Bezzecchi rêve d'une moto d'usine, "et encore mieux si c'est une Ducati"
Marco Bezzecchi arrive au Mugello fort de sa victoire au GP de France et suivi de près par Ducati, qui lui fournit des évolutions. À l'heure où se discutent les contrats 2024, il assure n'avoir "aucune raison de [se] plaindre", mais requiert désormais une moto officielle.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Le mois de juin promet d'être intense pour le MotoGP. En piste, d'abord, avec pour la première fois trois Grands Prix sous le nouveau format qui vont s'enchaîner sans pause. Mais également en coulisses, puisqu'il s'agira d'une période décisive dans les négociations et évaluations diverses menées sur plusieurs contrats destinés à la saison 2024, notamment chez Ducati.
Parmi les pilotes les plus en vue se trouve Marco Bezzecchi, meilleur rookie de la saison passée et auteur d'un excellent début de championnat qui le voit deuxième du classement général, à un point seulement du leader, grâce notamment à ses victoires en Argentine et au Mans.
Complimenté par tous, le jeune pilote italien pourrait être très courtisé durant cette période de tractations qui va précéder la pause estivale. Son patron d'équipe a déjà prévenu Ducati : il souhaite le garder l'année prochaine, mais au guidon d'une spec officielle que Bezzecchi estime désormais mériter.
Interrogé jeudi sur l'excitation qui entoure son avenir, le pilote n'a pas masqué ses ambitions. "Pour le moment, mon plan est juste de continuer comme ça, d'essayer de progresser à chaque course et d'obtenir des résultats positifs. Bien sûr, mon rêve est de passer sur une moto d'usine", a-t-il souligné, "et si c'est une Ducati c'est encore mieux parce que je la connais déjà et je me sens très bien [avec elle]. Mais pour le moment, je ne sais pas ce que je pourrais faire."
Marco Bezzecchi a remporté sa deuxième victoire MotoGP au GP de France.
En attendant que son avenir s'éclaircisse, le #72 évolue, certes, au guidon d'une moto de 2022 mais qui s'enrichit d'évolutions cette semaine. Et il l'assure, il n'a pas eu à attendre ces nouvelles pièces arrivées pour son épreuve nationale pour sentir le soutien du constructeur italien. "Ducati travaille très bien et même avant de me donner des mises à jour ils m'ont beaucoup soutenu. Au Mans, ils m'ont pas mal aidé, jusqu'à la dernière minute avant la course. Je sens beaucoup de soutien de leur part et je me sens très bien avec eux. Je n'ai aucune raison de me plaindre."
Trop tôt pour avoir la pression
Avec sa placidité habituelle, Marco Bezzecchi n'a pas montré de signes de stress à l'heure d'aborder un Grand Prix d'Italie suscitant pourtant de grandes attentes, tant pour la direction de Ducati que pour les pilotes du pays.
"C'est une piste fantastique, très spéciale pour les pilotes italiens. Ce sera génial, après une longue pause, d'enfin remonter sur la moto sur cette piste incroyable", a-t-il commenté, lui qui, il y a un an, obtenait ici-même sa première qualification en première ligne, premier résultat notable en MotoGP et bientôt suivi d'une pole position, de podiums et désormais de victoires.
"On est encore tôt dans le championnat. Ça n'est pas une phase du championnat durant laquelle la pression est rendue élevée par la position au classement. Bien sûr, la pression est toujours forte, surtout avant chaque course, c'est normal. Mais franchement, pour le moment je me sens bien", a-t-il ajouté. "La première partie s'est bien passée. Maintenant on va enchaîner trois courses et il va falloir essayer de faire d'assez bons résultats, mais on verra bien comment ça se passe."
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