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Bastianini sans pression malgré les résultats d'Álex Márquez en 2020

Prêt à faire ses débuts en MotoGP, Enea Bastianini sera attendu au tournant au vu de la rapide progression de son prédécesseur Álex Márquez l'an dernier. Pas de quoi l'inquiéter pour autant !

Enea Bastianini, Esponsorama Racing

Photo de: Ducati Corse

Enea Bastianini fera cette année ses débuts en MotoGP en tant que Champion du monde en titre de la catégorie Moto2, un statut qui inspire le respect autant qu'il peut engendrer de pression.

En accédant à la catégorie reine fort de ce statut, il s'inscrit dans la lignée de Johann Zarco, Franco Morbidelli, Pecco Bagnaia ou encore Álex Márquez, les quatre derniers lauréats promus. Or, malgré les bonnes performances de ses prédécesseurs, le jeune pilote italien assure ne ressentir aucune pression de résultats.

Lorsqu'il lui est demandé si le fait qu'Álex Márquez ait brillé l'an dernier en décrochant les deux seuls podiums de Honda, Enea Bastianini répond : "En réalité non, parce que chaque pilote est différent."

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Fort de sept ans d'expérience en Grand Prix, le natif de Rimini retrouvera bon nombre de ses anciens adversaires en piste cette année. "Il y a beaucoup de pilotes contre lesquels on s'est déjà battus par le passé, comme Mir, Pecco [Bagnaia], Miller, Rins, Álex Márquez… Je les retrouve ici, mais évidemment ils ont déjà plus d'expérience. Ils seront donc en avance par rapport à nous, qui devons apprendre", rappelle-t-il, prudent.

Serein, le pilote de 23 ans veut donc se donner suffisamment de temps pour prendre ses marques. "Peut-être que je mettrai plus de temps pour m'adapter, ou peut-être moins, alors je ne me mets pas de pression, au contraire. J'ai envie de rouler, de m'amuser et ensuite j'espère que les résultats arriveront. Mais s'ils n'arrivent pas la première année, je me concentrerai pour comprendre ce qu'il faut faire la deuxième année", souligne-t-il.

Si Ducati a misé sur des jeunes, je ne pense pas qu'ils vont les laisser tomber.

Enea Bastianini

Lorsqu'il lui est demandé si les exigences de Ducati − avec qui il est directement contracté − peuvent l'inquiéter en lui laissant peu de temps pour s'adapter, il répond : "Je ne sais pas. Je crois que le MotoGP est une catégorie très difficile… En tout cas, je ne suis pas inquiet. Peut-être que je fais erreur, mais je crois qu'il y a une raison aux choix qu'a faits Ducati, et s'ils ont misé sur des jeunes je ne pense pas qu'ils vont les laisser tomber. Dans la vie il ne faut jamais dire jamais, mais s'ils ont misé sur nous, cela veut dire qu'ils nous ont fait confiance et j'espère avoir la possibilité d'obtenir de bons résultats."

La rivalité n'est plus celle d'autrefois

En parlant au pluriel, Enea Bastianini inclut dans sa réflexion son coéquipier Luca Marini, qui fut l'an dernier l'un de ses plus grands adversaires dans la course au titre et qui débute lui aussi en MotoGP cette saison au sein du team Avintia. Opposés hier, tous deux balayent d'une même voix les spéculations sur la naissance d'une hypothétique rivalité italo-italienne rappelant celle qui a pu opposer Valentino Rossi et Max Biaggi par le passé.

"Si une rivalité comme celle-là devait émerger, ce serait parce qu'on fait la différence", pointe Bastianini. "Mais il n'est pas dit qu'une rivalité aussi grande puisse naître à nouveau. Ces dernières années, le niveau s'est équilibré, aussi bien en ce qui concerne les motos, les teams que les pilotes. J'espère donc d'être protagoniste moi aussi, mais on sera nombreux, et aujourd'hui beaucoup de choses dépendent des pneus et de la manière dont on aborde les choses avec le team."

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"J'espère qu'une rivalité comme celle-là pourra naître, parce que ça voudrait dire qu'on est compétitifs", renchérit Luca Marini. "Mais il y a désormais beaucoup de pilotes rapides en MotoGP, comme dans les autres catégories, alors il n'y en aura plus de ces rivalités-là. Il faut se battre contre 12 pilotes pour gagner, et non plus contre deux ou trois comme avant. Je ne sais pas si c'est plus difficile ou plus facile, parce qu'il suffit d'un rien pour faire la différence quand tout le monde est contenu en quelques dixièmes comme ça. Mais je crois qu'à notre époque les rivalités sont différentes, ce n'est plus comme il y a quelques années. Je l'espère en tout cas, peut-être qu'à l'avenir il n'y aura qu'Enea et moi qui serons forts… Ce serait bien !"

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