Suspendu 4 ans, Andrea Iannone crie à l'injustice
Débouté par le TAS, Andrea Iannone affirme qu'il ne se rend pas malgré la lourde suspension dont il écope pour dopage.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Andrea Iannone a réagi à la sentence du Tribunal arbitral du sport, qui aujourd'hui a acté sa suspension et l'a même alourdie pour la porter à une période de quatre ans, à compter du 17 décembre 2019.
Le pilote italien, suspendu depuis désormais 11 mois après un contrôle antidopage positif réalisé pendant le Grand Prix de Malaisie 2019, espérait faire lever la peine infligée par la Fédération internationale du motocyclisme au printemps en se tournant vers l'instance suisse, mais c'est finalement l'autre recours, celui déposé par l'Agence mondiale antidopage, qui a été entendu par le panel d'arbitres. Ceux-ci ont jugé que le pilote ne fournissait pas de preuves suffisantes pour attester sa thèse d'une absorption involontaire de drostanolone, un stéroïde anabolisant, qu'il met sur le compte d'un repas pris dans un hôtel en Asie.
"Aujourd'hui j'ai subi la plus grande injustice possible. On m'a arraché le cœur en me séparant de mon grand amour", a réagi Andrea Iannone, de fait privé de compétition jusque fin 2023, ce qui peut s'entendre comme la fin de sa carrière, au minimum en MotoGP.
"Les raisons sont dénuées de sens logique et s'accompagnent de données erronées. Il y aura pour cela le bon endroit et le bon moment, car je ne me rends clairement pas", prévient-il, alors que son avocat a rapidement affirmé vouloir tenter un nouveau recours, civil cette fois, pour chercher à laver son client de tout soupçon.
"Je savais que j'affrontais de grands pouvoirs", reprend Iannone, "mais j'avais espoir. J'avais espoir dans l'honnêteté intellectuelle et dans l'affirmation de la justice. En ce moment, je souffre comme ce n'est pas possible. Mais ceux qui ont tenté de détruire ma vie comprendront bientôt quelle force j'ai dans le cœur. La force de l'innocence et surtout la conscience tranquille. Une sentence peut changer les événements, mais pas l'homme."
"J'ai vu des choses moches dans ma vie, mais celle-ci est terrible", commente Antonio De Rensis, avocat du pilote, dans les colonnes de La Repubblica. "Il y a des argumentations et des reconstitutions des faits manifestement erronées. C'est tout le sport italien qu'on a voulu toucher."
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