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Courir de nuit à Sepang, une hypothèse toujours possible selon Razali

L'ancien PDG du circuit de Sepang estime que le projet d'un Grand Prix de Malaisie nocturne qu'il avait initié reste possible pour l'avenir, malgré le retard pris avec le COVID-19.

Des projecteurs

Des projecteurs

Gold and Goose / Motorsport Images

Après Losail, d'autres circuits pourraient-ils bientôt accueillir des Grands Prix MotoGP nocturnes ? L'idée est sur la table pour certains d'entre eux, et notamment Sepang qui avait entamé des discussions avec les instances dirigeantes en vue de l'édition 2021 de son épreuve. Des plans mis sur pause par le coronavirus, mais qui ne sont pas remisés au placard à en croire celui qui avait initié le projet avant de quitter la direction du complexe.

Razlan Razali, ancien PDG du Sepang International Circuit et désormais entièrement focalisé sur la direction du team SRT Petronas depuis le mois d'avril dernier, avait fait le nécessaire pour que le circuit malaisien se dote des installations requises par un tel événement. Comme pour tout changement substantiel apporté à une piste, la qualité de l'éclairage devait fait l'objet d'une visite de contrôle de la part du responsable sécurité du championnat, étape essentielle pour inscrire le Grand Prix de Malaisie en tant qu'épreuve nocturne.

"Le plan était que Franco Uncini contrôle notre système d'éclairage à Sepang, qui a été construit par ceux qui ont fourni Losail et Sakhir, deux pistes sur lesquelles on court de nuit", explique Razlan Razali à GPOne, se référant à des courses figurant respectivement au calendrier du MotoGP et à celui de la F1. "Le plan était qu'il vienne contrôler pour comprendre les améliorations éventuellement nécessaires."

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"J'étais le PDG du circuit de Sepang à l'époque, mais nous en avons encore parlé par la suite. Je pense que c'est quelque chose qui se trouve sur l'agenda du nouveau PDG du circuit et je pense que quand ils viendront contrôler cette année, si la course a lieu, il sera possible de continuer à évaluer cette hypothèse de courir de nuit", souligne le responsable malaisien, aux manettes lorsque Sepang a signé son dernier contrat en date avec le MotoGP, qui arrivera à échéance cette année.

"Beaucoup de questions sans réponses" pour 2021

Le MotoGP doit faire étape en Malaisie fin octobre, trois semaines après le Grand Prix de Thaïlande, deux épreuves qui se sont taillé la réputation d'être particulièrement éprouvantes pour les hommes et les machines du fait de chaleurs intenses, couplées à une forte humidité. Décaler le programme pour planifier les courses après la tombée de la nuit permettrait d'atténuer la rudesse de ces week-ends pour les pilotes, ce qui avait précisément été l'un des moteurs de ce changement au Qatar, réalisé en 2008.

En attendant une édition 2021 du Grand Prix de Malaisie qui maintiendra donc son schéma classique, le premier rendez-vous de cette année sur place a été annulé, en l'occurrence les deux salves de tests de pré-saison prévues en février, l'une pour les rookies et pilotes essayeurs et l'autre pour l'ensemble du plateau. Une mauvaise nouvelle qui atteste, si besoin était, de l'incertitude qui continue de planer sur l'agenda tant que la crise sanitaire n'est pas dépassée, et ce alors que le championnat doit débuter le week-end du 28 mars, au Qatar, où deux séances de tests sont prévues durant la première moitié du mois.

"Nous sommes désolés, bien sûr, parce que les tests de Sepang ont été annulés, alors que nous les attendions évidemment avec impatience, notre équipe étant malaisienne", témoigne Razlan Razali. "Je suis triste, surtout parce que je voudrais que la situation dans le monde s'améliore. Nous devons avoir confiance dans le fait que les choses pourront s'améliorer, mais il faut se montrer patients."

Le responsable malaisien, qui estime que savoir aujourd'hui s'il sera possible de courir en Asie et en Amérique cette année équivaudrait à deviner les numéros de la loterie, a bien conscience qu'il faut pour le moment rester aussi prudent et flexible qu'en 2020, saison qui a dû se concentrer sur l'Europe pour être sauvée. "Nous allons commencer la saison avec beaucoup de questions sans réponses. Nous savons que les courses européennes auront lieu, mais évidemment ce serait bien de pouvoir courir aussi hors d'Europe. L'année dernière, nous avons perdu les Grands Prix de Malaisie et de Thaïlande, l'espoir est de pouvoir les disputer normalement. Mais nous sommes dans cette situation et si ça doit prendre la forme de la situation de 2020 nous nous adapterons."

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