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Une Aprilia meilleure qu'en 2018, mais sur laquelle "il y a du travail"

Aleix Espargaró et Andrea Iannone découvrent la version 2019 de la RS-GP, une machine en progrès par rapport à l'an dernier mais qu'ils veulent encore voir évoluer, notamment sur le moteur. Pas simple toutefois de mener à bien des essais aussi importants lorsque l'on est affaibli.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini,  Andrea Iannone, Aprilia Racing Team Grasini

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

S'il n'est jamais simple de reprendre la piste après deux mois de trêve hivernale, la rentrée est d'autant plus compliquée pour Andrea Iannone qu'il est arrivé à Sepang affaibli par des ennuis de santé. Sous antibiotiques, le pilote italien assure qu'il va globalement bien même s'il est un peu faible.

Auteur de 36 tours hier et 39 aujourd'hui (soit près de la moitié moins du pilote le plus actif), l'Italien a principalement exploité le début et la fin de la journée, s'octroyant à chaque fois plus de quatre heures d'interruption à la mi-journée. "Je suis un peu en manque d'énergie, à cause d'une cure d'antibiotiques, mais je suis satisfait du travail réalisé", expliquait-il dès le premier jour de ce test.

Et l'essentiel est en effet ailleurs à ses yeux, car en dépit d'un roulage limité ce test lui permet d'entrer dans le vif du sujet avec la toute nouvelle version de la RS-GP. "Aujourd'hui, on a travaillé un peu sur la moto, ce qu'on n'avait pas encore fait. On a trouvé des choses positives, ainsi que d'autres qui le sont un peu moins", relate-t-il.

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"À mes yeux, ces quelques jours constituent ma véritable première approche avec cette moto. Ce sont les premiers jours où l'on commence à travailler un peu sur la moto, petit à petit, sans tout bouleverser, et ça me permet de connaître son caractère. C'est une moto qui, à mon avis, a du potentiel, mais il faut réussir à améliorer beaucoup de petites choses pour progresser", estime Iannone.

Arrivé chez Aprilia en novembre dernier, l'ancien pilote Ducati et Suzuki a encore beaucoup à découvrir de sa nouvelle machine, néanmoins il commence à se faire une idée plus précise de son potentiel. "Cette moto me rappelle un peu le style de la Ducati. Ces deux dernières années, j'ai toujours eu du mal au freinage [avec la Suzuki, ndlr], or avec celle-ci j'arrive à retrouver un peu les sensations qui me plaisent et c'est important."

Besoin de plus de puissance

Aleix Espargaro Aprilia Racing Team Gresini

De l'autre côté du stand, Aleix Espargaró est, lui, à un stade plus avancé compte tenu de sa connaissance de l'Aprilia. Maintenant qu'il a pu tester la version 2019 de la moto et opérer des comparaisons directes avec celle de l'an dernier, le pilote espagnol a pris la mesure de l'ampleur de la tâche qu'il reste à accomplir aux troupes de Noale.

"Il est clair que la moto de 2019 est meilleure que la précédente. C'est un feeling assez similaire à celui de la moto de 2017. C'est bien, car j'appréciais la traction sur celle de 2017", souligne-t-il, après avoir notamment réalisé une simulation de course aujourd'hui. "Elle est plus légère, plus agile, elle se comporte bien au freinage. Il y a du travail, c'est clair, surtout en sortie de virage, et c'est le domaine dans lequel il faut qu'on concentre nos efforts pour le moment."

"On a une bonne base de cadre, en termes de position la moto est meilleure que celle de 2018, mais il nous manque la puissance", tranche Aleix Espargaró. "Lorsque le pneu s’use, il est vrai qu'on a besoin d’avoir plus de puissance car au final on change de style de pilotage et on aimerait pouvoir rouler avec la moto plus relevée. C’est quelque chose que je ne peux pas faire pour le moment. Mais la différence se note le plus lorsque l’on a beaucoup d’adhérence avec des pneus neufs."

"[Quand] on passe des pneus neufs, qui sont censés apporter du grip, boum, on se retrouve à une seconde des premiers, et c’est là que l’on voit vraiment qu'il nous manque de la puissance. Je me donne au maximum et j’essaye d’être le plus clair possible avec les ingénieurs en demandant plus de puissance. À partir de là je ne peux pas faire plus", résume le numéro 41, arrivé chez Aprilia il y a deux ans.

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Face à ce constat de son coéquipier, Andrea Iannone, lui, souhaite tempérer quelque peu les critiques à l'encontre du moteur de Noale. "Je pense qu'il faut qu'on améliore certains aspects du moteur. Cela dit, on a du potentiel à haut régime et on en manque un peu plus à bas régime et il faut donc travailler pour équilibrer un peu la situation. Bien entendu, il ne faut pas tout révolutionner. Il est normal qu'il y ait des aspects sur lequel il faut progresser, sinon on serait en bagarre aux avant-postes."

Point de bagarre aux avant-postes pour Aprilia à ce stade de ce test, la première RS-GP du classement − celle d'Espargaró – se trouvant en 12e position à 1"2 du leader, après avoir terminé la journée d'hier à la 13e place à 0"9 du temps de référence. Iannone, quant à lui, se maintient à 1"6 de la première position.

Avec Charlotte Guerdoux et Willy Zinck

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