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Calendrier allongé, courses sprint : est-ce trop pour les pilotes ?

Les saisons du MotoGP ne cessent de se densifier, avec de nouvelles épreuves et l'arrivée des courses sprint. Remy Gardner estime que le championnat "se rapproche de la limite" quand d'autres semblent prêts à embrasser le changement.

Alex Marquez, Team LCR Honda, et Remy Gardner, KTM Tech3

Gold and Goose / Motorsport Images

Avec 20 courses, le calendrier 2022 du MotoGP est le plus long qu'ait connu la catégorie mais la Dorna ne compte pas s'arrêter là. Une 21e course était initialement prévue en Finlande avant d'être annulée pour la troisième saison consécutive et si le sort de cette épreuve reste inconnu pour les prochaines saisons, le championnat a déjà annoncé de nouveaux déplacements en Arabie saoudite et en Inde, à des dates qui doivent être définies. L'an passé, le MotoGP avait également annoncé un Grand Prix en Hongrie, qui pourrait devenir réalité dès 2023.

En charge de la composition de ce calendrier et des accords avec les promoteurs, la Dorna prévoit de faire de la place en s'attaquant aux déplacements en Espagne, aujourd'hui au nombre de quatre par saison. Une alternance entre les différents circuits est prévue et le nouveau contrat de Barcelone prévoit déjà une présence une année sur deux. Jerez pourrait subir le même sort.

Reste que le nombre de Grands Prix est amené à augmenter et dans ce contexte, Remy Gardner se réjouit de quitter le MotoGP pour le WorldSBK l'an prochain. "Il y avait 12 week-ends cette année [en WorldSBK]", a rappelé l'Australien. "À l'avenir, ça fera dix meetings de moins qu'en MotoGP donc pour moi c'est cool. J'ai d'autres centres d'intérêt, ce qui est bien. Cette année est déjà très intense et l'an prochain, avec une course de plus le samedi, ça sera encore plus dur. On se rapproche de la limite."

L'an passé, Fabio Quartararo et Joan Mir avaient déjà prévenu des dangers d'un calendrier trop long, entre l'accumulation de fatigue et la difficulté de trouver des dates garantissant des conditions météo optimales. Pour que chaque course puisse trouver sa place, il devient donc nécessaire d'enchaîner les déplacements et les pilotes sont actuellement au cœur d'une série très dense, faite de trois Grands Prix en autant de week-ends.

Johann Zarco, Pramac Racing

Johann Zarco

Cette période est d'autant plus éprouvante qu'elle fait changer les pilotes de continent, en passant de l'Espagne au Japon. Pour avoir vécu plusieurs séquences de trois courses en trois week-ends en 2020, quand le calendrier a été remodelé après les premiers confinements, Johann Zarco y voit néanmoins du bon, le risque de de se disperser étant plus faible.

"Ça peut être très bien parce que tu ne sors pas du sujet", a estimé le pilote Pramac. "Il faut bien commencer [chaque Grand Prix] ! Mais au moins, tu n'as pas le temps de t'éparpiller ailleurs. On part à l'étranger, on se retrouve seul avec la personne qui nous accompagne. On fait quand même de beaux voyages parce que ça va être un bon tour [du monde]. On voit que c'est positif pour moi."

Ce nouveau rythme pourrait devenir la norme au cours des prochaines années, qu'il plaise ou non aux pilotes. Mais ces derniers vont également repenser leur façon d'aborder les week-ends avec l'arrivée des courses sprint, elles aussi potentiellement source de fatigue, une crainte évoquée par plusieurs pilotes.

Le nouveau format des week-ends a été accueilli avec un certain enthousiasme par les pilotes et Álex Rins ne craint pas de revoir ses habitudes. "Ça semble assez différent du programme qu'on a actuellement", a jugé l'Espagnol après la publication du nouveau format par la Dorna. "C'est une bonne motivation que tout soit différent. On va changer tous les horaires, les temps pour manger... Il y a deux courses donc ça a l'air bien."

Avec Charlotte Guerdoux

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