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Bagnaia a connu un déclic grâce à sa chute de Brno

Le pilote Pramac est convaincu que sa saison a connu un tournant, grâce à une chute qui l'a poussé à repenser profondément ses réglages. En Autriche, l'effet de ce travail a été saisissant.

Francesco Bagnaia, Pramac Racing

Francesco Bagnaia, Pramac Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Pecco Bagnaia est convaincu qu'il a donné en ce début août une nouvelle impulsion à sa saison. En difficulté depuis le début de la saison, le rookie du clan Ducati a obtenu en Autriche son meilleur résultat à la fois en qualifications (cinquième) et en course (septième), une performance qu'il met sur le compte des changements opérés lors du test post-course de Brno. Après avoir touché le fond en République Tchèque, le voici qui rebondit.

"C'est mon meilleur résultat de l'année et mon écart le plus faible sur le vainqueur", se félicite le pilote Pramac, pourtant en difficulté en fin de course. "J'ai pris le départ calmement et j'ai commencé à faire mes temps, mais dans les quatre derniers tours je n'avais plus de grip à l'arrière", explique-t-il. "Le grip était plus faible que les autres jours et il m'était un peu plus difficile d'être régulier." Bien que rattrapé et talonné par Miguel Oliveira dans les derniers tours, il a réussi à se maintenir devant son ancien rival du Moto2 et à terminer septième, à 16 secondes du vainqueur.

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"Je pense que ce week-end peut être la base pour les prochains. Je suis très content du travail réalisé. C'est le premier vrai Grand Prix qu'on fait, je pense, parce que les autres week-ends, en EL1 ou en EL3 on disparaissait, or cette fois on a été plus réguliers", retient-il. "Pendant toute la première partie de la saison, on a connu beaucoup de hauts et de bas et je suis beaucoup tombé. Après ma chute à Brno, on est reparti à zéro avec les réglages de base du premier test et on a continué dans cette direction. On travaille très bien, plus calmement, sans pression. Je pense que ça a été la clé pour être performants ce week-end."

C'est donc un véritable tournant que le pilote italien pense avoir connu ces derniers jours, lui qui n'était jusqu'alors entré qu'une seule fois dans le top 10 et avait connu cinq abandons en dix courses. "C'est la base pour les prochaines manches. Il faut qu'on soit plus réguliers, plus calmes, que je n'en fasse pas trop sur la moto et juste qu'on continue comme ça. Ce sera mieux pour tout le monde, pour la relation avec l'équipe, tout le monde sera plus content."

Reparti à zéro après la chute de Brno

Dès son arrivée en Autriche, Bagnaia avait affiché son optimisme, expliquant le déclic qu'avait représenté sa neuvième chute de la saison, survenue le week-end précédent après à peine une demi-heure d'essais libres. "Le week-end à Brno avait commencé très difficilement, après une série de courses de toute façon négative. Après la pause, je pensais réussir tout de suite à être plus compétitif, peut-être avec une mentalité différente, mais malheureusement ça n'a pas été le cas. Dès le départ j'ai tout de suite été très en difficulté, et puis je suis tombé tout de suite en EL1, ce qui n'est jamais sympa. Grâce à cette chute, on a décidé de revenir complètement en arrière et de partir de la base de la moto, et à partir de là on a fait d'assez gros progrès", expliquait-il.

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"Comme pour d'autres chutes dont j'ai été victime cette année, je n'attaquais pas", détaillait le Champion du monde Moto2. "Toutes les chutes que j'ai subies n'ont pas eu de sens : je ne poussais pas fort, je roulais tout simplement, et je perdais l'avant sans le sentir. C'était étrange. On y a travaillé, faisant une moto qui bouge peut-être plus mais avec laquelle je peux tout ressentir plus."

Jusqu'alors en manque de sensations sur l'avant, se trouvant lent sur les points de freinage, Bagnaia a commencé à profiter de ce retour en arrière dans ses réglages pendant les qualifications et la course tchèques. S'il ne s'est classé que 12e, son retard sur le vainqueur (19 secondes) était alors, et de loin, le plus faible qu'il ait connu depuis le début du championnat. Ce n'était qu'une première étape, car la poursuite du travail durant la journée du lundi allait l'aider à progresser encore.

"Le plus important, cela a été le test parce qu'on a trouvé de bons réglages et mes sensations se sont beaucoup améliorées. Ça a été très positif, surtout en ce qui concerne mes sensations sur l'avant au freinage et dans la dernière partie [du run de] course", pointait-il, encouragé. "Öhlins a beaucoup travaillé pour que l'avant de la moto me soit plus adapté, et j'ai aussi beaucoup progressé avec des réglages de suspensions différents. J'ai gagné près d'une seconde en pneus usés, en ayant de meilleures sensations, ce qui a été très positif pour moi. Et puis, quand on a monté des pneus neufs pour faire un time attack, mes sensations étaient meilleures et j'ai beaucoup progressé."

Dès lors plus à l'aise avec l'avant de sa Desmosedici et plus performant sur les freinages et en entrée de virage, Bagnaia s'est montré plus rapide et plus régulier. Des progrès dont il a profité dès les qualifications, en décrochant une place en milieu de deuxième ligne, très au-dessus de ce qui était sa moyenne jusqu'à présent. "Même si ça n'est qu'une qualif, ça en dit long parce qu'on a bien travaillé tout le week-end et on a assez vite identifié notre pneu pour la course. On a fait le temps en qualifs avec le pneu de course", soulignait-il, lui qui avait opté pour un pneu arrière medium pour cette Q2, et avait précédemment réussi à sortir de la Q1 avec Crutchlow.

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Le GP d'Autriche aura donc été le premier que le pilote Pramac réalise de manière convaincante de bout en bout. Un changement radical avec une première partie de championnat plutôt morne. "Tu entres dans une spirale où tout semble aller mal et dont il est difficile de sortir", décrit-il au sujet de ses premiers mois. Et pourtant, il l'assure, ce n'était pas qu'une question de déclic mental. "Non, pas uniquement. On a fait du très bon travail, mais on a surtout trouvé pendant le test quelque chose qui m'a donné confiance sur l'avant, et automatiquement quand tu es un peu plus en confiance, tout le reste suit. Ici on a commencé en étant beaucoup plus sereins grâce à ça, et ça porte ses fruits."

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