Cadalora, une aide précieuse pour Rossi

C'est lors des essais de pré-saison de l'an dernier, en février 2016 à Phillip Island, que le triple Champion du monde 125cc (1986) et 250cc (1991 et 1992), Luca Cadalora, est réapparu dans le paddock. À l'époque, Valentino Rossi s'était cantonné à dire qu'il s'agissait d'une expérimentation pour analyser ce que l'homme de 52 ans pouvait lui apporter en le regardant à l'œuvre, posté en bord de piste. 

Un rôle qu'a occupé par le passé Wilco Zeelenberg aux côtés de Jorge Lorenzo de l'autre côté du garage Yamaha, mais aussi Randy Mamola pour beaucoup d'autres pilotes.

Après plusieurs journées passées ensemble, Rossi a finalement décidé de conserver son compatriote à ses côtés, qui a donc enfilé la casquette de coach, et fait dorénavant partie de l'entourage du Docteur.

En dépit du fait qu'il n'a pas été en mesure de disputer le titre à Marc Márquez l'an dernier, c'est un Rossi plus affûté qui a fait son apparition et qui s'est illustré sur deux Grands Prix (à Jerez et à Montmeló).

Une motivation intacte pour Rossi

À la différence de 2015, où le titre s'était joué lors de la dernière course, Rossi a gardé sa motivation intacte l'année suivante, chose que peu de personnes le pensaient capable de faire. Et Cadalora n'est pas étranger à cela.

"Le bilan de cette collaboration avec Luca est très positif, aussi bien du point de vue humain que du point de vue strictement professionnel. Ce n'était d'abord qu'un essai, pour voir ce que ça allait donner, mais je me suis rendu compte ensuite que c'est très important d'avoir quelqu'un à ses côtés d'aussi expérimenté que lui", a expliqué Rossi lors d'un entretien avec Motorsport.com.

Si, pour le natif d'Urbino, les conseils prodigués par son compatriote sont précieux, pour Caladora il s'agit d'un honneur que de pouvoir épauler et donner son opinion sur le numéro 46. "Ce travail me plaît beaucoup car je me sens au cœur de l'action, comme quand je pilotais des motos."

"Nous discutons et nous confrontons nos opinions, je vais à toutes les réunions techniques et je donne un coup de main. Valentino n'a pas besoin que je lui dise ce qu'il doit faire, je me limite simplement à lui donner mon point de vue. Il ingurgite toute cette information et décide d'en tenir compte ou non", déclare Cadalora à Motorsport.com.

"Quand je courrais, j'avais un rêve irréalisable, me dédoubler et me voir de l'extérieur, et c'est exactement ce que je fais avec Valentino", de conclure le conseiller italien.

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