioso a été un témoin de cette évolution des performances ces dernières saisons et après huit ans au guidon de Ducati, il doit maintenant redécouvrir la Yamaha, une machine qu'il avait déjà pilotée en 2012. Même si la philosophie de chaque moto est en partie restée intacte, l'Italien observe les progrès réalisés sur les faiblesses des machines, au point de brouiller aujourd'hui les pronostics et d'obliger à repenser la façon d'aborder les courses.

"La M1 n'a pas tellement changé, à mon avis c'est le MotoGP qui a changé, toutes les motos ont changé", a expliqué Dovizioso. "Il y a trois ou quatre ans, on savait qu'à tel endroit telle moto serait compétitive. Maintenant ça n'arrive plus et, si vous regardez bien, ça concerne toutes les marques. Fabio était sur le point de jouer la victoire en Autriche : vous comprenez donc qu'on parle d'un MotoGP différent."

"On ne peut plus faire de raisonnements sur le MotoGP comme il y a trois ans. Ces raisonnements s'évanouissent tous, malheureusement. Et mes idées par rapport à ce qui s'est passé pendant des années comptent bien peu elles aussi. Il faut s'adapter et changer, parce qu'il n'y a pas d'alternatives."

Le manufacturier de pneus et le système électronique uniques ont contribué au resserrement des performances, tandis que les marques ont travaillé pour corriger leurs faiblesses tout en conservant ce qui faisait leur identité. Bien qu'il ait toujours refusé de décrypter à l'aveugle des machines qu'il n'avait pas entre ses mains, Dovizioso n'a pas été surpris par les caractéristiques de la M1 qu'il a retrouvée à Misano, mais il les a en revanche jugées plus poussées que ce à quoi il s'attendait.

"[La Yamaha] n'est pas tellement différente de celle de 2012. Sa caractéristique et son ADN sont toujours les mêmes, et je ne suis donc pas tellement surpris", a-t-il souligné. "C'est normal que quand on monte sur une moto, tout soit beaucoup plus extrême. On pense quelque chose au sujet d'une moto, mais quand on l'essaye on retrouve la même chose mais en plus grand. Donc c'est normal d'être surpris au début et de se dire 'putain, j'essaye une moto et c'est totalement l'opposé de ce que j'ai piloté ces huit dernières années !' Imaginez ce que les ingénieurs ont en tête quand ils conçoivent les motos ! [rires]"

Lire aussi :

Avec Léna Buffa

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