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Bagnaia, l’élève calme et appliqué du MotoGP

Le pilote italien avance doucement, mais sûrement, dans la catégorie reine. Après avoir rencontré des difficultés lors des deux premières courses de la saison, il a appris de ses erreurs et décroché au Texas ses meilleurs résultats en qualifications et en course. Calme et appliqué, il continue son apprentissage.

Francesco Bagnaia, Pramac Racing

Francesco Bagnaia, Pramac Racing

Bob Meyer

Le Champion du monde Moto2 en titre se fait plutôt discret depuis le début de la saison MotoGP, et n’a pas encore fait de coups d’éclat, au contraire d'un Fabio Quartararo, très remarqué dès sa qualification en cinquième position au Qatar. S’il accuse huit points de retard sur ce dernier au classement des rookies, Francesco Bagnaia ne s’inquiète pas, et connaît son rythme d’adaptation, qui est le même depuis son arrivée dans les Grands Prix en 2013.

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"J'ai toujours été un pilote qui, peut-être, part de plus loin mais qui petit à petit arrive", rappelle-t-il. "En Moto3, malheureusement, la première année où j'ai véritablement réussi à faire quelque chose, à comprendre beaucoup de choses, c'était 2015. En 2013 et 2014, il se passait beaucoup de choses, notamment hors piste, qui ne m'ont pas permis d'apporter cette chose-là. En Moto2, ça a été le cas : je suis parti d'un peu plus loin que les autres rookies et petit à petit j'ai réussi à arriver devant. Et ici je remarque la même chose."

Il avait en effet fallu tous les tests hivernaux ainsi que les trois premières courses de la saison à l’Italien pour être dans le coup dans la catégorie intermédiaire, avant de décrocher son premier podium, à Jerez. Le prochain Grand Prix se déroulant justement sur la piste espagnole, cela pourrait être de bon augure pour qu'il se fasse remarquer dans la catégorie reine.

Néanmoins, le rookie de Ducati prend son temps, et ne compte pas brûler les étapes. Un excellent résultat en Espagne est peu probable, mais un nouveau top 10 est plus à sa portée. Étonné lui-même d’avoir décroché la neuvième place à Austin, il a, de fait, appris des erreurs commises en Argentine pour progresser dans le classement. Il pourrait donc réitérer sa performance.

"[En Argentine, c’était] surtout un manque d'expérience, car je suis bien parti, j'étais derrière Espargaró et j'ai commencé à rouler comme lui, et pour notre moto ce n'est pas bon car si vous entrez dans le virage avec trop de frein et de vitesse, vous mettez trop de pression sur le pneu avant. Et quand je me suis remis à rouler comme d'habitude avec la Ducati, j'ai comblé l'écart. Ce sont beaucoup de choses que je dois comprendre, mais pour moi ce n'est pas un problème car nous avons beaucoup de temps, et j'ai beaucoup de soutien de la part de Ducati et de Pramac", explique-t-il, sans se mettre de pression.

Prendre le pli du MotoGP

L’apprentissage du MotoGP n’est pas de tout repos lorsque l’on vient du Moto2, où les motos ont toutes le même moteur, et dont beaucoup possèdent le même châssis. Il est ainsi plus simple de calquer sa façon de rouler à celle du pilote que l’on suit en course, un élément qui change du tout au tout en catégorie reine : "En MotoGP, c'est complètement différent selon que vous soyez derrière une Yamaha, une KTM. Avec la Ducati, vous avez beaucoup de puissance, vous devez freiner très fort, et c'est difficile de piloter comme avec la Yamaha qui a beaucoup de vitesse en virage."

"Il faut comprendre cela. Si vous êtes une à deux secondes derrière un pilote, c'est plus facile car vous pouvez prendre vos trajectoires, vos entrées et vos sorties de virage. Mais si vous êtes plus proches c'est plus difficile car vous freinez très fort, à la limite de toucher le pilote [devant vous], mais ensuite en milieu de virage vous perdez du temps."

Le calme de Bagnaia semble être l’une des clés de sa progression, puisque depuis le début des tests hivernaux en novembre dernier, il a toujours été dans le coup, dans le top 10 ou à proximité. "Là où l'on est peut-être un peu sortis du chemin, c'est lors du test en Malaisie", concède-t-il. "Depuis le test du Qatar jusqu'à aujourd'hui, on a à chaque fois progressé. Surtout, quand je fais un temps je le garde, je ne retourne pas en arrière, et c'est d'une grande aide, surtout pour les techniciens. Il ne nous manque pas grand-chose pour être réguliers et compétitifs."

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En effet, le pilote de 22 ans a déjà réalisé d’excellentes séances d’essais, comme sa seconde place lors des EL3 du Qatar, et se maintient globalement entre la 12e et la 18e place, avant de remonter en course. Il a, de plus, passé un cap à Austin en entrant directement en Q2. Ses progrès seront très suivis par le clan Ducati à Jerez, puisque le second guidon officiel n’a pas encore été attribué pour l’an prochain, et qu’il est de facto en lice pour l'obtenir, même si leur expérience et leurs performances font de son coéquipier, Jack Miller, ou de son détenteur actuel, Danilo Petrucci, les favoris.

Avec Léna Buffa et Willy Zinck

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