Bagnaia meilleur rookie des tests, un premier objectif atteint
Le Champion du monde Moto2 repart de zéro pour s'adapter à la catégorie reine, mais ses premiers essais au sein de l'élite ont affirmé ses ambitions.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Neuvième au terme du test, Pecco Bagnaia s'est une nouvelle fois affirmé comme le rookie le plus rapide en piste à Jerez, comme il l'avait été à Valence la semaine dernière. Une belle satisfaction pour celui qui intègre le giron Ducati par le biais du team Pramac, où il disposera l'an prochain d'une GP18 et sera épaulé par Cristian Gabarrini, jusqu'à présent ingénieur de Jorge Lorenzo.
"Je suis content parce que notre objectif l'année prochaine est de remporter le titre de Rookie de l'année, alors c'est bien de commencer comme ça. Je n'ai pas d'autres prétention. Je tenais à partir en vacances en tant que meilleur rookie", sourit le Turinois, révélation de ces premiers essais d'intersaison.
"Le premier jour à Valence j'ai trouvé quelque chose de très positif sur la moto et ça a été la clé pour être aussi rapide", explique le petit nouveau. "Avec l'équipe ça se passe bien, on travaille très bien et c'est là aussi de bon augure pour l'année prochaine. Pour le moment, il est certain qu'on a beaucoup de points sur lesquels progresser, mais je suis content."
Sortie de virage et freinage sont les deux domaines de son pilotage sur lesquels Bagnaia a le plus travaillé depuis le début de ces tests, aussi était-il heureux de noter de premiers progrès à l'heure de partir en vacances, bien qu'il ait conscience qu'il n'en est qu'à ses débuts.
"On a beaucoup progressé avec les réglages. Ça a été très positif de tester certaines choses", se félicite-t-il, notamment satisfait d'une direction prometteuse trouvée à la mi-journée jeudi après avoir travaillé sur un changement de géométrie de sa moto. "C'était mieux à tous les niveaux. La dernière moto que j'ai testée était un bon point de départ pour l'année prochaine", assure-t-il.
"Je suis très à l'aise en ce qui concerne ma vitesse en virage ainsi qu'à la sortie. Par contre, il faut que je progresse au freinage, parce que je perds un peu de temps", note-t-il par ailleurs. "Le freinage est encore difficile pour moi. Par rapport à Dovi, par exemple, j'utilise beaucoup moins de frein et il faudrait que j'arrive à en utiliser beaucoup plus. Mais c'est quelque chose qui vient peu à peu quand on roule, alors ça ne m'inquiète pas du tout."
Le pilote Pramac a particulièrement multiplié les tours en pneus usés, afin de s'assurer qu'il parvenait à maintenir un rythme régulier, et ce sur une piste de Jerez qui constituait selon lui un bon banc d'essais. "Par rapport à Valence, c'est beaucoup plus physique ici. Ça glisse beaucoup plus, il faut bien tenir la moto parce que ça n'est jamais droit. C'est un changement de direction permanent, alors c'est difficile", souligne-t-il.
"Je crois que cette piste est très difficile pour Ducati. Cette année ils ont été compétitifs, mais les Honda ont toujours eu quelque chose en plus. Je suis content parce que cette piste est vraiment dure, surtout avec une MotoGP parce qu'on ne va jamais droit. Ça a donc été positif de réussir à terminer devant, comme ça. On verra en Malaisie ce qu'il en sera."
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